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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 14:05
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Noms communs : Marihuana, mari, cannabis, chanvre indien, herbe, pot, haschich, kif.
Nom botanique :
Cannabis sativa (variétés riches en THC), famille des urticacées
Noms anglais :
Marijuana, pot, hash, grass.

Parties utilisées : Les feuilles et les fleurs. Le tétrahydrocannabinol (THC), principale substance active de la plante, est présent dans les feuilles, mais il est surtout concentré dans la résine que produit la fleur femelle non fécondée. D'où la technique dite sinsemilla (sans semence) qui consiste à ne cultiver que les plants femelles de manière à ce que leurs fleurs ne soient jamais fécondées, ce qui accroît leur teneur en résine et, par conséquent, en THC.
Habitat et origine :
Plante herbacée annuelle dioïque probablement originaire d'Asie centrale, mais naturalisée aussi bien en Amérique centrale et en Afrique qu'en Chine, en Inde et au Moyen-Orient. Sous les climats plus froids, la plante est souvent cultivée en serre, généralement de façon hydroponique.

 

Mis à part le dronabinol (Marinol®) et le nabilone (Cesamet®), deux types de THC synthétique offerts sous ordonnance au Canada et aux États-Unis, la marijuana est toujours considérée comme une substance illégale qu'il est interdit de produire, de vendre ou de posséder.

 

 

Une nouvelle réglementation canadienne permet cependant aux personnes malades d'obtenir le droit de s'en procurer. Voir le site Web du Bureau sur l'accès médical au cannabis de Santé Canada pour prendre connaissance des détails de fonctionnement de ce programme d'accès.

 

 

Pour plus de renseignements sur les graines de chanvre issues de variétés pauvres en THC qui sont autorisées dans les produits alimentaires, consulter notre fiche. Sativex®, un extrait pharmaceutique de cannabis à teneur normalisée en THC, est également offert sous ordonnance, sous forme de vaporisateur sublingual.

 

Indications

Efficace

Anorexie associée au SIDA; nausée et vomissement associés à la chimiothérapie.

Efficacité possible

Glaucome; sclérose en plaques.

Efficacité incertaine

Soulagement de la douleur chronique et des symptômes de certains troubles du mouvement tels que la dystonie, la maladie de Huntingdon, la maladie de Parkinson et le syndrome de la Tourette.

Usage traditionnel

Soulager la douleur, stimuler l'appétit, améliorer l'humeur.

Approches non recommandees

Traitement des troubles de la santé mentale.

Voir la signification des symboles et les critères de classification utilisés

Posologie

Les dosages qui suivent sont donnés en THC. Seul un médecin peut vous prescrire du dronabinol (THC de synthèse) à des fins thérapeutiques. Bien que la marijuana fumée puisse procurer des effets thérapeutiques similaires, il va de soi que ce mode d’administration comporte des inconvénients certains pour la santé, sans compter la difficulté de contrôler la teneur en THC. Par ailleurs, le THC, même de qualité pharmaceutique, peut causer des effets indésirables (voir ci-après). Consulter un médecin avant d’entreprendre un traitement à base de THC ou de marijuana.

Anorexie associée au SIDA

  • 5 mg de THC, 3 à 4 fois par jour.

Nausée et vomissement associés à la chimiothérapie

  • 5 mg à 15 mg/m2/dose, 4 à 6 fois par jour. Laisser passer 2 à 4 heures entre les doses.

Glaucome

  • 15 mg de THC aux 3 ou 4 heures.

Sclérose en plaques

  • 7,5 mg à 15 mg de THC aux 6 heures.

Troubles du mouvement

  • Le dosage peut varier suivant la maladie. Consulter un médecin.

Douleur

  • 10 mg à 20 mg de THC.

Historique

En Chine, on connaît les propriétés euphorisantes et thérapeutiques de la marijuana depuis 3 000 ans, et même depuis 6 000 ans, selon certaines sources. Ces usages se retrouvent plus tard en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique, au Mexique et en Amérique du Sud. Au XIXe siècle, un médecin britannique publie dans des revues prestigieuses une série d'articles vantant ses vertus comme antidouleur et antispasmodique, ainsi que son efficacité dans les crises d'épilepsie. Simultanément, l'Occident découvre les aspects récréatifs de la plante. En Europe comme en Amérique, des artistes y trouvent l'inspiration et des intellectuels prisent ses effets. La marijuana se répand et devient de plus en plus populaire... trop aux yeux des autorités qui, à partir de 1920, séviront. Le cannabis se retrouve alors sur la liste des drogues interdites aux États-Unis, au Canada, puis dans la « Convention unique sur les stupéfiants de 1961 ». Encore aujourd'hui, c'est un crime d'en produire, d'en faire le commerce et d'en posséder.

Certains auteurs estiment que les lobbies du papier (industrie forestière) et du coton ont contribué à cette mise au ban, la fibre de chanvre, qu'on cultivait alors sur de grandes surfaces, constituant, semble-t-il, une concurrente de taille à celles du bois et du coton pour la fabrication du papier et des tissus. De nos jours, la loi limite à moins de 1 % la teneur en THC du chanvre qui est cultivé à ces fins. La fibre a également servi à la fabrication de cordages, et les graines servent toujours de nourriture pour les oiseaux en captivité. Les graines de chanvre et leur huile ont aussi trouvé une niche dans le marché de l'alimentation humaine au cours des dernières années, car elles constituent, notamment, une bonne source d'acides gras oméga-3.

L'usage récréatif de la plante s'étant largement répandu malgré les interdits légaux et administratifs, la question de sa légalisation se pose depuis quelques années. En raison de certains de ses usages thérapeutiques (voir la section Recherches), des groupes de pression demandent sa légalisation ou, tout au moins, des modifications légales et réglementaires qui permettraient aux malades de profiter de ses bienfaits en toute sérénité. Ainsi, au Canada, le 30 juillet 2001, le gouvernement canadien amendait les « Règlements sur le contrôle des narcotiques », ce qui a permis l'entrée en vigueur des « Règlements sur l'accès à la marijuana à des fins médicales ». Ces règlements ont établi « un cadre exceptionnel pour permettre son utilisation par les gens souffrant de maladies graves et là où son usage peut avoir des effets bénéfiques qui dépassent le risque ». Tout ceci provoque des débats qui relèvent souvent davantage de la morale que de la santé publique. Médecins et chercheurs sont divisés quant aux usages thérapeutiques de la marijuana ou de ses dérivés1,2.

En septembre 2003, les Pays-Bas devenaient le premier pays au monde à autoriser la vente en pharmacie (sous ordonnance) de la marijuana. Ce « cannabis médical » est destiné à certains patients pour lesquels aucun médicament n'a été efficace et qui suivent des traitements de chimiothérapie, de trithérapie, qui souffrent de sclérose en plaques ou de désordres nerveux chroniques, ou qui sont en soins palliatifs. Cinq grammes de cannabis médical sont vendus entre 60 $ et 83 $, tandis que dans un coffee-shop, où la distribution de marijuana est tolérée, la même quantité coûte entre 38 $ et 45 $. Selon les autorités néerlandaises, le prix plus élevé du cannabis médical est attribuable aux contrôles assurant sa teneur constante en THC et l'absence de germes ou de bactéries, ainsi qu'aux conseils fournis par les pharmaciens.

À propos du THC

Le tétrahydrocannabinol

Les principes psychoactifs de la marijuana sont les cannabinoïdes, et on estime généralement que le plus actif d'entre eux est le tétrahydrocannabinol (THC). Le dosage est donc généralement mesuré en THC. Sa teneur peut varier considérablement suivant la variété cultivée, la partie de la plante employée, les modes de culture et les procédés de transformation. La teneur en THC des sommités florales de plants femelles non fécondés (sinsemilla) peut osciller entre 10 % et 20 %, tandis que les feuilles de plants ordinaires, c'est-à-dire mâles ou femelles fécondés, en renferment de 1 % à 5 %. Le haschich, qui est en fait la résine pure tirée des sommités florales, peut renfermer jusqu'à 30 % de THC.

Le « joint »

Plus généralement, c'est sous forme de cigarette - ou joint - qu'on prend la marijuana. Sous cette forme, la marijuana procure un effet rapide, presque immédiat, qui peut durer de deux à quatre heures, tandis que cet effet peut prendre de 30 à 60 minutes avant de se manifester lorsqu'elle est absorbée par voie orale, et dure plus longtemps.

Un joint renferme environ 750 mg de cannabis (selon les données de l'Organisation mondiale de la Santé). Suivant la teneur en THC de la marijuana utilisée, un joint fournira donc de 7,5 mg à 225 mg de THC. Les analyses faites à la suite de saisies de marijuana effectuées par les policiers et les douaniers révèlent que la teneur moyenne en THC du cannabis qui circule en ce moment au Canada serait de 10 %. Plus rarement, on consomme le cannabis sous la forme de biscuits comprenant chacun de 25 mg à 50 mg de poudre de cannabis séché, soit l'équivalent de 2,5 mg à 10 mg de THC.

% de THC de
la marijuana

Teneur en
THC d'un joint

1 %

7,5 mg

2,5 %

18,7 mg

3,5 %

26,5 mg

5 %

37,5 mg

10 %

75 mg

15  %

112,5 mg

20 %

150 mg

30 %

225 mg

Source : Santé Canada. Marihuana : Information destinée aux professionnels de la santé. Canada, 2003.

 

Le THC pharmaceutique

Le dronabinol (Marinol®) et le nabilone (Cesamet®), se présentent généralement sous la forme de capsules molles renfermant chacune de 2,5 mg à 10 mg de THC dans un peu d'huile de sésame. La vente sous ordonnance de ces préparations pharmaceutiques est approuvée aux États-Unis et au Canada pour le traitement de la nausée et du vomissement provoqués par la chimiothérapie (dronabinol et nabilone) ainsi que pour stimuler l'appétit chez les sidéens souffrant d'anorexie (dronabinol). Une compagnie pharmaceutique britannique a mis au point un vaporisateur sublingual de THC (Sativex®, un extrait de cannabis) qui est également autorisé au Canada (sous ordonnance) pour soulager les symptômes de la sclérose en plaques.

Recherches

Considérée comme un agent psychoactif, la marijuana semble agir sur le système nerveux central. À la lumière des vertus thérapeutiques que lui attribue la tradition et de l'expérience d'un nombre croissant d'utilisateurs, on a cherché à vérifier son efficacité et à comprendre ses mécanismes d'action. Il se dégage de ces recherches que la plante pourrait être utile pour soulager divers problèmes de santé, mais qu'elle ne convient pas nécessairement à tout le monde et que, à l'instar de tout médicament puissant, les effets indésirables qu'elle provoque chez certains peuvent contrebalancer ses effets curatifs2-6.

La majorité des essais cliniques visant à vérifier l'efficacité thérapeutique du cannabis ont été menés avec des extraits normalisés en tétrahydrocannabinol (THC) qui étaient administrés par voie orale. Il existe de nombreux rapports anecdotiques sur la valeur de la marijuana fumée et les données pharmacologiques dont on dispose portent à croire que ce mode d'administration produit les mêmes effets que le THC pris par voie orale, mais les études dont elle a fait l'objet ne sont généralement pas contrôlées et toutes ne sont pas concluantes. Enfin, sous forme de cigarette, la plante présente des inconvénients évidents pour le système respiratoire.

Efficace Anorexie associée au SIDA. Au Canada et aux États-Unis, le THC synthétique (dronabinol) administré par voie orale est une thérapeutique approuvée pour cette indication. Plusieurs essais à double insu avec placebo ont donné des résultats concluants quant à l’efficacité du THC pour stimuler l'appétit et contrer la perte de poids7,8.

Efficace Nausée et vomissement associés à la chimiothérapie. Au Canada et aux États-Unis, le THC synthétique (dronabinol - Marinol®) administré par voie orale est approuvé pour cette indication. L'analyse des résultats de plus d’une trentaine d’essais cliniques menés auprès de 1 400 sujets sous chimiothérapie permettent de conclure que le THC est plus efficace qu’un placebo pour contrer la nausée et les vomissements8,9. Son efficacité serait même supérieure à celle de la majorité des antiémétiques classiques (sauf dans le cas de l'ondansétron, un nouveau type de médicament10). Il faut toutefois souligner que le THC cause davantage d’effets indésirables que les médicaments classiques : près de 10 % des sujets abandonnaient le traitement en raison des effets indésirables (dépression, hallucinations, paranoîa, hypotension). Les résultats d'autres essais (sans placebo) indiquent que la marijuana fumée aurait des effets similaires à ceux du dronabinol (THC synthétique) pour contrer la nausée et les vomissements10,11.

Efficacité possible Glaucome. Santé Canada rapporte que les résultats d'un essai mené auprès de plus de 300 sujets en bonne santé ont permis de conclure que le THC avait pour effet de faire baisser la pression intra-oculaire d'en moyenne 25 % sur une durée de trois à quatre heures12. Cependant, très peu d'études ont porté sur des personnes atteintes de glaucome, et elles comptaient peu de sujets. De plus, les dosages nécessaires pour obtenir un effet thérapeutique durable sont élevés et risquent d'entraîner des effets indésirables. Toutefois, des chercheurs finlandais signalaient récemment que les médicaments classiques prescrits pour cette maladie n'étaient pas toujours efficaces et que, lorsqu'ils l'étaient, leurs effets bénéfiques diminuaient avec l'usage, tout en causant des effets indésirables parfois intolérables13.

Efficacité possible Sclérose en plaques. Les résultats d'essais cliniques préliminaires menés principalement en Angleterre et aux Pays-Bas indiquent que le THC peut apporter un soulagement notable de certains des symptômes (tremblements, baisse de la mobilité) de la sclérose en plaques et de troubles similaires tels qu'un traumatisme médullaire ou certains autres troubles de la moelle épinière14-17. Un vaporisateur sublingual de THC (Sativex®) est autorisé au Canada, sous ordonnance, pour soulager les symptômes de la sclérose en plaques.

Efficacité incertaine Troubles du mouvement. Bien que des essais cliniques fiables soient encore nécessaires afin de démontrer l'utilité des cannabinoïdes pour le traitement de troubles du mouvement tels que la dystonie, le syndrome de Gilles de la Tourette, la chorée de Huntington et la maladie de Parkinson, des chercheurs estiment que la recherche est prometteuse dans ce domaine18. Des essais cliniques récents tendent à confirmer cette hypothèse, du moins dans le cas du syndrome de Gilles de la Tourette8,19-22. Les auteurs d’une étude publiée en 2004 rapportent en revanche qu’un extrait de cannabis comprenant 2,5 mg de THC ne diminue pas les troubles du mouvement chez les parkinsoniens8.

Efficacité incertaine Douleur. Les résultats d'un essai clinique à double insu, publié en 1975 et mené auprès de 11 sujets cancéreux, ont permis d'établir que des doses de 15 mg et de 20 mg de THC apportaient un soulagement significatif de la douleur. À de tels dosages, les sujets étaient cependant parfois victimes d'effets indésirables (sédation et désorientation)22. Au cours d'un autre essai publié en 1975 et mené par les mêmes chercheurs, on a comparé les effets du THC à ceux de la codéine et d'un placebo auprès de 35 patients cancéreux. Les résultats ont révélé que des doses de 10 mg et de 20 mg de THC étaient respectivement aussi efficaces que des doses de 60 mg et de 120 mg de codéine. À 10 mg, le produit était bien toléré par les sujets tandis qu'à 20 mg, il a causé de la somnolence, des étourdissements, de l'ataxie, une baisse de l'acuité visuelle et même une anxiété extrême chez cinq sujets23. La découverte, en 1988, de récepteurs cannabidoïdes dans le cerveau humain a suscité beaucoup d'intérêt pour les effets analgésiques du cannabis et de ses dérivés. Ces substances pourraient en effet jouer un rôle dans le traitement de la douleur, notamment de la douleur aiguë réfractaire aux traitements habituels24. Bien qu'un certain nombre de personnes souffrant de douleurs chroniques (non reliées au cancer) fument de la marijuana pour soulager leurs maux, les études cliniques contrôlées manquent encore à l'appel à ce chapitre25-27.

Approches non recommandees Santé mentale. Bien que la marijuana procure une sensation d'euphorie, cause de sa grande popularité comme drogue récréative, il semble que son emploi dans le traitement des troubles psychiques pose quelques problèmes majeurs. En plus des problèmes de toxicomanie dont souffrent souvent les utilisateurs, on a remarqué que l'usage de la marijuana à l'adolescence faisait augmenter la prévalence des psychoses à l'âge adulte28. Par ailleurs, les chercheurs ont pu observer que cet usage entraînait une baisse temporaire des facultés cognitives29. La consommation régulière de marijuana ferait augmenter significativement l’incidence de la psychose30. Par conséquent, on hésite encore à considérer les possibilités psychothérapeutiques du THC malgré les espoirs suscités par des résultats d’essais préliminaires, notamment chez des sujets souffrant de trouble bipolaire31.

Précautions

Attention
  • Bien que la marijuana ne cause pas de dépendance physique, l'expérience démontre que les personnes sujettes à la toxicomanie en abusent facilement. La dépendance est rare, mais présente chez les gros utilisateurs32.
Contre-indications
  • Grossesse, allaitement. Il existe un lien statistiquement significatif entre la consommation de cannabis par la mère et l'incidence, chez les enfants, de la leucémie33 et de troubles de l'attention, de l'apprentissage et de la mémoire34,35.
  • Maladies cardiovasculaires. La marijuana a pour effet de faire augmenter le rythme cardiaque, de modifier la tension artérielle, et de diminuer la résistance vasculaire périphérique et la résistance à l'effort physique. Ces effets peuvent être anodins chez les jeunes, mais ils peuvent avoir de lourdes conséquences chez les personnes de plus de 50 ans ou chez celles qui souffrent de problèmes cardiovasculaires36-40.
  • Immunosuppression. Les cannabinoïdes peuvent avoir des effets immunosuppresseurs40.
  • Troubles respiratoires. La fumée de la marijuana a des effets similaires à celle du tabac sur les voies respiratoires (risque accru d’emphysème kystique)41-43.
  • Schizophrénie. La marijuana peut provoquer un épisode psychoïde ou exacerber une psychose existante28,44.
Effets indésirables

 

Bien que les experts s'entendent de plus en plus pour dire que le risque que présente la marijuana pour la santé est faible comparativement, par exemple, à celui du tabac et de l'alcool, il reste que les principaux obstacles à son utilisation comme agent thérapeutique proviennent des effets indésirables qu'elle peut provoquer24.

 

  • Bien que la marijuana procure généralement une sensation d'euphorie, il peut arriver que, chez certaines personnes ou dans des circonstances particulières, cet agréable sentiment laisse la place à la confusion mentale, à la désorientation, à l'anxiété, voire à une extrême détresse psychologique. La consommation de marijuana peut déclencher des troubles paniques, des hallucinations, de la dépression et des troubles émotionnels.
  • Le cannabis altère les perceptions, ce qui peut donner lieu à des phénomènes de type hallucinatoire et compromettre en partie les fonctions cognitives en particulier chez les consommateurs de longue date (24 ans)45,46.
  • Sa consommation peut compromettre les performances psychomotrices : elle altère la capacité de conduire un véhicule automobile sur une période aussi longue que 8 heures47,48.
  • Le THC peut faire diminuer le compte spermatique.
  • La plante modifie également la tension artérielle, provoquant le plus souvent une hypotension plus ou moins prononcée. On a également relevé des cas de tachycardie, de syncope, d’hypertension, de palpitations et d’ischémie myocardique.
  • La marijuana peut causer des nausées, des vomissements, et une rougeur des yeux.
  • Elle peut provoquer des laryngites, diminuer le compte spermatique, abaisser les performances sexuelles et provoquer des menstruations anormales.
  • À hautes doses, soit 20 mg de THC ou plus, elle peut causer la somnolence et un assèchement de la bouche.
  • Il va sans dire que sa fumée, tout comme celle du tabac, est néfaste pour les voies respiratoires. En fait, la consommation régulière de trois à quatre cigarettes de marijuana par jour produit autant de symptômes qu’une consommation de 22 cigarettes de tabac par jour49.

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments
  • Théoriquement, ses effets pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ou suppléments qui agissent sur le système nerveux central (sédatifs et dépresseurs du système nerveux central ou, au contraire, excitants de ce système).
  • Le THC peut augmenter les effets de l’alcool et de la caféine.
Avec des médicaments
  • Peut augmenter l'effet des barbituriques, des sédatifs, des hypnotiques, des amphétamines, des anticholinergiques et des antihistaminiques.
source:passeportsanté.net
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