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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 16:12

Spécial Mincir

S'affiner sans mollir en 8 étapes

Abaca

Ange gardien de notre minceur et atout antimou : dame protéine. La valeur sûre pour se délester du gras sans risquer de finir mince, mais... flasque. C'est une vérité scientifique, les protéines préservent les soubassements de la silhouette - les muscles - en les nourrissant et en ne dégommant que la masse grasse.

Ariane Goldet, Véronique Houguet

  • Le bon dosage quotidien

    1 g par kg de poids.
    Traduction : si vous pesez 65 kg, vous devez consommer 65 g de protéines (volailles, oeufs, laitages, viande, poisson). Vous en trouvez 20 g dans 4 yaourts, 100 g de poisson, 2 oeufs, 8 bâtonnets de surimi ou 1 Carré frais Gervais 0 % (18,2 g).
    Pour parer la fringale de 11 heures, on protéine dès le petit-déjeuner.

  • En dépannage, un sachet

    Ponctuellement, ils remplacent une collation ou un plat.

    On mise sur un minimum de 14 g de protéine par sachet pauvre en sucres et en lipides.
    Les plus gourmands : Crème café façon Opéra agrémentée de copeaux de chocolat de Kot.
    Si vous aimez les toffees, vous aimerez la Crème caramel de Gayelord Hauser.
    En versions salées : Purée provençale de légumes de Protical.
    Le prix de l'originalité revenant sans conteste à l'Irish Coffee sans alcool de Kot.

  • On se remue pendant vingt minutes minimum

    Seule l'endurance compte pour que notre métabolisme tourne à plein régime et commence à brûler nos réserves en sucre afin de garder le rythme.
    Au bout de vingt minutes, lorsque le stock est épuisé, il se sert dans les adipocytes, notre grenier énergétique, accélérant de fait la fonte des capitons.

  • On se remue pendant vingt minutes minimum

    Seule l'endurance compte pour que notre métabolisme tourne à plein régime et commence à brûler nos réserves en sucre afin de garder le rythme.
    Au bout de vingt minutes, lorsque le stock est épuisé, il se sert dans les adipocytes, notre grenier énergétique, accélérant de fait la fonte des capitons.

  • On renonce à la salade-mania

    La salade verte est carencée en protéines.
    L'organisme puise directement dans les muscles. C'est l'assurance de perdre en tonicité et de faire fleurir nos bourrelets.

  • On fait flamber sa lipolyse

    Les brûle-graisses accélèrent le délestage des adipocytes.
    En gélules, un complexe futé d'actifs combinant CLA (acide linoléique conjugué), L-carnitine et chrome : Success Body du lab. Superdiet.
    A retenir également : Oenobiol Minceur Express, Brûle graisse de Juvamine Phyto, 4, 3, 2, 1, Minceur du lab. Arkopharma, Full Minceur System d'Affinex et Brûleur Minceur au café vert de Gerlinéa.
    Faites aussi une orgie de thé vert (Kusmi Tea) : cinq tasses au minimum par jour.

  • On pratique le Power Plate

    Un maximum de muscles en un minimum de temps, à raison de vingt minutes deux fois par semaine.
    On se tonifie "à la carte" en dix séances.
    Indispensable, le coach indique la bonne position, et surtout, les exercices qui vont répondre à des problèmes précis : relâchement des bras, de l'intérieur des cuisses, tonification du ventre et des seins...
    Le principe : on exécute chaque exercice, de trente secondes à une minute, sur un plateau qui vibre.
    Le secret ? Ce plateau, utilisé par les cosmonautes russes pour lutter contre la fonte musculaire, émet des vibrations particulières qui mobilisent à 98 % les fibres musculaires.
    Bémol pour celles qui souffrent de migraines, de problèmes d'oreille interne ou qui portent un stérilet.

  • On s'offre un capteur de graisse

    Ces produits favorisent l'élimination du gras, en le détournant de nos adipocytes. Ultrapuissants, le LipoSan dans XL-S Calories Control du lab. Omega Pharma, Capture graisse de Gayelord Hauser et Formoline L112 des lab. Cermedica.

  •  
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 16:02

Spécial Mincir

Maigrir sans faim avec Slim Data

Corbis

On connaît la musique. Premier jour : on se met au régime, on crève de faim passé 11 heures, on craque à 17 heures et on s'empiffre à 21 heures. Deuxième jour : on culpabilise et on recommence en se jurant de ne plus craquer. Non, nous ne sommes ni coupables ni responsables... C'est notre cerveau, malmené par des années d'anarchie alimentaire, le fautif.
Explications du docteur Yann Rougier, neurobiologiste spécialiste en nutrition et créateur de la méthode de slim-data.

Ariane Goldet, Véronique Houguet

  • On rééduque son appétit

    "L'épanouissement de nos rondeurs est intimement lié à la nature de nos menus. Or notre façon de manger a plus évolué en cinquante ans (raffinage excessif, additifs, colorants, conservateurs, etc.) qu'en cinquante siècles . Notre corps n'ayant pas eu le temps de s'adapter, notre métabolisme neurodigestif s'est progressivement déréglé", déplore le neurobiologiste.

    Résultat : le cerveau s'est mis à réclamer un supplément de nourriture dont il n'a absolument pas besoin, avec, à la clé, des petites chutes de glycémie et des pics anarchiques d'insuline - hormone de stockage des glucides et des graisses.

    Conséquences ? On s'arrondit, et notre centre de la satiété se déconnecte. "On se nourrit trop, au-delà de notre faim, et un quart d'heure après on se demande pourquoi on a tant mangé", observe Yann Rougier. Tout cela parce que ces perturbations neurodigestives déséquilibrent nos neurotransmetteurs (dopamine et sérotonine), censés nous signaler faim et satiété. Ainsi, il faudra trente à quarante minutes après le début d'un repas pour que le centre de la satiété se reconnecte, le temps de reprendre deux ou trois fois des lasagnes...

  •  On oublie les calories

    S'ajoutent à cela nos bourdes alimentaires, qui convertissent nos repas en graisse de réserve. Avec cette méthode, on ne raisonne plus en calories mais en stockage. Pour cela, on se réfère à un nouvel indice alimentaire, l'index minceur slim-data.
    Plus il est bas, moins on stocke et plus on s'affine. Sans oublier de faire de bonnes associations alimentaires pour rééquilibrer nos pics d'insuline et rééduquer notre centre de la satiété.

    Mais il faut aussi compter avec les turbulences des fourneaux. Un même aliment voit son slim-data passer du simple au double selon le mode de cuisson ou sa transformation industrielle : index 45 pour le riz complet et 90 pour le précuit, quasiment du sucre pur... Idem pour les carottes en purée par rapport aux crues

  • On ruse pour moins stocker

    L'index minceur change aussi selon les aliments avalés ensemble : les pâtes suivies d'un fruit relèvent de l'ouragan glucidique.
    Dans le livre du docteur Rougier, on apprend à ruser pour ne pas déclencher un flash insulinique pro-renflouage.
    La pomme, par exemple, est certes peu calorique « mais son sucre passe très rapidement dans le sang, déclenchant un pic d'insuline. Afin d'éviter le piège, on mange un yaourt avant la pomme. Ses protéines ralentissent le passage des glucides. C'est plus de calories, mais on stocke moins malgré tout », se félicite le médecin.
    Idem pour alléger le croissant ou la brioche du dimanche matin, qui accompagne le bol de café, on commence par un yaourt. Et pour un bon plat de pâtes, on amorce par de la volaille ou du poisson. Une fois de plus, les protéines nous sauvent la mise.

  •  

Spécial Mincir

Journée type Slim-Data

Corbis

Perdre des kilos sans compter les calories, sans crier famine ni avoir l'impression de se priver ? C'est la nouvelle méthode minceur de slim-data (indice minceur des aliments)... Et ça marche.

Petit-déjeuner : 1 thé ou 1 café ou 1 tisane (fenouil, anis, menthe-poivrée) sans sucre + 1 tranche de pain complet au levain + 1 yaourt nature + 1 fruit (pamplemousse, orange, kiwi, clémentine) ou 1 petit bol de céréales au son d'avoine + 1 fromage blanc à 20 %.

Collation : 1 thé vert ou 1 tisane + 1 yaourt nature + 1 fruit de saison.

Déjeuner :  salade composée (très légèrement assaisonnée) + lapin à la moutarde ou entrecôte grillée + légumes (fenouil, champignon, épinards, endives, haricots verts…) à volonté + salade d'orange à la cannelle ou saumon en papillote + courgettes à la vapeur + 1 part de tarte aux pommes.

Goûter : 1 thé ou 1 tisane + 1 yaourt ou 1 fromage blanc à 20 % + 1 fruit de saison.

Dîner : plateau de coquillages (sans mayonnaise) + 1 fruit ou 1 fromage blanc avec 1 goutte d'huile essentielle d'orange ou 1 tranche de rôti de bœuf + 1 part de fondue de poireaux sans matières grasses + 1 fruit.



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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 15:40
Adoption internationale : tout ce qui va changer


Corbis

Enfin, Ça bouge ! Grâce à la détermination de Philippe Douste-Blazy, deux avancées coup sur coup : la création de l'Agence Française de l'adoption, qui devrait simplifier le parcours des futurs parents, et la réouverture des procédures au Cambodge, tant espérée depuis trois ans. Enquête et interview.

Catherine Durand

Nouvelles mesures

"Quand j'ai poussé le portail de l'orphelinat, plus de cent gamins de 4 ou 5 ans se sont précipités sur moi. Ils essayaient d'accrocher mon regard, espérant que j'allais les sortir de là, leur offrir enfin une famille." Géraldine Alix, mère adoptive de trois enfants khmers, a des sanglots dans la voix quand elle raconte sa visite, en mars dernier, dans différents établissements de Phnom Penh. Depuis l'arrêt des adoptions par les Américains en 2002, puis les Français en 2003, des centaines d'enfants croupissent dans les orphelinats cambodgiens qui, privés des dons des adoptants, n'arrivent parfois plus à les nourrir.

Longtemps, quand on leur parlait du désespoir des gamins, les technocrates du ministère français des Affaires étrangères nous ont parlé statistiques : "Les chiffres montrent qu'il y a très peu d'enfants officiellement adoptables au Cambodge", soutenaient-ils. "L'été dernier, j'étais dans l'orphelinat où j'ai adopté mon fils aîné, il y a six ans, quand une jeune femme est venue avec son nourrisson. "Prenez mon bébé ! " a-t-elle supplié. Mais le directeur a refusé, comme il ne cesse de le faire avec de nouvelles demandes. Trois jours plus tard, on lisait dans la presse locale qu'un bébé était mort, abandonné dans un fossé à quelques mètres de là. Voilà pourquoi le nombre officiel d'orphelins n'explose pas au Cambodge", s'énerve Géraldine qui, depuis trois ans, se bat avec d'autres pour la réouverture de l'adoption au Cambodge.

La création de l'Agence française de l'adoption

Le 8 juin dernier, Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères, signait avec son homologue cambodgien, Hor Namhong, l'accord de réouverture tant espéré. Pour notre ministre, lui-même père adoptif, "c'est l'une de nos priorités. Face aux difficultés croissantes de l'adoption internationale, nous avons dû optimiser notre dispositif. D'où la création, par la loi du 4 juillet 2005, de l'Agence française de l'adoption (1)."
Certes, c'est un grand progrès mais inutile d'être un brillant statisticien pour saisir que le problème restera difficile à régler. Aujourd'hui en France, 25 000 familles agréées sont en attente d'enfant, mais seules 5 000 d'entre elles ont la chanced'adopter chaque année, dont 4 000 à l'étranger. Il faudrait donc stopper toute nouvelle demande pendant six ans pour satisfaire, déjà, tous les dossiers en souffrance !

D'ailleurs, Yves Nicolin, député UMP et président de la toute nouvelle Afa, prévient : "Nous allons être submergés de demandes. Nous ne débloquerons pas 20 000 dossiers en quelques mois, mais nous serons là pour aider, informer, accompagner tous les adoptants qui n'ont pas trouvé un organisme agréé pour l'adoption (OAA) et ceux à qui lesdits organismes ont claqué la porte au nez." De plus en plus de pays exigent en effet des candidats qu'ils passent par des OAA qui édictent leurs propres critères, refusant par exemple les célibataires ou les plus de 40 ans. "L'Afa est une agence d'Etat, nous n'aurons pas de critères de sélection et tout sera transparent", assure Yves Nicolin.

Une situation délicate

Mais Marie-Hélène Theurkauff, vice-présidente d'Enfance & Familles d'adoption (2), souhaite calmer les enthousiasmes : "Contrairement aux effets d'annonce, nous n'irons pas, hélas, vers plus d'adoptions. Car, le Vietnam mis à part, tous les pays d'origine ont réduit le nombre d'enfants confiés à l'adoption. Il faut donc être honnête et rappeler aux demandeurs que l'agrément n'est qu'un permis d'adopter, et que le projet ne se concrétisera probablement pas."

Une mise en garde vraiment difficile à avaler quand nos écrans de télé déversent des images de famines, de cataclysmes, et que l'Unicef avance le chiffre de 12 millions d'enfants devenus orphelins ces dix dernières années, dont seulement 35 000 à 40 000 sont adoptés chaque année dans le monde ! "D'ailleurs, ne serait-ce qu'en France, nous avons 3 000 pupilles de l'Etat chaque année, dont seulement 1 000 sont proposés à l'adoption, poursuit Marie-Hélène Theurkauff.
Tout ça parce qu'on laisse végéter des gamins pendant des années dans des institutions, dans le seul but de ne pas couper les liens avec leurs parents biologiques, pourtant défaillants et qui, parfois, ne voient leurs enfants qu'une fois par an! Ainsi, au nom des liens du sang - une idéologie très ancrée en France -, ces enfants sont privés de la chance d'avoir une famille, ou bien sont finalement décrétés adoptables bien trop tard, vers 8 ou 10 ans." 

Philippe Douste-Blazy : entretien

Marie Claire : Vous avez signé un accord avec votre homologue cambodgien. Quand la reprise des adoptions dans ce pays sera-t-elle effective ?

Philippe Douste-Blazy : Je ferai tout pour que ce soit le plus vite possible. Pour l'instant, un seul organisme agréé pour l'adoption (OAA) a manifesté sa disposition à oeuvrer au Cambodge. Dans un premier temps, nous estimons à une cinquantaine le nombre d'enfants qui seront adoptés chaque année. Je m'engage à ce que les premiers enfants quittent le Cambodge début 2007.

M. C. : Avec l'annonce de cette réouverture, des centaines de couples ne risquent-ils pas de partir dès demain pour Phnom Penh à la recherche d'enfants dans les orphelinats ?

P. D.-B. : Cette annonce va évidemment susciter de nombreux espoirs. Il s'agit d'une "reprise" certes, mais certainement pas d'un "retour au passé". Cet accord définit des règles posées avec les autorités cambodgiennes.

La première étape sera l'OAA en France, puis la transmission de la demande via notre ambassade à Phnom Penh. Les adoptants ne devront et ne pourront se rendre au Cambodge que sur invitation des autorités khmères après leur acceptation de principe de la proposition d'un enfant, pour le rencontrer et donner ou non leur accord définitif.

Les adoptions individuelles ne seront donc plus possibles - c'est une caractéristique nouvelle de l'adoption internationale: de plus en plus de pays se ferment à l'adoption individuelle.

M. C. : Que va-t-il se passer pour les couples - une quinzaine - qui ont déjà des apparentements avec des orphelins au Cambodge ?

P. D.-B. : Ils pourront adopter ces enfants, et ils seront prioritaires, mais au préalable, ils devront s'adresser aux OAA, ou bien encore passer par l'Afa, qui devrait être en mesure d'intervenir assez rapidement au Cambodge.

M. C. : Un "résident adoption" sera-t-il nommé à l'ambassade pour accompagner les adoptants dans leurs démarches sur place ?

P. D.-B. : Oui. Et c'est une nouveauté. Il est indispensable que l'OAA ait un correspondant sur place, et il est prévu qu'un "référent adoption" soit nommé à l'ambassade de France à Phnom Penh.

M. C. : Va-t-on établir un "coût" défini afin d'éviter d'éventuelles dérives ?

P. D.-B. : Les autorités cambodgiennes fixeront ce coût. Mais je tiens à ce que la contribution soit la même pour tous les adoptants.

M. C. : On a parfois le sentiment que l'adoption internationale gêne les politiques...

P. D.-B. : En matière d'adoption, il n'y a que l'amour qui compte pour les enfants. Ne mettez pas de la politique là où il n'y en a pas. C'est une affaire d'amour, et s'il n'y avait pas d'adoptants, des enfants en seraient à jamais privés.

M. C. : Certes, mais si certains gouvernements ne traitaient pas l'adoption comme la dernière des priorités, moins d'enfants seraient privés d'amour.

Elles ont adopté

Florence Nicolas : "On a tué mon enfant et volé le deuxième."

En 2001, la Roumanie met en place un moratoire interdisant l'adoption internationale jusqu'à la promulgation d'une nouvelle loi. Vingt-quatre familles françaises, qui avaient déjà tissé des liens avec des orphelins roumains, voient leur dossier d'adoption bloqué.
Elles avaient pourtant commencé leurs démarches avant le moratoire, et les autorités roumaines leur avaient laissé entendre qu'elles pourraient prochainement adopter dans le cadre de la nouvelle loi.

C'est le cas de Florence. Pour elle, tout a commencé ce maudit 31 mai 1998.
"J'ai perdu mon fils unique, Nicolas, dans un terrible accident de la route. Sans enfant, la vie n'avait plus d'intérêt. Mon corps ayant été trop abîmé par l'accident pour supporter une nouvelle grossesse, j'ai décidé d'adopter. La première fois que j'ai vu Michel, en 2001, il avait un peu plus de 1 mois. Il était dans les bras de Mioara, sa tutrice officielle. Sa mère s'était enfuie de la maternité de Ploiesti après l'accouchement.

Depuis le 30 mars 2002, j'ai passé quinze jours par mois en Roumanie pour l'élever Je laissais d'ailleurs 8 Euros par jour à Mioara pour ses besoins. Michel lui-même est venu deux fois en France, où il a fait la connaissance de sa future famille française. Le 18 juin 2003, j'ai obtenu l'agrément pour adopter. Nous l'attendions pour décembre. Mais le 24 août 2004, catastrophe ! Michel a été adopté par un couple roumain. C'est mon "amie" Mioara qui le leur a présenté... On m'a donc volé mon deuxième fils."

Depuis janvier 2005, la Roumanie s'est dotée d'une législation très restrictive. Les familles françaises dont les démarches d'adoption ont été brutalement bloquées ne se résignent pas et comptent sur le ministre des Affaires étrangères pour convaincre les autorités roumaines de laisser amener en France ces enfants qui ont peu de chance d'être adoptés sur place, rares étant les Roumains qui peuvent s'offrir ce «luxe».

Véronique Geoffroy : "La rencontre parents/enfant est merveilleuse."

"Je vis et travaille depuis dix ans au Rwanda. Je suis intermédiaire bénévole pour les couples d'adoptants. J'ai découvert par hasard l'orphelinat Home of Hope, tenu par les soeurs de Mère Teresa. Il est le seul à Kigali à posséder une pouponnière : 100 gamins de moins de 6 ans, dont beaucoup de nourrissons.

Abandonnés dans la rue et ramassés par la police, ou à l'hôpital, ce sont les enfants dela pauvreté, du sida, du viol des petites bonnes ; environ 20 % d'entre eux sont séropositifs. Après le génocide, l'adoption est théoriquement impossible au Rwanda, mais depuis deux ans, les procédures individuelles s'accélèrent : 5 enfants sont partis en 2005, 27 vont partir cette année.

Aujourd'hui, je m'occupe de leurs dossiers. Le gouvernement, qui prépare une loi, aimerait que les adoptants restent trois mois sur place, le temps de la procédure. Actuellement, quand le dossier est prêt, les parents ne restent qu'une semaine, paient environ 250 Euros de frais et font un don à l'orphelinat. Il faut savoir qu'il est très rare qu'un Rwandais adopte un enfant inconnu, car ici un gosse abandonné est stigmatisé. Pour l'instant, l'adoption internationale se fait au compte-gouttes, et comme je suis seule et débordée, je ne prends plus de dossiers.

Mais je dois avouer que c'est toujours merveilleux d'assister à la rencontre des parents et de leur enfant. Je suis cachée derrière l'appareil photo et je pleure... Les soeurs qui adorent les enfants sont très sereines quant au choix des parents adoptifs. Elles lisent leurs fax, regardent leurs photos, prient, et Dieu guide leur choix."

Propos recueillis par Corine Goldberger et Catherine Durand

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 13:53
G_cannellonis_red.jpg

Corbis

Cannellonis à la florentine

Se faire plaisir à table, c'est normal. Mais s'asseoir devant son assiette sans remords, en sachant qu'on a affaire à un plat complet et équilibré, c'est encore mieux.

 

  • Simple

  • Abordable

  • Pour 4 personnes

  • 20 min

  • 15 min

  • 286 calories par personne

 

  • 300 g de filet de lieu
  • 12 cannellonis secs à farcir (vendus au rayon des pâtes)
  • 1/2 litre de lait demi écrémé
  • 40 g (environ 2 cuillères à soupe bombées) de Maïzena
  • 500 g d'épinards en branches surgelés
  • 40 g de gouda
  • 1 bouquet garni
  • noix de muscade râpée
  • sel
  • poivre

 

Faites cuire les épinards en branches avec un peu de sel fin au four micro-ondes (selon l'indication portée sur le sachet). Délayez la Maïzena dans un peu de lait demi-écrémé froid. Portez le reste de lait - avec le bouquet garni, du sel et du poivre - à frémissement, puis déposez-y le lieu et laissez-le cuire 4 min sans faire bouillir. Retirez-le à l'aide d'une écumoire et laissez-le tiédir puis émiettez-le. Au lait qui a servi pour la cuisson du poisson, ajoutez la Maïzena délayée et, sur feu doux, remuez au fouet jusqu'à épaississement de la sauce. Poivrez en fin de cuisson et ajoutez une pincée de noix de muscade. Mélangez le poisson émietté avec la moitié des épinards cuits et la moitié de la sauce. Remplissez les cannellonis avec cette préparation. Préchauffez le four à 200° C (th. 6 environ). Huilez un plat à gratin à l'aide d'un pinceau. Déposez le reste des épinards dans le fond du plat et posez dessus les cannellonis farcis. Versez le restant de sauce et saupoudrez de gouda râpé. Enfournez le plat et laissez-le cuire environ 15 min jusqu'à ce qu'il soit gratiné.

Pour que ces cannellonis composent un menu parfaitement équilibré, proposez en dessert un fruit frais de saison, pour son apport en vitamine C. Et contrairement aux idées reçues édictées dans les régimes amaigrissants, il n'est pas déconseillé de terminer le repas par un fruit cru. Sauf pour les personnes qui ont du mal à le digérer, surtout le soir.

Solveig Darrigo

G_pouletcurry_red.jpg

Corbis

Fricassée de poulet au curry

Se faire plaisir à table, c'est normal. Mais s'asseoir devant son assiette sans remords, en sachant qu'on a affaire à un plat complet et équilibré, c'est encore mieux.

 

  • Simple

  • Abordable

  • Pour 4 personnes

  • 15 min

  • 15 min

  • 166 calories par personne

 

  • 400 g d'escalopes de poulet
  • 2 oignons
  • 1 pomme (type Granny Smith ou Canada ou Reinette)
  • 1 c. à soupe d'huile d'olive
  • 1/4 litre de bouillon de volaille dégraissé (soit 1 c. à café de bouillon en poudre)
  • 1 c. à soupe de curry en poudre
  • 1 petite boîte de pulpe de tomates
  • 1 c. à soupe de coriandre fraîche ciselée
  • 1/2 pot de yaourt brassé ou velouté
  • sel
  • poivre

 

Coupez les blancs de volaille en lanières, séchez-les dans du papier absorbant et saupoudrez-les de curry. Rincez, séchez et coupez la pomme en petits dés, sans ôter sa peau. Epluchez les oignons, coupez-les en deux puis émincez chaque moitié. Préparez le bouillon de volaille en mélangeant la poudre à 25 cl d'eau bouillante. Dans un wok ou une sauteuse, faites chauffer l'huile d'olive et mettez-y à revenir les oignons émincés. Quand ils commencent à colorer, ajoutez les lanières de poulet, les dés de pomme et laissez dorer 5 min. Salez seulement maintenant (mis trop tôt, le sel gênerait la bonne coloration des aliments). Ajoutez le bouillon de volaille dégraissé et la pulpe de tomates. Couvrez le wok (ou la sauteuse) et laissez mijoter 10 min. Enlevez le couvercle et poursuivez la cuisson sur feu plus vif jusqu'à ce que la sauce épaississe un peu. Incorporez alors le yaourt velouté en baissant le feu. Rectifiez l'assaisonnement. Parsemez de coriandre au dernier moment, mélangez et servez chaud.

Accompagnez cette fricassée de poulet au curry d'un riz parfumé (basmati, thaï...) : il fournira un nécessaire complément en glucides complexes (amidon), à assimilation lente. Pour le dessert, servez une salade de fruits exotiques (kiwis, ananas, litchis...), intéressante pour son apport en fibres et en vitamine C, agrémentée d'un yaourt ou de fromage blanc, très utiles pour leur taux de calcium.

Solveig Darrigo

G_cabillaud_papillote_red.jpg

Corbis

Papillote de cabillaud méditerranéenne

Quand le poisson se glisse dans une papillote avec des légumes méditerranéens, il s'enrichit de leur saveur et se passe de sauce. Vous ne vous sentirez pas privé non plus !

 

  • un peu délicat

  • abordable

  • Pour 4 personnes

  • 20 min

  • 40 min

  • 344 calories par personne

 

  • 4 dos de cabillaud de 120 g chacun
  • 2 courgettes
  • 1 petite aubergine
  • demi poivron vert
  • demi poivron rouge
  • 1 gousse d'ail
  • 1 oignon
  • 2 tomates
  • 2 cuil. à soupe d'huile d'olive
  • 200 g de riz blanc étuvé
  • 2 brins de thym
  • sel
  • poivre
  • 4 pincées de fleur de sel de Guérande.

 

Epluchez et émincez l'oignon. Epluchez l'ail et pressez-le. Lavez les poivrons, les courgettes, les tomates et l'aubergine. Coupez les courgettes en fines rondelles. Coupez l'aubergine en petits cubes sans la peler ni la faire dégorger. Pelez les poivrons à l'aide d'un couteau économe et coupez-les en lanières. Coupez les tomates en quartiers et épépinez-les à l'aide d'une petite cuillère. Préchauffez le four à 200°C. Dans une cocotte anti-adhésive, chauffez l'huile d'olive et faites revenir l'oignon et l'ail, puis, séparément, les courgettes, l'aubergine et en dernier les poivrons. Réservez les légumes au fur et à mesure dans un plat. Ensuite, remettez-les tous ensemble et ajoutez les tomates. Salez, poivrez, parsemez de thym et laissez cuire 15 minutes à couvert. Découpez 4 feuilles de papier aluminium et déposez sur chacun de la ratatouille puis le dos de cabillaud. Assaisonnez avant de bien replier les feuilles sur elles-mêmes, de façon hermétique. Faites cuire les papillotes pendant 10 min. au four. Pendant ce temps faites cuire le riz blanc étuvé à l'eau bouillante salée et égouttez-le sans le rincer. Servez les papillotes ouvertes, ajoutez une pincée de sel de Guérande sur le poisson et posez le riz chaud.

Ce plat garni de légumes et de féculent dispense de la présence de pain et d'une entrée de légumes. Passez directement au dessert, et mangez par exemple un fromage blanc avec des prunes, pour le complément de calcium et de vitamine C.

Solveig Darrig

 

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 11:16
RETROUVEZ OU CONSERVEZ
UN BON EQUILIBRE ALIMENTAIRE


Comme les enfants, les adultes doivent adopter
un
bon équilibre alimentaire.


Notre alimentation doit être variée, équilibrée
et adaptée à notre rythme de vie.


Pour une activité moyenne, l'alimentation doit apporter :
1800 à 2000 kcalories/ jour chez la femme adulte.
2200 à 2500 kcalories/ jour chez l'homme adulte.


Le petit déjeuner

A calories égales faites le bon choix !!!

Le matin, prenez le temps
d'un bon petit déjeuner !

Si vous n'avez ni le temps ni l'envie
de manger au réveil,
emportez au travail de quoi faire
une vraie collation
en milieu de matinée.
 
Evitez les gateaux
mangés sur le pouce.


Même s'ils ne prennent pas un gros volume,
ils apportent autant de calories
qu'un petit déjeuner complet
et sont malheureusement pleins
de matières grasses et de sucres rapides
qui vont rapidement se mettre en réserve
là où vous ne le souhaitez pas !

Le petit déjeuner doit couvrir 25%
de nos besoins énergétiques de la journée.


Voici l'heure du déjeuner

Que choisirez-vous ?
Pas toujours le temps de faire un vrai repas ? Attention, le repas léger n'est pas toujours
celui que l'on croit !!!

Méfiance, méfiance ...
Pas plus de calories que la quiche
mais tellement mieux équilibré !!!

Ne vous privez pas d'un aussi bon repas.

Ces 2 repas à 600 kcalories sont un bon exemple.
Le 1er semble bien moins copieux que le 2ème
et pourtant : Il est tellement plus riche en lipides (matières grasses)
qu'il favorisera la mise en réserve des graisses, la prise de poids
et donnera faim dans l'après-midi.

Une pause goûter

ne vous trompez pas ...
Même si ce goûter semble trop copieux,
il n'apporte pas plus d'énergie
que le suivant.

Faites le bon choix !
Non, vous ne faites vraiment pas
le meilleur choix.
Voilà un plaisir que vous risquez
de payer très cher !

Beaucoup trop de lipides et
les kilos s'installent ...

Le goûter n'est pas un vrai repas.
Juste une petite pause avant le dîner.


Le repas du soir

n Dinette ou dîner ?
   
Juste une petite faim en rentrant du travail,
pas très envie de cuisiner ...

Attention !!!
Ce tout petit repas est très riche
en matières grasses.
Il apporte autant de lipides
que 3 cuillères à soupe d'huile.
Prenez le temps de vous préparer
un véritable dîner.

Manger 15 à 20 minutes plus tard
est préférable à
un repas mal équilibré !

Préservez votre "Capital Santé"

Un dîner léger et bien équilibré
facilitera votre digestion
et permettra un sommeil de meilleur qualité.

 

D'UNE FEMME ADULTE
Commencez la journée par un grand verre d'eau fraîche.
Elle hydrate votre organisme
et réveille votre intestin en douceur.

Petit déjeuner

Ce repas devrait couvrir
1/4 des besoins énergétiques de la journée

   
   Un laitage

1 yaourt nature
ou 1 bol de lait 1/2 écrémé
ou 100 g de fromage blanc à 20% de matières grasses
+ 1 cuillère à café de miel ou de sucre

    Des céréales
50 g de céréales complètes
ou 60 g de pain + 2 cuillères à café de beurre frais + 2 cuillères à café de confiture

    Un produit frais
1 fruit frais
ou 150 ml de jus de fruit sans sucre ajouté


Déjeuner
Matières Grasses ajoutées :1 cuillère à soupe d'huile
ou margarine


   Une entrée
Crudités de préférence,
charcuterie ou feuilletés sont à limiter à 1 fois par semaine

   Un plat principal

200 g de féculents accompagnés ou non de légumes cuits
100 à 150 g de viande ou poisson ou 2 oeufs

    Un laitage
1 portion de fromage (30 g)
ou 1 yaourt nature

    Du pain
40g de pain

    Un dessert
1 beau fruit

Goûter
      Juste une pause avant le dîner,
il ne doit pas être trop copieux.

Si vous ne goûtez pas,
répartissez son contenu entre les autres repas.

    Une boisson
une tasse de thé ou café léger

    Un laitage

1 yaourt ou autre laitage nature

    Un produit frais

1 beau fruit
ou 200 ml de jus de fruit

    

Dîner
Matières Grasses ajoutées : 1 cuillère à soupe d'huile
ou margarine
  
   Une entrée de légumes cuits ou crus
1 assiette de crudités
ou 2 louches de potage de légumes

   Un plat complet
1 assiette de légumes verts
accompagnés de 150 g de féculents ou 60 g de pain
100 à 120 g de viande ou poisson


   Un laitage
1 yaourt nature
ou 1 portion de fromage selon le déjeuner

   Un dessert
1 fruit
Boisson
     
1,5 litre d'eau minimum par jour
   
  Boissons alcoolisées
Il est recommandé de ne pas dépasser 200 ml de vin par jour.

JOURNEE "EQUILIBRE"
D'UN HOMME ADULTE
Commencez la journée par un grand verre d'eau fraîche.
Elle hydrate votre organisme
et réveille votre intestin en douceur.

Petit déjeuner

Ce repas devrait couvrir
1/4 des besoins énergétiques de la journée

   
   Un laitage

1 yaourt nature
ou 1 bol de lait 1/2 écrémé
ou 100 g de fromage blanc à 20% de matières grasses
+ 2 cuillères à café de miel ou de sucre

    Des céréales
70 g de céréales complètes
ou 100 g de pain + 3 cuillères à café de beurre frais + 3 cuillères à café de confiture

    Un produit frais
1 beau fruit frais
ou 200 ml de jus de fruit sans sucre ajouté


Déjeuner
Matières Grasses ajoutées :1 cuillère à soupe d'huile
ou margarine


   Une entrée
Crudités de préférence,
charcuterie ou feuilletés sont à limiter à 1 fois par semaine

   Un plat principal

200 g de féculents accompagnés ou non de légumes cuits
120 à 160 g de viande ou poisson ou 2 oeufs

    Un laitage
1 portion de fromage (50 g)
ou 1 yaourt nature

    Du pain
60g de pain

    Un dessert
1 beau fruit

Goûter
Juste une pause avant le dîner,
il ne doit pas être trop copieux.

Si vous ne goûtez pas,
répartissez son contenu entre les autres repas.

    Une boisson
une tasse de thé ou café léger

    Un laitage

1 yaourt nature

    Un produit frais

1 beau fruit
ou 200 ml de jus de fruit

    

Dîner
Matières Grasses ajoutées :1 cuillère à soupe d'huile
ou margarine
  
   Une entrée de légumes cuits ou crus
1 assiette de crudités
ou 3 louches de potage de légumes

   Un plat complet
1 assiette de légumes verts
accompagnés de 150 g de féculents
120 à 140 g de viande ou poisson


   Du pain
60g de pain

   Un laitage
1 yaourt nature
ou 1 portion de fromage selon le déjeuner

   Un dessert
1 beau fruit
Boisson
     
1,5 litre d'eau minimum par jour
   
  Boissons alcoolisées
Il est recommandé de ne pas dépasser 300 ml de vin par jour.

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 16:05
POUR EN FINIR
AVEC LA CELLULITE


Voici mes solutions
pour ne plus faire partie des 98 %
des femmes qui ont de la cellulite ...


Qu'est-ce que la cellulite ?

Sous l'influence des oestrogènes (hormones féminines)
et d'une alimentation deséquilibrée,
les cellules graisseuses (
adipocytes) sous-cutanées
se gorgent de lipides et compriment les vaisseaux sanguins et lymphatiques.

La cellulite s'installe ...
et favorise une inflammation des tissus (peau douloureuse au toucher),
une mauvaise circulation et de la rétention d'eau.
Pincez votre peau entre le pouce et l'index, elle prend un aspect capitonné
caractéristique de la "peau d'orange".

Stratégie anticellulite !

I- Je sélectionne
mon alimentation

+ de Volailles et de poissons :
Riches en protéines et pauvres en lipides saturés, ils nourrissent les muscles et limitent le stockage des mauvaises graisses et du cholestérol.
+ de Fruits et de légumes :
Riches en vitamines, minéraux et fibres, ils dynamisent le corps et apportent des glucides (sucres) qui se stockent peu.
+ d'Eau :
Riche en minéraux, elle hydrate notre peau et favorise le drainage et l'élimination des toxines de notre corps. Buvez au moins 1,5 litre d'eau par jour, surtout s'il fait chaud !

 - de Sel :
Indispensable à notre organisme, son excès favorise néanmoins la rétention d'eau. Prenez simplement l'habitude de ne jamais resaler et limitez les conserves et les plats cuisinés tout prêts.
 - de Féculents et de pain :
Riches en glucides dits "lents", ils se stockent systématiquement dans nos muscles et ralentissent ainsi l'utilisation de nos graisses de réserve.
Conservez-les le matin et le midi mais banissez-les le soir, l'action anticellulite en sera renforcée.

 - de Graisses saturées :
Responsables des maladies cardiovasculaires, elles se stockent facilement dans les adipocytes.
Diminuez leur consommation en supprimant fromages, charcuteries et tous les biscuits du commerce.


0 Sucre ajouté :
Inutile au fonctionnement de l'organisme et souvent consommé en plus de notre alimentation de base, il se transforme immédiatement en graisses et se stocke aussitôt dans les cuisses et les fesses.
0 grignotage :
Salés ou sucrés, les grignotages déstructurent notre équilibre alimentaire.
Ils sont souvent trop riches en lipides (chocolat, gâteaux secs, fromage, charcuteries
...) et se mettent en réserve aussitôt avalés.
Un seul conseil, bannissez-les !

2 semaines de menus anticellulite
... je fonds et mon corps se lisse...
semainen°1
semainen°2


II- Je me détends et je bouge plus

     Le stress dérègle nos hormones. Plus tendues, nous mangeons vite et grignotons plus. Notre corps transforme le tout en graisse et la cellulite s'installe ...
     Prenez du recul. Détendez-vous et dormez au moins 8 heures par nuit.
  
     Pour les plus courageuses :
Mettez-vous au sport, mais pas n'importe quel sport !!!
Choisissez un sport d'endurance qui brûle les graisses tout en activant la circulation. Marche, natation, jogging, vélo sont les champions anticellulite.

Marche : 300 kcalories/heure, 2 heures par semaine ou 20 minutes chaque jour
Natation, aquagym : 400 kcalories/heure, 45 minutes 1 à 2 fois par semaine
Jogging : 500 kcalories/heure, 45 minutes 1 à 2 fois par semaine
Vélo : 600 kcalories/heure, 90 minutes 2 fois par semaine ou 30 minutes 1 jour sur 2

   III- Je prends soin

         de mon corps


1- Sous la douche, frictionnez doucement votre corps avec un gant de crin et un savon doux pour activer la circulation et améliorer ainsi la pénétration future de votre gel minceur.
2- Massez-vous ensuite au jet d'eau frais en faisant des mouvements circulaires. Partez d'un genou et remontez doucement jusqu'au ventre, faites chaque jambe l'une après l'autre puis passez aux fesses.
Ce massage rafermira et assouplira votre peau.

3- Après vous être essuyée, appliquez votre gel minceur.

    Gel minceur triple action
Minceur : diminue la cellulite en traitant les capitons douloureux.
Drainage : combat la rétention d'eau et élimine les oedèmes.
Fermeté : lutte contre le relâchement cutané.

Conseil d'utilisation : 1 application matin et soir, votre peau sera plus lisse et moins sensible après 6 semaines d'applications assidues.


Compléments Santé conseillés

     Drainophytol + Oligoveine
Luttent activement contre la cellulite et la rétention d'eau
tout en combattant les oedèmes et en stimulant la circulation veineuse.
Conseils d'utilisation : Ces 2 solutions de plantes sont à associer dans 1 litre d'eau et à boire dans la journée.


     Formincil
Ce brûleur de graisses est particulièrement conseillé pour stimuler la perte de poids. Formincil est actif dès les premières prises et agit directement dur les graisses de réserve même les plus anciennes (fesses et cuisses).
Conseils d'utilisation : 2 gélules matin et midi avant les repas.


     Nutrisol C2
Stimule l'élimination de la cellulite en bloquant la mise en réserve des sucres.
Conseil d'utilisation :
1 cuillère à café dans un peu d'eau le matin à jeun.

     Alpha-Oméga
Stimule la perte de cellulite
en limite la mise en réserve des graisses alimentaires.
Conseil d'utilisation : 2 à 3 capsules par jour au cours d'un repas.

Tous les compléments sélectionnés proviennent des Laboratoires OligoSanté (Paris

 

                                                            2 semaines de menus anticellulite
                                                           

                                                      

Semaine anticellulite n°1
LUNDI
MARDI

Petit déjeuner
30 g de pain aux céréales
thé ou café léger sans sucre
1 yaourt nature à 0% MG
1 orange


Déjeuner
Salade composée :
2 cs riz + 2 tomates + salade verte
100 g de crevettes roses + 2 cc H
1 pêche

Goûter

thé ou café léger sans sucre

Dîner
Concombre au fromage blanc à 0% MG
2 tranches de blanc de poulet
100g fromage blanc 0% nature

Petit déjeuner
thé ou café léger sans sucre
30 g de céréales nature
150 ml lait 1/2 écrémé
1 kiwi
 

Déjeuner
Brocolis + curry + 1 cs C
120 g merlan + citron vert
1 yaourt 0% nature
1 poire

Goûter

thé ou café léger sans sucre

Dîner
Courgettes vapeur + 1cs Cr
100 g de steak haché à 5% MG
100g fromage blanc 0% nature
MERCREDI
JEUDI

Petit déjeuner
2 biscottes + 1 cc Ba
100 g fromage blanc à 0%

thé ou café léger sans sucre

10 cerises

Déjeuner
Radis roses + 1 cc Ba
200 g de haricots verts
120 g de dés de jambon
1 yaourt nature

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
120 g d'escalope de poulet
fenouil vapeur + 1 cs C
100g fromage blanc 0% nature

Petit déjeuner
30 g de pain + 1 cc Ba
thé ou café léger sans sucre
100g fromage blanc 0% nature
1 orange

Déjeuner
1/4 de melon
1 pomme de terre + épinards + 1 cs Cr
120 g de rumsteak
1 yaourt nature

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
Salade de tomates + 1 cc H
2 brochettes de dinde

100g fromage blanc 0% nature
VENDREDI
SAMEDI

Petit déjeuner
thé ou café léger sans sucre
30 g de céréales nature
150 ml lait 1/2 écrémé
1 kiwi

Déjeuner
200 g de haricots verts + 1 cc Ba
120 g de cuisse de dinde grillée
1 yaourt nature


Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
Filet de merlan + citron
Ratatouille + 1 cc H
100g fromage blanc 0% nature

Petit déjeuner
thé ou café léger sans sucre
1 pain au lait
100 ml de jus de fruit

1 yaourt nature

Déjeuner
1 pomme de terre au four + 1 cs Cr
120 g de steak

1 yaourt 0% aux fruits

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
120 g de foies de volaille+ vinaigre
Salade verte + 1 cc H
1 yaourt à 0% aux fruits
DIMANCHE
Explication
des abréviations

Petit déjeuner
100 g de fromage blanc à 0%
thé ou café léger sans sucre
1/2 melon


Déjeuner ou Dîner
Ce que vou voulez
en quantité raisonnable


Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner ou Déjeuner
Coeurs de céleri + 1 cc B
2 tranches de jambon
100g fromage blanc 0% nature

cc = cuillère à café
cs = cuillère à soupe
MG = Matières grasses
ss MG = sans MG ajoutées
Cr = Crème fraîche à 30% MG
Ca = Crème fraîche à 15 % MG
H = Huile
B = Beurre
M = Margarine
Ba = Beurre allégé à 41% MG
Ma = Margarine allégée à 41% MG

 
 
 
 
 
   

Semaine anticellulite n°2
LUNDI
MARDI

Petit déjeuner
2 biscottes au blé complet
thé ou café léger sans sucre
1 yaourt nature
1 tranche de melon

Déjeuner
120 g de blé + 2 tomates + 1 cc H
120g de dés de jambon
1/2 pamplemousse


Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
Ratatouille
escalope de poulet + 1 cs Cr

100g fromage blanc 0% nature

Petit déjeuner
thé ou café léger sans sucre
40 g de céréales
150 ml de lait 1/2 écrémé

120 ml de jus de fruit

Déjeuner
1/2 melon
salade verte +
1 cc H
150 g de steak grillé
2 abricots

Goûter

thé ou café léger sans sucre

Dîner
Brocolis + 1 cc H
1 boite de thon au naturel

100g fromage blanc 0% nature
MERCREDI
JEUDI

Petit déjeuner
3 biscottes + 1 cc Ba
1 yaourt nature
thé ou café léger sans sucre
200 g de fraises + framboises

Déjeuner
150g de semoule
2 oeufs sur le plat

salade verte + 1 cc H
1 kiwi

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
120 g de dés de jambon
salade de mâche + 1 cc H
1 yaourt à 0% aux fruits

Petit déjeuner
40 g de pain + 1 cc Ba
thé ou café léger sans sucre
2 petits Suisses à 0% nature
1/2 banane

Déjeuner
1 tomate
200 g de haricots verts+ 1cc B
120 g de steak de cheval
1 nectarine

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
Courgettes vapeur + 2 cs Cr
brochettes de poisson

100g fromage blanc 0% nature
VENDREDI
SAMEDI

Petit déjeuner
2 biscottes + 1 cc Ba
thé ou café léger sans sucre
1 yaourt nature à 0% MG
1 mangue


Déjeuner
1 tranche de cabillaud
blancs de poireaux + 1 cs Cr

1/4 de melon

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
Concombre + 1cs Cr + menthe
2 tranches de truite fumée
100g fromage blanc 0% nature

Petit déjeuner
1 pain au lait
100 g de fromage blanc à 0% MG
thé ou café léger sans sucre

1 orange

Déjeuner
150 g de pâtes fraîches + 1 cc B
lapin à la moutarde

1 pêche

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
Brochettes de volaille
poêlée de légumes
1 yaourt nature
DIMANCHE
Explication
des abréviations

Petit déjeuner
1 yaourt nature
2 fruits frais

Déjeuner
Ce que vous voulez
raisonnablement

Goûter
thé ou café léger sans sucre

Dîner
Cuisse de poulet grillé
Epinards + 1 cs Cr
100g fromage blanc 0% nature

cc = cuillère à café
cs = cuillère à soupe
MG = Matières grasses
ss MG = sans MG ajoutées
Cr = Crème fraîche à 30% MG
Ca = Crème fraîche à 15 % MG
H = Huile
B = Beurre
M = Margarine
Ba = Beurre allégé à 41% MG
Ma = Margarine allégée à 41% MG

* recette kilo-diet

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 17:58
Obésité vu par la médécine
 
 
Portrait d'un obèse par un artiste italien de XVIIe siècle.
Portrait d'un obèse par un artiste italien de XVIIe siècle.

L'obésité est un terme médical concernant une caractéristique physique caractérisé par une masse adipeuse plus importante que la plupart des gens, répartie de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme.

Elle peut avoir des répercussions importantes sur la santé de l'individu. Sa prévention est un problème de santé publique.

Définition

Les graisses (lipides), comme les sucres (glucides), servent à stocker l'énergie dans le corps. Les sucres fournissent une énergie utilisable rapidement, les graisses permettent de stocker beaucoup d'énergie dans peu d'espace.

La graisse est stockée dans des cellules appelées lipocytes ou adipocytes. En cas de stock important, on distingue deux situations :

  • le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse et grossissent
  • l'obésité : lorsque les adipocytes arrivent à saturation, ils se multiplient.

Les évaluations courantes de l'obésité font intervenir la masse (que l'on appelle généralement de manière impropre le « poids ») et la taille : une personne qui pèse 100 kg n'aura pas la même corpulence si elle mesure 2 m plutôt que 1,60 m.

Le principal indicateur de mesure utilisé est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la morphologie de l'individu.

Pour les adultes, l'indice de masse corporelle est égal à la masse (exprimée en kilogrammes) divisée par le carré de la taille de la personne (en mètre) :

IMC = {masse over taille^2}
  • Un IMC entre 18,5 et 25 est considéré comme normal chez un adulte.
  • Entre 25 à 30, on parle de surpoids (surcharge pondérale).
  • Au-delà de 30, on parle d'obésité.
  • De 35 à 40, on parle d'obésité sévère et, au-delà de 40, d'obésité morbide.

Il existe également un autre indicateur de surpoids : le rapport tour de taille/tour de hanches. Il doit être inférieur à 1 chez l'homme et à 0,8 chez la femme.

Il faut aussi savoir que la masse de graisse se répartit différemment chez les hommes et les femmes. Elle représente 10 à 15 % du poids corporel de l'homme et 20 à 25 % du poids de la femme. Elle s'accumule généralement sur l'abdomen et le thorax chez l'homme, sur les hanches et les cuisses chez la femme. Dans les deux cas, le surpoids est néfaste car il entraîne principalement des problèmes cardio-vasculaires chez l'homme et articulaires chez la femme.

Quelques chiffres [modifier]

En 2004, l'obésité touche 300 millions de personnes dans le monde. Selon le professeur Barry Popkin, de l'université de Caroline du Nord, ce chiffre serait plutôt de 800 millions en 2006[1]

Pays développés [modifier]
Histogramme comparant le pourcentage de personnes obèses dans les pays membre de l'OCDE en 2000-2001 .
Histogramme comparant le pourcentage de personnes obèses dans les pays membre de l'OCDE en 2000-2001 .

Tableau statistique : surpoids et obésité dans quelques pays[2]

payssurpoidsdont obésitépopulation totale
États-Unis 193 millions (65,7 %) 89,8 millions (30,6 %) 300 millions
Mexique 64,8 millions (62,3 %) 25,1 millions (24,2 %) 104 millions
Royaume-Uni 37 millions (62 %) 13,7 millions (23 %) 59,7 millions
Australie 11,7 millions (58,4 %) 4,4 millions (21,7 %) 20,1 millions
République Slovaque 3,1 millions (57,6 %) 1,2 million (22,4 %) 5,4 millions
Grèce 6,3 millions (57,1 %) 2,4 millions (21,9 %) 11 millions
Nouvelle-Zélande 2,2 millions (56,2 %) 0,8 million (20,9 %) 4 millions
Canada 15,6 millions (47,4 %) 4,9 millions (14,9 %) 33 millions
France 23,2 millions (37,5 %) 5,8 millions (9,4 %) 62 millions

En France, en 1965, seulement 3 % des enfants en âge scolaire étaient obèses selon l'IMC ; ils sont 25 % en 2004, 26 % au Canada[3] et 16 % aux États-Unis[4]. L'obésité de l'enfant est un problème majeur : acquise avant 5 ans, elle persiste à l'âge adulte.

Une étude de la Direction régionale des affaires sociales (DRAS) datant de 2002 et menée en région parisienne permet d'affiner ce constat : 6,2 % des élèves de grande section (4 à 5 ans) scolarisés en école publique souffrent d’une obésité de degré I et 3,3 % de degré II. 11,8 % des enfants de réseaux d'éducation prioritaire (REP, populations défavorisées), contre 8,7 % de la population globale, sont atteints d’obésité de degré I ; 4,5 % contre 2,9 % de degré II.

Consommation de calories par personne et par jour (2000-2002)[5]
RangPaysNombre
de calories
1 États-Unis
3 790
2 Portugal 3 750
3 Autriche 3 740
4 Italie 3 690
5 Grèce 3 690

Pays en voie de développement [modifier]

On dénombre 115 millions d'obèses dans les pays en voie de développement ; on a paradoxalement des personnes souffrant à la fois d'obésité et de malnutrition. Ceci s'explique, en partie, par deux phénomènes :

  • la chute du cours mondial du sucre ;
  • la fabrication d'huile est une activité subventionnée par les États dans nombre de ces pays ;

l'huile et le sucre sont ainsi les denrées les moins chères, ce qui n'empêche évidemment pas les personnes de souffrir aussi de carences en protéines, vitamines, oligo-éléments, etc.

De toute façon l'obésité est une forme de malnutrition.

En 2002, la Chine connaît une importante obésité (2,6% de la population à un IMC supérieur ou égale à 30) et de surpoids en général (14,7% de la population à un IMC supérieur ou égale à 25), qui touche ainsi environ 215 millions de chinois. Le problème est principalement présent chez les jeunes (entre 7 et 18 ans) où il connaît une très forte augmentation, de l'ordre de 28 fois entre 1985 et 2000, principalement chez les garçons. Les causes sont les mêmes que pour les pays occidentaux, avec notamment un régime alimentaire déréglé et un manque d'exercice physique [6].

Causes 

L'obésité est souvent le résultat d'un déséquilibre entre :

  • l'apport énergétique quotidien, souvent appelé AET : apport énergétique total, somme des calories[7] apportées par :
  • et la somme des dépenses énergétiques :
    • échange de chaleur avec l'environnement, d'autant plus important que la température extérieure est faible
    • énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme (digestion p. ex.). Le cerveau à lui seul consomme environ 20% de l'énergie totale
    • efforts physiques : marche, sport, activités physiques de toute sorte.

Quand l'organisme reçoit plus qu'il ne dépense, il stocke une partie de l'apport, sous forme de graisses. Cependant le métabolisme de chacun, très différent selon les individus, joue un grand rôle, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obèses que d'autres (facteurs génétiques notamment).

L'explosion récente du nombre d'obèses est attribuée à plusieurs facteurs liés au mode de vie :

  • Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, une grande proportion des humains ont la possibilité de s'alimenter à suffisance, voire de se suralimenter ou de s'alimenter sans tenir compte de leurs besoins (par exemple en mangeant trop vite, ce qui ne permet pas de ressentir la satiété et d'interrompre alors le repas) ; auparavant on rencontrait régulièrement des épisodes de disettes et de famines ;
  • De très nombreux aliments sont proposés, à toute heure du jour, indépendamment des repas, ce qui favorise le grignotage et donc l'alimentation en dehors des cycles naturels. Il est difficile de gérer cette profusion de nourriture. Par ailleurs de nombreux aliments proposés sont à la fois gras et sucrés sans remplir l'estomac, ce qui dérègle les repères (la satiété n'est pas obtenue alors que les apports énergétiques sont déjà largement suffisants). Enfin, lorsque l'on mange toujours les mêmes aliments (ce qui était le cas traditionnellement), la satiété (perte d'envie de manger) indique que l'on a un apport énergétique suffisant ; lorsque les aliments consommés sont inhabituels, cette information est faussée.
  • La sédentarité est une cause importante : en l'absence d'activité physique suffisante, la voiture et la télévision sont aussi nocives que la malnutrition ou les excès alimentaires.
  • Les sociétés contemporaines sont source de stress, parfois même de sinistrose. De nombreux individus peuvent alors ressentir un vide moral en eux, qu'ils compensent par la nourriture. (Voir boulimie.)


L'obésité est de toute façon multifactorielle. Parmi les causes, le rôle de l'hérédité est mieux connu : des gènes responsables ont été identifiés, qui interviennent sur la production par les adipocytes de leptine, une protéine agissant au niveau du système nerveux central sur le contrôle de l'appétit et de la dépense énergétique. On a remarqué également l'influence des modes de vie sur les facteurs génétiques. Notre corps a été habitué pendant des millénaires à faire face au manque, et la sélection naturelle a plutôt favorisé les personnes capables de stocker en période d'abondance pour faire face aux périodes de disette. Paradoxalement ce sont ces personnes qui sont le moins adaptées à une abondance régulière. Par ailleurs, avec une même alimentation et une même pratique physique, la prise de masse varie selon les individus (selon leur métabolisme).

En ce qui concerne l'alimentation, la quantité de sucre consommé n'est pas le seul critère, leur qualité (index glycémique, sucre complet versus raffiné) joue beaucoup ; de même la teneur en graisses n'est pas le seul critère, leur qualité joue également un grand rôle : les huiles de première pression à froid sont par exemple beaucoup plus favorables que les huiles raffinées (extraites à chaud, ce qui élimine une bonne partie des apports bénéfiques, anti-oxydants notamment, et/ou avec des solvants), et plus favorables que les graisses saturées.

Les types de lipides de l'alimentation sont les suivants, avec les propriétés suivantes pour l'organisme :

  • Stérol :
    • Cholestérol (aux 2/3 fabriqué par le foie) : Le cholestérol apporté par les aliments est généralement peu nocif. En revanche la production excessive (ou trop basse) par le foie, à partir des graisses consommées, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le "bon cholestérol" (HDL) et le "mauvais" (LDL), seul en cause dans les maladies cardio-vasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestérol.
    • Phyto-stérols (Huiles, cacao, fruits, légumes) : Régulation du niveau de cholestérol. Propriétés anti-inflammatoires. Diminution des risques de cancer et d’hyperblastie de la prostate. Renforcement du système immunitaire. Augmentation du taux de DHEA.
  • Tocophérols :
    • alpha (Vitamine E), Beta, Gamma, Delta Huiles (sauf palme et coprah) : Antioxydants : baisse des risques cardio-vasculaires et de cancers.
  • Phospholipides et sphingolipides (Œuf, soja, germe de blé) : Utiles au cerveau (neurones) et membranes cellulaires.
  • Acides gras
    • Saturés (Viandes, beurre, crème, huile de maïs…) : Augmentation des risques cardio-vasculaires (C.V.), aux doses consommées par la majorité, dans la plupart des pays développés. L'industrie agro-alimentaire préfère souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturés Trans qu'ils contiennent :
    • « Insaturés Trans » (Huiles raffinées, chips et frites industrielles, fritures, viennoiserie sans beurre, boulangerie de supermarché, margarines solides, biscuits secs, d’apéritif, craquelins, pâtisseries industrielles, pains de mie, quiches, tartes et pates à tarte industrielles, produits panés, pates à tartiner, sauces, vinaigrette, mayonnaises industrielles, graisses de bœuf, de mouton, produits laitiers) : Augmentation très forte des risques C.V. [8]: hausse du mauvais cholestérol (comme le beurre) mais aussi baisse du bon ! [9]
    • « Mono insaturés (cis) », dont les Ω9 : (Huile d’olive, huiles végétales, graisse de canard, d’oie, chocolat) : Diminution des risques C.V.
    • Poly-insaturés Oméga-3 (Huiles de noix, soja, colza, lin, groseilles, cassis, olive, poissons gras, crustacés) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Les Ω3 nécessitent suffisamment de Ω6 pour pouvoir être assimilés, mais les doses de Ω3 consommées dans les pays développés sont (beaucoup) trop faibles par rapport aux Ω6.
    • Poly-insaturés Oméga-6 (Huiles de pépins de raisin, tournesol, noix, maïs, soja, colza, olive, graisses de volailles) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Une obésité est ainsi constatée chez des nourrissons voire des fœtus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en Ω6, de la mère est en cause, voire la composition de laits en poudre, calquée sur celle du lait de mères consommant trop d'Ω6. (Etudes de Gérard Ailhaud [1, pp14-16]).

De manière paradoxale, les régimes peuvent favoriser l'obésité. En effet, de mauvais régimes favorisent la perte de masse musculaire, qui est directement liée au métabolisme. Après ces mauvais régimes, il y a ralentissement du métabolisme et reprise accélérée du poids. Ces mauvais régimes sont carencés, principalement en apport protéique.

Conséquences 

Une personne souffrant d'obésité court plusieurs risques :

  • physique :
  • psychologique : dépression, mal-être, complexes, inhibition, rejet de son corps et de sa personne ;
  • social : discrimination, mise à l'écart.
  • risque accru de démence sénile et de perte d’acuité cognitive.
    Plusieurs indices suggéraient un lien entre obésité et démence sénile chez les obèses à un âge avancé. Les CNRS et l’INSERM[10] ont en 2006 confirmé une relation linéaire lie l'excès de poids et certaines capacités cognitives [11], à un stade plus précoce, chez l’adulte d'âge moyen en bonne santé. Le suivi sur 5 ans (1996 - 2001) d’une population (2.223 hommes et femmes de 32 à 62 ans) a montré une dégradation des résultats aux tests cognitifs standards chez les personnes d'indice de masse corporelle (IMC) élevé.
    L’étude a éliminé certains biais potentiels (niveau d'éducation, diabète, pression sanguine), mais on ne sait pas encore si ces performances sont affectées par l’obésité elle-même ou par le mode de vie ou certains aliments plus souvent consommés par ceux qui sont victime de l’obésité, ou pour des causes génétiques qui seraient des facteurs favorisants de l’obésité ou pour d’autres raisons mal comprises. Des substances stockées et/ou émises par les cellules adipeuses pourraient inhiber le fonctionnement du cerveau, comme d’ailleurs les impacts vasculaires de l'obésité, qu’on suspecte d’être responsables de certaines démences.
    Chez ces personnes, le vieillissement cognitif semble donc pouvoir être amélioré en traitant précocement les facteurs de dérèglement du comportement alimentaire et du métabolisme.
    La mémoire est notamment affectée ; à partir de 20 kg/m2 d’IMC, 9 mots sur 16 sont mémorisés contre 7 pour ceux dont l’IMC dépasse 30 kg/m2, et la mémoire a légèrement baissé en 5 ans pour les IMC élevés dans le cadre de l’étude.

En 1992, l'obésité a été la cause estimée de 55 000 décès en France, essentiellement par maladies cardio-vasculaires et diabète[12]. Par ailleurs, du fait des complications du diabète, l'obésité est la première cause de cécité avant 65 ans en France, et la première cause d'amputation. Cette sur-mortalité se retrouve chez tous les âges, races ou sexes [13]

Prévention [modifier]

L'obésité est un problème qui se traite sur le moyen et le long terme, avec éventuellement un suivi médical voire psychologique. À titre préventif, il convient d'adopter une alimentation régulière, c'est-à-dire de respecter les heures des repas, ce qui permet de contrôler ce que l'on consomme.

Les industriels agro-alimentaires ont tendance à mettre des matières premières bon marché dans les plats préparés afin de réduire le coût de fabrication, et notamment du sel, des sucres et des graisses produites à partir d'huiles hydrogénées contenant des acides gras insaturés trans, augmentant fortement les risques cardio-vasculaires.


Les repères nutritionnels du PNNS Programme national nutrition santé (en France ou en Belgique) sont très utiles à connaître et à appliquer.

Il est aussi vivement recommandé d'avoir une activité physique minimale. À défaut de pratiquer un sport, faire au moins une demi-heure de marche à pied par jour, par exemple en allant faire ses courses à pied dans les commerces de proximité, ou si l'on doit emprunter les transports en commun, marcher jusqu'à la station suivante et ne pas descendre à la station la plus proche mais à celle d'avant.

Enfin les facteurs psychologiques (plaisir de manger) et sociaux (manger ensemble, au cours d'un bon repas) jouent très favorablement[14].

Les enfants sont les plus exposés  La prévention auprès des enfants est importante :
  • ils sont les plus sensibles aux sollicitations publicitaires pour les aliments
  • ils sont naturellement attirés par les goûts sucrés
  • une bonne partie des enfants a été habituée très tôt à un déséquilibre de l'alimentation, y compris dans le ventre de leur mère, si elle avait une alimentation déséquilibrée. C'est d'autant plus difficile de contrarier ces mauvaises habitudes qu'elles sont plus anciennes, cela demande plus de temps et de patience, pour eux et pour leur entourage.

En raison du mode de vie moderne, il devient difficile pour les parents de contribuer à une bonne nutrition de leurs enfants :

  • horaires de travail des parents faisant qu'ils sont souvent moins disponibles ;
  • éloignement des grands-parents pour des raisons professionnelles, ceux-ci ne peuvent pas garder les enfants au retour de l'école et leur transmettre de « culture culinaire »
  • perte des repères nutritionnels traditionnels qui faisaient la force de certaines régions ou pays (notamment en France dans le Sud Ouest, ou dans les pays méditerranéens).

C'est pourquoi l'éducation à la nutrition est très importante, à l'école. Les expériences menées dans plusieurs villes françaises (programme Epode) montrent l'utilité et l'efficacité de cette éducation, à la fois pour les enfants et pour leurs parents : ce sont les enfants qui se font les ambassadeurs d'une alimentation équilibrée auprès de leurs parents…

Les enfants sont moins inquiets à propos de leur physique et mangent à leur faim et grignote entre les repas ce qui n'est pas conseillé pour eux.

Pour les enfants obèse, il faut consulter un médecin généraliste ou même le medecin de la famille et non seulement il faut faire ce que le medecin dit mais il faut les respecter et avoir la volonté de maigrir mais aussi il faudra suivre votre enfant pour qu'il ne grignote pas.

Exemples de politiques de prévention [modifier]

Aux États-Unis [modifier]
  • En Californie, le code de l'éducation prévoit des cours d'éducation physique dans les écoles publiques : 200 minutes de sport au moins tous les 10 jours d'école dans le primaire ; 400 minutes dans le secondaire
  • Les états de Floride, Arkansas et Pennsylvanie ont récemment lancé des programmes de sensibilisation des parents sur l'obésité infantile, par l'intermédiaire des écoles : par exemple, les établissements scolaires de l'Arkansas envoient aux familles un courrier les avertissant de l'obésité de leurs enfants depuis 2003. Les écoles ont introduit plus de fruits et de légumes dans les menus et ont augmenté les boissons sans sucre. Le gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee et Bill Clinton ont annoncé en 2006 que les producteurs de soda ont décidé de remplacer les boissons sucrées dans les distributeurs. Cette politique a permis d'arrêter la progression de l'obésité chez les enfants[15]. Cadburry Schweppes, Pepsi et Coca-Cola ont annoncé qu'ils retireront leurs sodas des écoles à la rentrée 2008[16]. Coca-Cola a également lancé une nouvelle boisson qui ferait maigrir appelée Enviga[17].
  • L'entreprise McDonald's a décidé de financer la lutte contre l'obésité et le diabète en faisant un don de deux millions de dollars au Scripps Institute[18].
  • En 2002, la sortie du livre Fast Food Nation relance le débat sur l'obésité aux États-Unis. En 2004, le film documentaire Super Size Me de l'Américain Morgan Spurlock met en relief les dangers du fast-food qui entraînent l'accroissement de l'obésité.
  • Les autorités sanitaires de la municipalité de New York ont décidé d'interdire les graisses d’origine industrielle dans les 24 000 restaurants que compte la ville[19]. Elles imposent également aux fast-food d'afficher en grand les calories sur leurs menus. À Chicago, un projet d'interdiction des graisses issues d'hydrogénation industrielle sont à l'étude en 2006. La chaîne de fast food Kentucky Fried Chicken a annoncé en octobre 2006, la substitution de ces graisses par une huile de soja dans ses 5 500 restaurants américains à partir d'avril 2007[20].

En France [modifier]

En France, une campagne de sensibilisation lancée en 2002 incite les gens à manger au moins 5 fruits et légumes par jour, et à pratiquer l'équivalent d'une 1/2 heure de marche par jour (Programme national nutrition-santé — PNNS, puis PNNS 2). En 2007, les publicités destinées aux produits alimentaires pour enfants doivent être moins nombreuses et un message doit indiquer les risques que l'excès de ce genre de produits peut engendrer.

En Belgique [modifier]

La Belgique met au point son Programme PNNS-B 2006 - 2010[21].

Traitements médicaux en cas d'obésité [modifier]

Le traitement repose essentiellement sur un régime associé à un exercice physique régulier.

Médicaments utilisés [modifier]


Trois médicaments ont été développés récemment et ont une certaine efficacité :

Aucun de ces médicaments n'est supérieur par rapport à l'autre. Ils doivent être pris pendant au moins plusieurs années et leur arrêt provoque souvent une reprise du poids. On ignore s'ils ont un effet positif dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, même si l'orlistat et le rimonabant agissent de façon favorable sur divers facteurs de risque cardio-vasculaires[23].surtuot dans le nord

Chirurgie bariatrique [modifier]

La chirurgie bariatrique regroupe actuellement un ensemble de techniques qui peuvent être classées en deux types principaux d’interventions.

  • Les premières visent à réduire la capacité gastrique, c’est-à-dire le volume utile de l’estomac.
  • Les secondes, dites mixtes, associent à cette restriction gastrique la création d’un système de dérivation dans le tube digestif afin de diminuer l’absorption des éléments nutritifs par l’intestin. Ces techniques sont pratiquées par incision de la paroi abdominale (laparotomie) et, depuis quelques années, presque toutes peuvent aussi être réalisées par laparoscopie.

Efficacité comparée des techniques [modifier]

L’analyse des données disponibles indique que les différentes techniques de chirurgie bariatrique sont efficaces et sécuritaires.

Dans l’ensemble, les techniques mixtes, qui associent restriction gastrique et malabsorption intestinale, sont plus efficaces que les interventions qui ne font que réduire la capacité gastrique.

Les techniques laparoscopiques offrent quant à elles de nombreux avantages, comme une réduction de la durée d’hospitalisation, bien qu’elles ne soient pas exemptes de complications. Seules deux approches laparoscopiques so

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