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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 17:58
Obésité vu par la médécine
 
 
Portrait d'un obèse par un artiste italien de XVIIe siècle.
Portrait d'un obèse par un artiste italien de XVIIe siècle.

L'obésité est un terme médical concernant une caractéristique physique caractérisé par une masse adipeuse plus importante que la plupart des gens, répartie de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme.

Elle peut avoir des répercussions importantes sur la santé de l'individu. Sa prévention est un problème de santé publique.

Définition

Les graisses (lipides), comme les sucres (glucides), servent à stocker l'énergie dans le corps. Les sucres fournissent une énergie utilisable rapidement, les graisses permettent de stocker beaucoup d'énergie dans peu d'espace.

La graisse est stockée dans des cellules appelées lipocytes ou adipocytes. En cas de stock important, on distingue deux situations :

  • le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse et grossissent
  • l'obésité : lorsque les adipocytes arrivent à saturation, ils se multiplient.

Les évaluations courantes de l'obésité font intervenir la masse (que l'on appelle généralement de manière impropre le « poids ») et la taille : une personne qui pèse 100 kg n'aura pas la même corpulence si elle mesure 2 m plutôt que 1,60 m.

Le principal indicateur de mesure utilisé est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la morphologie de l'individu.

Pour les adultes, l'indice de masse corporelle est égal à la masse (exprimée en kilogrammes) divisée par le carré de la taille de la personne (en mètre) :

IMC = {masse over taille^2}
  • Un IMC entre 18,5 et 25 est considéré comme normal chez un adulte.
  • Entre 25 à 30, on parle de surpoids (surcharge pondérale).
  • Au-delà de 30, on parle d'obésité.
  • De 35 à 40, on parle d'obésité sévère et, au-delà de 40, d'obésité morbide.

Il existe également un autre indicateur de surpoids : le rapport tour de taille/tour de hanches. Il doit être inférieur à 1 chez l'homme et à 0,8 chez la femme.

Il faut aussi savoir que la masse de graisse se répartit différemment chez les hommes et les femmes. Elle représente 10 à 15 % du poids corporel de l'homme et 20 à 25 % du poids de la femme. Elle s'accumule généralement sur l'abdomen et le thorax chez l'homme, sur les hanches et les cuisses chez la femme. Dans les deux cas, le surpoids est néfaste car il entraîne principalement des problèmes cardio-vasculaires chez l'homme et articulaires chez la femme.

Quelques chiffres [modifier]

En 2004, l'obésité touche 300 millions de personnes dans le monde. Selon le professeur Barry Popkin, de l'université de Caroline du Nord, ce chiffre serait plutôt de 800 millions en 2006[1]

Pays développés [modifier]
Histogramme comparant le pourcentage de personnes obèses dans les pays membre de l'OCDE en 2000-2001 .
Histogramme comparant le pourcentage de personnes obèses dans les pays membre de l'OCDE en 2000-2001 .

Tableau statistique : surpoids et obésité dans quelques pays[2]

payssurpoidsdont obésitépopulation totale
États-Unis 193 millions (65,7 %) 89,8 millions (30,6 %) 300 millions
Mexique 64,8 millions (62,3 %) 25,1 millions (24,2 %) 104 millions
Royaume-Uni 37 millions (62 %) 13,7 millions (23 %) 59,7 millions
Australie 11,7 millions (58,4 %) 4,4 millions (21,7 %) 20,1 millions
République Slovaque 3,1 millions (57,6 %) 1,2 million (22,4 %) 5,4 millions
Grèce 6,3 millions (57,1 %) 2,4 millions (21,9 %) 11 millions
Nouvelle-Zélande 2,2 millions (56,2 %) 0,8 million (20,9 %) 4 millions
Canada 15,6 millions (47,4 %) 4,9 millions (14,9 %) 33 millions
France 23,2 millions (37,5 %) 5,8 millions (9,4 %) 62 millions

En France, en 1965, seulement 3 % des enfants en âge scolaire étaient obèses selon l'IMC ; ils sont 25 % en 2004, 26 % au Canada[3] et 16 % aux États-Unis[4]. L'obésité de l'enfant est un problème majeur : acquise avant 5 ans, elle persiste à l'âge adulte.

Une étude de la Direction régionale des affaires sociales (DRAS) datant de 2002 et menée en région parisienne permet d'affiner ce constat : 6,2 % des élèves de grande section (4 à 5 ans) scolarisés en école publique souffrent d’une obésité de degré I et 3,3 % de degré II. 11,8 % des enfants de réseaux d'éducation prioritaire (REP, populations défavorisées), contre 8,7 % de la population globale, sont atteints d’obésité de degré I ; 4,5 % contre 2,9 % de degré II.

Consommation de calories par personne et par jour (2000-2002)[5]
RangPaysNombre
de calories
1 États-Unis
3 790
2 Portugal 3 750
3 Autriche 3 740
4 Italie 3 690
5 Grèce 3 690

Pays en voie de développement [modifier]

On dénombre 115 millions d'obèses dans les pays en voie de développement ; on a paradoxalement des personnes souffrant à la fois d'obésité et de malnutrition. Ceci s'explique, en partie, par deux phénomènes :

  • la chute du cours mondial du sucre ;
  • la fabrication d'huile est une activité subventionnée par les États dans nombre de ces pays ;

l'huile et le sucre sont ainsi les denrées les moins chères, ce qui n'empêche évidemment pas les personnes de souffrir aussi de carences en protéines, vitamines, oligo-éléments, etc.

De toute façon l'obésité est une forme de malnutrition.

En 2002, la Chine connaît une importante obésité (2,6% de la population à un IMC supérieur ou égale à 30) et de surpoids en général (14,7% de la population à un IMC supérieur ou égale à 25), qui touche ainsi environ 215 millions de chinois. Le problème est principalement présent chez les jeunes (entre 7 et 18 ans) où il connaît une très forte augmentation, de l'ordre de 28 fois entre 1985 et 2000, principalement chez les garçons. Les causes sont les mêmes que pour les pays occidentaux, avec notamment un régime alimentaire déréglé et un manque d'exercice physique [6].

Causes 

L'obésité est souvent le résultat d'un déséquilibre entre :

  • l'apport énergétique quotidien, souvent appelé AET : apport énergétique total, somme des calories[7] apportées par :
  • et la somme des dépenses énergétiques :
    • échange de chaleur avec l'environnement, d'autant plus important que la température extérieure est faible
    • énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme (digestion p. ex.). Le cerveau à lui seul consomme environ 20% de l'énergie totale
    • efforts physiques : marche, sport, activités physiques de toute sorte.

Quand l'organisme reçoit plus qu'il ne dépense, il stocke une partie de l'apport, sous forme de graisses. Cependant le métabolisme de chacun, très différent selon les individus, joue un grand rôle, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obèses que d'autres (facteurs génétiques notamment).

L'explosion récente du nombre d'obèses est attribuée à plusieurs facteurs liés au mode de vie :

  • Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, une grande proportion des humains ont la possibilité de s'alimenter à suffisance, voire de se suralimenter ou de s'alimenter sans tenir compte de leurs besoins (par exemple en mangeant trop vite, ce qui ne permet pas de ressentir la satiété et d'interrompre alors le repas) ; auparavant on rencontrait régulièrement des épisodes de disettes et de famines ;
  • De très nombreux aliments sont proposés, à toute heure du jour, indépendamment des repas, ce qui favorise le grignotage et donc l'alimentation en dehors des cycles naturels. Il est difficile de gérer cette profusion de nourriture. Par ailleurs de nombreux aliments proposés sont à la fois gras et sucrés sans remplir l'estomac, ce qui dérègle les repères (la satiété n'est pas obtenue alors que les apports énergétiques sont déjà largement suffisants). Enfin, lorsque l'on mange toujours les mêmes aliments (ce qui était le cas traditionnellement), la satiété (perte d'envie de manger) indique que l'on a un apport énergétique suffisant ; lorsque les aliments consommés sont inhabituels, cette information est faussée.
  • La sédentarité est une cause importante : en l'absence d'activité physique suffisante, la voiture et la télévision sont aussi nocives que la malnutrition ou les excès alimentaires.
  • Les sociétés contemporaines sont source de stress, parfois même de sinistrose. De nombreux individus peuvent alors ressentir un vide moral en eux, qu'ils compensent par la nourriture. (Voir boulimie.)


L'obésité est de toute façon multifactorielle. Parmi les causes, le rôle de l'hérédité est mieux connu : des gènes responsables ont été identifiés, qui interviennent sur la production par les adipocytes de leptine, une protéine agissant au niveau du système nerveux central sur le contrôle de l'appétit et de la dépense énergétique. On a remarqué également l'influence des modes de vie sur les facteurs génétiques. Notre corps a été habitué pendant des millénaires à faire face au manque, et la sélection naturelle a plutôt favorisé les personnes capables de stocker en période d'abondance pour faire face aux périodes de disette. Paradoxalement ce sont ces personnes qui sont le moins adaptées à une abondance régulière. Par ailleurs, avec une même alimentation et une même pratique physique, la prise de masse varie selon les individus (selon leur métabolisme).

En ce qui concerne l'alimentation, la quantité de sucre consommé n'est pas le seul critère, leur qualité (index glycémique, sucre complet versus raffiné) joue beaucoup ; de même la teneur en graisses n'est pas le seul critère, leur qualité joue également un grand rôle : les huiles de première pression à froid sont par exemple beaucoup plus favorables que les huiles raffinées (extraites à chaud, ce qui élimine une bonne partie des apports bénéfiques, anti-oxydants notamment, et/ou avec des solvants), et plus favorables que les graisses saturées.

Les types de lipides de l'alimentation sont les suivants, avec les propriétés suivantes pour l'organisme :

  • Stérol :
    • Cholestérol (aux 2/3 fabriqué par le foie) : Le cholestérol apporté par les aliments est généralement peu nocif. En revanche la production excessive (ou trop basse) par le foie, à partir des graisses consommées, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le "bon cholestérol" (HDL) et le "mauvais" (LDL), seul en cause dans les maladies cardio-vasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestérol.
    • Phyto-stérols (Huiles, cacao, fruits, légumes) : Régulation du niveau de cholestérol. Propriétés anti-inflammatoires. Diminution des risques de cancer et d’hyperblastie de la prostate. Renforcement du système immunitaire. Augmentation du taux de DHEA.
  • Tocophérols :
    • alpha (Vitamine E), Beta, Gamma, Delta Huiles (sauf palme et coprah) : Antioxydants : baisse des risques cardio-vasculaires et de cancers.
  • Phospholipides et sphingolipides (Œuf, soja, germe de blé) : Utiles au cerveau (neurones) et membranes cellulaires.
  • Acides gras
    • Saturés (Viandes, beurre, crème, huile de maïs…) : Augmentation des risques cardio-vasculaires (C.V.), aux doses consommées par la majorité, dans la plupart des pays développés. L'industrie agro-alimentaire préfère souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturés Trans qu'ils contiennent :
    • « Insaturés Trans » (Huiles raffinées, chips et frites industrielles, fritures, viennoiserie sans beurre, boulangerie de supermarché, margarines solides, biscuits secs, d’apéritif, craquelins, pâtisseries industrielles, pains de mie, quiches, tartes et pates à tarte industrielles, produits panés, pates à tartiner, sauces, vinaigrette, mayonnaises industrielles, graisses de bœuf, de mouton, produits laitiers) : Augmentation très forte des risques C.V. [8]: hausse du mauvais cholestérol (comme le beurre) mais aussi baisse du bon ! [9]
    • « Mono insaturés (cis) », dont les Ω9 : (Huile d’olive, huiles végétales, graisse de canard, d’oie, chocolat) : Diminution des risques C.V.
    • Poly-insaturés Oméga-3 (Huiles de noix, soja, colza, lin, groseilles, cassis, olive, poissons gras, crustacés) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Les Ω3 nécessitent suffisamment de Ω6 pour pouvoir être assimilés, mais les doses de Ω3 consommées dans les pays développés sont (beaucoup) trop faibles par rapport aux Ω6.
    • Poly-insaturés Oméga-6 (Huiles de pépins de raisin, tournesol, noix, maïs, soja, colza, olive, graisses de volailles) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Une obésité est ainsi constatée chez des nourrissons voire des fœtus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en Ω6, de la mère est en cause, voire la composition de laits en poudre, calquée sur celle du lait de mères consommant trop d'Ω6. (Etudes de Gérard Ailhaud [1, pp14-16]).

De manière paradoxale, les régimes peuvent favoriser l'obésité. En effet, de mauvais régimes favorisent la perte de masse musculaire, qui est directement liée au métabolisme. Après ces mauvais régimes, il y a ralentissement du métabolisme et reprise accélérée du poids. Ces mauvais régimes sont carencés, principalement en apport protéique.

Conséquences 

Une personne souffrant d'obésité court plusieurs risques :

  • physique :
  • psychologique : dépression, mal-être, complexes, inhibition, rejet de son corps et de sa personne ;
  • social : discrimination, mise à l'écart.
  • risque accru de démence sénile et de perte d’acuité cognitive.
    Plusieurs indices suggéraient un lien entre obésité et démence sénile chez les obèses à un âge avancé. Les CNRS et l’INSERM[10] ont en 2006 confirmé une relation linéaire lie l'excès de poids et certaines capacités cognitives [11], à un stade plus précoce, chez l’adulte d'âge moyen en bonne santé. Le suivi sur 5 ans (1996 - 2001) d’une population (2.223 hommes et femmes de 32 à 62 ans) a montré une dégradation des résultats aux tests cognitifs standards chez les personnes d'indice de masse corporelle (IMC) élevé.
    L’étude a éliminé certains biais potentiels (niveau d'éducation, diabète, pression sanguine), mais on ne sait pas encore si ces performances sont affectées par l’obésité elle-même ou par le mode de vie ou certains aliments plus souvent consommés par ceux qui sont victime de l’obésité, ou pour des causes génétiques qui seraient des facteurs favorisants de l’obésité ou pour d’autres raisons mal comprises. Des substances stockées et/ou émises par les cellules adipeuses pourraient inhiber le fonctionnement du cerveau, comme d’ailleurs les impacts vasculaires de l'obésité, qu’on suspecte d’être responsables de certaines démences.
    Chez ces personnes, le vieillissement cognitif semble donc pouvoir être amélioré en traitant précocement les facteurs de dérèglement du comportement alimentaire et du métabolisme.
    La mémoire est notamment affectée ; à partir de 20 kg/m2 d’IMC, 9 mots sur 16 sont mémorisés contre 7 pour ceux dont l’IMC dépasse 30 kg/m2, et la mémoire a légèrement baissé en 5 ans pour les IMC élevés dans le cadre de l’étude.

En 1992, l'obésité a été la cause estimée de 55 000 décès en France, essentiellement par maladies cardio-vasculaires et diabète[12]. Par ailleurs, du fait des complications du diabète, l'obésité est la première cause de cécité avant 65 ans en France, et la première cause d'amputation. Cette sur-mortalité se retrouve chez tous les âges, races ou sexes [13]

Prévention [modifier]

L'obésité est un problème qui se traite sur le moyen et le long terme, avec éventuellement un suivi médical voire psychologique. À titre préventif, il convient d'adopter une alimentation régulière, c'est-à-dire de respecter les heures des repas, ce qui permet de contrôler ce que l'on consomme.

Les industriels agro-alimentaires ont tendance à mettre des matières premières bon marché dans les plats préparés afin de réduire le coût de fabrication, et notamment du sel, des sucres et des graisses produites à partir d'huiles hydrogénées contenant des acides gras insaturés trans, augmentant fortement les risques cardio-vasculaires.


Les repères nutritionnels du PNNS Programme national nutrition santé (en France ou en Belgique) sont très utiles à connaître et à appliquer.

Il est aussi vivement recommandé d'avoir une activité physique minimale. À défaut de pratiquer un sport, faire au moins une demi-heure de marche à pied par jour, par exemple en allant faire ses courses à pied dans les commerces de proximité, ou si l'on doit emprunter les transports en commun, marcher jusqu'à la station suivante et ne pas descendre à la station la plus proche mais à celle d'avant.

Enfin les facteurs psychologiques (plaisir de manger) et sociaux (manger ensemble, au cours d'un bon repas) jouent très favorablement[14].

Les enfants sont les plus exposés  La prévention auprès des enfants est importante :
  • ils sont les plus sensibles aux sollicitations publicitaires pour les aliments
  • ils sont naturellement attirés par les goûts sucrés
  • une bonne partie des enfants a été habituée très tôt à un déséquilibre de l'alimentation, y compris dans le ventre de leur mère, si elle avait une alimentation déséquilibrée. C'est d'autant plus difficile de contrarier ces mauvaises habitudes qu'elles sont plus anciennes, cela demande plus de temps et de patience, pour eux et pour leur entourage.

En raison du mode de vie moderne, il devient difficile pour les parents de contribuer à une bonne nutrition de leurs enfants :

  • horaires de travail des parents faisant qu'ils sont souvent moins disponibles ;
  • éloignement des grands-parents pour des raisons professionnelles, ceux-ci ne peuvent pas garder les enfants au retour de l'école et leur transmettre de « culture culinaire »
  • perte des repères nutritionnels traditionnels qui faisaient la force de certaines régions ou pays (notamment en France dans le Sud Ouest, ou dans les pays méditerranéens).

C'est pourquoi l'éducation à la nutrition est très importante, à l'école. Les expériences menées dans plusieurs villes françaises (programme Epode) montrent l'utilité et l'efficacité de cette éducation, à la fois pour les enfants et pour leurs parents : ce sont les enfants qui se font les ambassadeurs d'une alimentation équilibrée auprès de leurs parents…

Les enfants sont moins inquiets à propos de leur physique et mangent à leur faim et grignote entre les repas ce qui n'est pas conseillé pour eux.

Pour les enfants obèse, il faut consulter un médecin généraliste ou même le medecin de la famille et non seulement il faut faire ce que le medecin dit mais il faut les respecter et avoir la volonté de maigrir mais aussi il faudra suivre votre enfant pour qu'il ne grignote pas.

Exemples de politiques de prévention [modifier]

Aux États-Unis [modifier]
  • En Californie, le code de l'éducation prévoit des cours d'éducation physique dans les écoles publiques : 200 minutes de sport au moins tous les 10 jours d'école dans le primaire ; 400 minutes dans le secondaire
  • Les états de Floride, Arkansas et Pennsylvanie ont récemment lancé des programmes de sensibilisation des parents sur l'obésité infantile, par l'intermédiaire des écoles : par exemple, les établissements scolaires de l'Arkansas envoient aux familles un courrier les avertissant de l'obésité de leurs enfants depuis 2003. Les écoles ont introduit plus de fruits et de légumes dans les menus et ont augmenté les boissons sans sucre. Le gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee et Bill Clinton ont annoncé en 2006 que les producteurs de soda ont décidé de remplacer les boissons sucrées dans les distributeurs. Cette politique a permis d'arrêter la progression de l'obésité chez les enfants[15]. Cadburry Schweppes, Pepsi et Coca-Cola ont annoncé qu'ils retireront leurs sodas des écoles à la rentrée 2008[16]. Coca-Cola a également lancé une nouvelle boisson qui ferait maigrir appelée Enviga[17].
  • L'entreprise McDonald's a décidé de financer la lutte contre l'obésité et le diabète en faisant un don de deux millions de dollars au Scripps Institute[18].
  • En 2002, la sortie du livre Fast Food Nation relance le débat sur l'obésité aux États-Unis. En 2004, le film documentaire Super Size Me de l'Américain Morgan Spurlock met en relief les dangers du fast-food qui entraînent l'accroissement de l'obésité.
  • Les autorités sanitaires de la municipalité de New York ont décidé d'interdire les graisses d’origine industrielle dans les 24 000 restaurants que compte la ville[19]. Elles imposent également aux fast-food d'afficher en grand les calories sur leurs menus. À Chicago, un projet d'interdiction des graisses issues d'hydrogénation industrielle sont à l'étude en 2006. La chaîne de fast food Kentucky Fried Chicken a annoncé en octobre 2006, la substitution de ces graisses par une huile de soja dans ses 5 500 restaurants américains à partir d'avril 2007[20].

En France [modifier]

En France, une campagne de sensibilisation lancée en 2002 incite les gens à manger au moins 5 fruits et légumes par jour, et à pratiquer l'équivalent d'une 1/2 heure de marche par jour (Programme national nutrition-santé — PNNS, puis PNNS 2). En 2007, les publicités destinées aux produits alimentaires pour enfants doivent être moins nombreuses et un message doit indiquer les risques que l'excès de ce genre de produits peut engendrer.

En Belgique [modifier]

La Belgique met au point son Programme PNNS-B 2006 - 2010[21].

Traitements médicaux en cas d'obésité [modifier]

Le traitement repose essentiellement sur un régime associé à un exercice physique régulier.

Médicaments utilisés [modifier]


Trois médicaments ont été développés récemment et ont une certaine efficacité :

Aucun de ces médicaments n'est supérieur par rapport à l'autre. Ils doivent être pris pendant au moins plusieurs années et leur arrêt provoque souvent une reprise du poids. On ignore s'ils ont un effet positif dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, même si l'orlistat et le rimonabant agissent de façon favorable sur divers facteurs de risque cardio-vasculaires[23].surtuot dans le nord

Chirurgie bariatrique [modifier]

La chirurgie bariatrique regroupe actuellement un ensemble de techniques qui peuvent être classées en deux types principaux d’interventions.

  • Les premières visent à réduire la capacité gastrique, c’est-à-dire le volume utile de l’estomac.
  • Les secondes, dites mixtes, associent à cette restriction gastrique la création d’un système de dérivation dans le tube digestif afin de diminuer l’absorption des éléments nutritifs par l’intestin. Ces techniques sont pratiquées par incision de la paroi abdominale (laparotomie) et, depuis quelques années, presque toutes peuvent aussi être réalisées par laparoscopie.

Efficacité comparée des techniques [modifier]

L’analyse des données disponibles indique que les différentes techniques de chirurgie bariatrique sont efficaces et sécuritaires.

Dans l’ensemble, les techniques mixtes, qui associent restriction gastrique et malabsorption intestinale, sont plus efficaces que les interventions qui ne font que réduire la capacité gastrique.

Les techniques laparoscopiques offrent quant à elles de nombreux avantages, comme une réduction de la durée d’hospitalisation, bien qu’elles ne soient pas exemptes de complications. Seules deux approches laparoscopiques so

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