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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 17:26
Le livre
Les surprenantes vertus du jeûne, Leduc.s Editions, 2007, 192 p., 9,90 euros
 
L’auteur
Sophie Lacoste est rédactrice en chef de Belle-Santé et auteur de livres sur les remèdes naturels. Elle est aussi journaliste à TV Magazine où elle tient la rubrique santé depuis presque 10 ans. 
 
Objectif
Se « purifier des pollutions de la vie quotidienne et de la surabondance de nourriture », retrouver la ligne de façon durable, rester jeune et en bonne santé, évacuer son stress.
 
Méthode proposée
La méthode consiste à arrêter de manger pendant une période donnée. On peut d’abord s’habituer en sautant un repas de temps en temps, puis augmenter la durée.
 
Le vrai jeûne est un arrêt complet de l’alimentation jusqu’au retour de la faim physiologique (environ 40 jours). Mais on pratique couramment le jeûne sur des périodes plus courtes : 1 jour par semaine, 3 jours par mois, 5 jours par trimestre, 1 à 2 semaines par an… Plus le jeûne est court, plus il doit être fréquent. Il faut ensuite réformer ses habitudes alimentaires, notamment en mangeant plus de fruits et de légumes frais, et en faisant d’autres jeûnes de façon régulière. Sophie Lacoste établit quelques règles pour cette reprise : des ingrédients de qualité, des crudités en abondance, une cuisson à la vapeur douce, ne pas trop saler et bien choisir ses céréales. Il faudra en outre boire beaucoup, et surtout avant les repas (1/2 litre d’eau).
 
Les 10 commandements du jeûne :
  • une durée précise
  • être convaincu de ne rien risquer
  • choisir une période sans trop de tentation alimentaire
  • choisir une période où on peut se reposer
  • se convaincre de ne pas avoir faim : la vraie faim physiologique apparaît bien plus tard
  • ne pas manger d’aliment solide, ni de boissons fermentées, ni de thé, de café ou d’alcool. Eau, bouillons, et tisane uniquement.
  • les bénéfices apparaissent après le jeûne, pas pendant
  • les maux passagers pendant le jeûne sont normaux ; ce sont les symptômes de l’élimination
  • éviter de penser à la nourriture
  • reprendre l’alimentation en douceur en modifiant ses habitudes alimentaires.
L’avis de LaNutrition.fr
 
L’auteur part du principe que nous mangeons trop et que le jeûne permet à l’organisme de se reposer pour se purifier. L’organisme est alors nettoyé des vieilles cellules, des graisses, des déchets et des toxines qui l’encombrent.
 
Le jeûne n’a rien à voir avec l’anorexie, qui est une maladie. Il n’est pas dangereux, il est accessible à tous (sauf dans quelques cas pathologiques), car nous avons des réserves « pour « tenir » sans problème des semaines durant » :
-  le foie peut fournir de grandes quantités de glycogène, excellent combustible, sous forme de corps cétoniques,
-  le sang et la lymphe véhiculent de nombreuses substances nutritives,
-  la moelle osseuse renferme des trésors nutritifs,
-  plusieurs kilos de graisse (même chez les personnes minces) sont stockés pour faire face aux disettes : « l’organisme puise avant tout dans ses réserves de graisses ».
 
Pour prouver l’efficacité du jeûne et son innocuité, Sophie Lacoste avance plusieurs arguments, qui relèvent surtout d’observations :
-  les centenaires ont en commun d’avoir traversé de longues périodes de frugalité (guerres, etc),
-  la première réaction d’un animal malade est de « jeûner pour laisser son organisme utiliser toutes ses forces dans la bataille pour la guérison. »
- « La maladie nous coupe l’appétit, écoutons notre organisme ! Passons-nous de nourriture le temps du rétablissement. Il n’en sera que plus rapide. » L’idée selon laquelle il faudrait « reprendre des forces » pour guérir est fausse selon elle, 
-  Le jeûne est une pratique millénaire.
 
Sophie Lacoste compare notre organisme à une machine qui « brûle » des combustibles, au même titre que le moteur de votre véhicule, pour fabriquer son énergie. Cette combustion produit des déchets et « nous nous encrassons ». Elle ajoute : « A l’image d’un véhicule à qui l’on ne ferait jamais la vidange (…) nous vieillissons mal ! » Le jeûne serait donc, pour filer la métaphore, une « super révision »…
 
L’auteur parle d’autolyse pour nommer le processus de purification du corps qui jeûne : « [l’organisme] va prendre des protéines dans les muscles du squelette, les digérer grâce à des enzymes spécifiques (les protéases intracellulaires) et les transformer ainsi en acides aminés. Ces derniers seront alors transportés par le courant sanguin vers les organes prioritaires : le cœur et le cerveau. Si les protéines ne sont pas « autolysées », c’est-à-dire transformées en petites molécules par les enzymes, elles ne peuvent pas être conduites d’une zone de l’organisme à une autre. »
Marc Menant indique en préface que « le travail de Sophie Lacoste est corroboré par le hors-série n°36 de Science et vie, dans lequel les chercheurs corrèlent un certain nombre des guérisons spontanées de cancers à l’incapacité des malades de se nourrir, c’est-à-dire condamnés à un jeûne forcé. »
 
Des témoignages de particuliers attestent en effet de guérisons spectaculaires grâce au jeûne, notamment dans les maladies suivantes : cataracte, maladies cardiovasculaires, obésité, digestion difficile, fatigue intellectuelle, nervosité, épilepsie, malaudition, syphilis, acné, arthrite, maux de tête, asthme et bronchite chronique…
 
En ce qui concerne le type d’alimentation à adopter après le jeûne, Sophie Lacoste se réclame principalement du Dr Seignalet et de son régime ancestral. Ce médecin a relevé 6 changements majeurs entre alimentation ancienne et moderne et prône un retour à une alimentation plus simple dans sa composition. Cela consiste à supprimer les produits laitiers et les céréales mutées (blé, orge, avoine) et à consommer des aliments crus ou cuits à température douce.
 
En conclusion
 
L’auteur établit ici un guide pratique du jeûne plutôt complet. L’objet principal du livre n’est pas de mincir à tous prix, mais de se sentir mieux dans son corps et de prévenir les maladies. Il ne s’agit donc pas à proprement parler d’un guide minceur, le jeûne n’étant qu’une première étape pour se « décrasser », avant de réformer ses habitudes alimentaires.
Sophie Lacoste revendique une approche pragmatique et scientifique du jeûne. Elle tente ainsi de contrer les détracteurs du jeûne, mais prévient aussi ses lecteurs de ses possibles dérives mystiques.
Elle ne cache pas non plus les désagréments du jeûne : maux divers sur le moment, dérèglement du cycle menstruel, etc. Elle insiste cependant sur le fait que ces inconvénients sont passagers et énumère les bienfaits du jeûne qui paraissent sans fin ! Le jeûne rajeunirait la peau, fortifierait les dents, le cœur, lutterait contre les pathologies « métaboliques » (excès de cholestérol, triglycérides, diabète gras…), soulagerait l’estomac, cicatriserait les fractures, renforcerait les cheveux, clarifierait l’esprit, améliorerait la forme physique et intellectuelle, apaiserait, aiguiserait les sens, accroîtrait la résistance aux maladies, chasserait les infections, renforcerait l’optimisme, etc…
Rappelons toutefois qu’il y a des précautions à prendre pour jeûner dans de bonnes conditions et qu’un suivi médical est conseillé notamment lorsqu'on est âgé, pour ne pas basculer dans la dénutrition.
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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 13:58

                     

             Traitements possibles      

                 

                 

 
Traitements médicaux

Régulariser le transit intestinal (traiter la constipation), préparations topiques anesthésiantes ou médicaments analgésiques par voie orale pour soulager la douleur et les démangeaisons, traitements sclérosants ou hémorroïdectomie pour les cas plus graves.

Traitements non conventionnels

Efficacité probable

Bioflavonoïdes des agrumes (pour soutenir le système vasculaire), hamamélis de Virginie.

Approches à considérer

Médecine traditionnelle chinoise.

Usage reconnu

Baume du Pérou, camomille allemande, fragon épineux, hamamélis de Virginie, peuplier (bourgeons).

Usage traditionnel

Pour soulager les symptômes : aloès, écorce de chêne, consoude, feuilles de framboisier ou de mûrier sauvage, gotu kola.
Pour soutenir le système vasculaire :
gotu kola, myrtille, vigne rouge.

Voir la signification des symboles et les critères de classification utilisés

Description médicale

Les hémorroïdes sont des dilatations anormales des veines du rectum ou de l’anus, similaires à des varices. S'il est normal que les veines de la région recto-anale enflent légèrement au moment de la défécation, le terme hémorroïdes indique la distension ou la congestion récurrente ou relativement permanente de ces veines. Elles se remarquent par un saignement rouge clair après être allé à la selle, par une défécation douloureuse et parfois par de l'inconfort à rester assis. Cette affection passagère toucherait 50 % de la population âgée de plus de 50 ans.

L’augmentation de la pression sanguine dans les veines de la région de l’anus est presque toujours à l’origine des hémorroïdes, c’est pourquoi les femmes enceintes y sont sujettes. Cette pression veineuse s’élève aussi en cas de constipation, puisque les efforts déployés à expulser les selles sont importants.

Types
  • Les hémorroïdes externes. Situées sous la peau qui entoure l'anus, les hémorroïdes externes sont généralement douloureuses puisque la peau est très sensible à cet endroit. Parfois, un caillot sanguin se forme dans la veine dilatée, ce qui cause une douleur aiguë et de l’inflammation. Dans ce cas, les hémorroïdes se caractérisent par une petite tuméfaction bleutée et dure sous la peau.
  • Les hémorroïdes internes. Les hémorroïdes internes sont situées dans le rectum. Contrairement aux hémorroïdes externes, celles-ci ne sont pas souffrantes parce que les membranes du rectum possèdent peu de terminaisons nerveuses. Les hémorroïdes internes peuvent donner l’impression que le rectum est plein. Les efforts pour aller à la selle et le frottement peuvent les faire saigner. Par ailleurs, il arrive que les hémorroïdes soient tellement dilatées qu’elles sortent de l’anus. Ces hémorroïdes extériorisées (ou « prolapsus hémorroïdaire ») peuvent provoquer des démangeaisons ou saigner.
Évolution

La plupart des hémorroïdes guérissent en moins d’une semaine ou deux. Elles auront cependant tendance à réapparaître (on parle d’évolution par poussées) si rien n’est fait pour les prévenir. Chez les femmes enceintes, les hémorroïdes ont tendance à diminuer, puis disparaître complètement après l’accouchement. Une infection ou une thrombose hémorroïdaire (la formation d’un caillot de sang dans une hémorroïde) sont des complications très douloureuses qui nécessitent une prise en charge médicale rapide. Dans de rares cas, une perte de sang trop importante et constante liée à une hémorroïde peut provoquer une anémie.

Symptômes

Note. Il est primordial de consulter un médecin en cas de saignements anaux. Ce symptôme peut être le signe de troubles plus graves du système digestif.

  • Une sensation de brûlure, de démangeaison ou d'inconfort lorsqu'on va à la selle.
  • La présence de protubérances à l’anus, pour les hémorroïdes externes.
  • La sensation que l'intérieur de l'anus est enflé, pour les hémorroïdes internes.
  • Un saignement durant la défécation, visible sur le papier hygiénique, dans la cuvette ou autour des selles.
  • Un suintement de mucus (souvent causé par l’usage excessif du papier hygiénique, une infection ou des allergies).

Personnes à risque

  • Les personnes âgées de plus de 30 ans.
  • Les personnes dont un proche parent souffre d’hémorroïdes.
  • Les femmes enceintes.
  • Les femmes qui ont donné naissance par accouchement vaginal.
  • Les femmes durant leurs menstruations.

Facteurs de risque

  • Souffrir de constipation chronique. L’inactivité physique, les mauvaises habitudes alimentaires et le stress causent la constipation. Celle-ci peut aussi résulter d’une maladie comme le syndrome de l’intestin irritable, la maladie de Parkinson, le diabète ou l’hypothyroïdie. Certains médicaments peuvent être en cause, tels des laxatifs s’ils sont utilisés sur une longue période. Voir à ce titre la fiche Constipation.
  • Avoir un surplus de poids.
  • Être sujet à des épisodes fréquents de diarrhée (notamment du fait de l'utilisation de laxatifs irritants).
  • Garder une position debout ou assise pendant plusieurs heures.
  • Être appelé à soulever fréquemment des objets lourds.
  • Pratiquer certains sports pouvant demander des efforts violents.
  • Pratiquer le coït anal.
  • Sauter le petit-déjeuner. Une étude laisse croire que le risque d’hémorroïdes serait 7,5 fois plus important pour les personnes qui ne prennent pas de petit-déjeuner10.

Prévention

Hygiène intestinale
  • Aller à la selle au même moment chaque jour pour habituer ses intestins à se vider régulièrement. Ne pas retarder le moment de déféquer si le besoin se fait sentir. Plus on attend, plus les selles deviennent sèches et dures. Au moment de la défécation, éviter de forcer en retenant son souffle.
  • Ne pas rester assis sur le siège des toilettes plus longtemps qu'il ne le faut (éviter d'y lire). Dans cette position, les muscles de l’anus sont relâchés, entraînant un afflux de sang.
  • Utiliser les laxatifs occasionnellement. Ne pas utiliser ceux qui augmentent le volume des selles.
Alimentation
  • Augmenter graduellement la quantité de fibres dans son alimentation. Les fibres ramollissent les selles et augmentent leur volume, ce qui facilite leur expulsion en douceur. Les fruits frais, les crudités, les légumes cuits, les céréales et les pains de grains entiers sont d’excellentes sources de fibres.
  • Si nécessaire, prendre des laxatifs qui augmentent le volume des selles. Par exemple, le psyllium (Metamucil®, Fibropur®, Prodiem®, etc.) ou d’autres fibres (Fibramax®).
  • Limiter la consommation des aliments pauvres en fibres, comme la crème glacée, les fromages, le pain blanc et les viandes.
  • Boire beaucoup d’eau. Idéalement, neuf verres d’eau par jour pour les femmes, et douze pour les hommes. Il est encore plus important d’avoir une consommation adéquate d’eau lorsqu’on prend un supplément de fibres.
  • Éliminer les irritants alimentaires : café (même décaféiné), alcool, piment, moutarde et épices fortes.
Exercice physique régulier
  • Faire de l’exercice régulièrement. Seulement 20 minutes par jour de marche à bonne allure permettent de stimuler le transit intestinal.
  • Ne pas rester assis de longues heures. Si l’on ne peut faire autrement, se lever fréquemment, même pour seulement une minute ou deux.
  • Garder un poids santé.
  • Éviter de lever des objets trop lourds, car cela augmente la pression veineuse.

Conseils et soins de base

- Garder la région anale propre : prendre un bain ou une douche quotidiennement pour la nettoyer avec de l'eau chaude. Il n'est cependant pas nécessaire d'utiliser du savon. Pour assécher complètement la région après le bain (l'humidité aggravant l'irritation) en évitant les frottements d'une serviette, utiliser un séchoir à cheveux.

- Laver la région anale après la défécation. Toujours mouiller le papier hygiénique avec de l'eau ou mieux avec de la lotion contenant de l’hamamélis. On peut aussi utiliser des serviettes humides du commerce (comme celles, par exemple, pour les bébés) ou un linge de coton humide.

- Si une hémorroïde sort de l’anus après la défécation, la replacer délicatement avec les doigts.

En cas de crise

- Prendre un bain de siège trois ou quatre fois par jour pendant 10 à 15 minutes. Certaines pharmacies et certains magasins spécialisés vendent de petits bains qu'on peut installer sur les toilettes.

- Appliquer des sacs de glace, des compresses froides sur la région anale pendant une dizaine de minutes, trois ou quatre fois par jour.

- Si la douleur est trop intense, s’allonger et rester au lit le temps qu’il faut.

Traitements médicaux

Pour régulariser le transit intestinal

Les médecins suggèrent de respecter les règles d’hygiène et de diététique (voir la section Prévention ci-dessus) et de prendre, si nécessaire, des laxatifs doux.

Pour soulager la douleur et les démangeaisons

Préparations topiques anesthésiantes. Il existe plusieurs produits, offerts en vente libre, qui peuvent réduire le gonflement et la douleur : onguents, crèmes, suppositoires. L’hydrocortisone et la benzocaïne sont souvent utilisées comme substances anesthésiantes.

N.B. Les produits spécialisés vendus sous le nom Préparation H ne contiennent ni hydrocortisone, ni benzocaïne, mais plutôt de l’huile de foie de requin. Au Canada, à notre connaissance, la crème et l'onguent Préparation H pour soigner les hémorroïdes sont les seuls médicaments ou produits médicinaux utilisant cette huile. Leur autre élément actif est une levure. Préparation H existe depuis 1930 environ, mais il ne semble exister aucune recherche sur son efficacité. À Santé Canada, ces crèmes et onguents sont classés parmi les produits pharmaceutiques adoucissants et protecteurs des muqueuses.

Médicaments analgésiques. Des médicaments contre la douleur, comme l’acétaminophène (Tylenol®), l’ibuprofène (Advil®, Motrin®) ou l’Aspirine®, sont parfois indiqués.

Pour traiter les hémorroïdes résistantes

Si un caillot sanguin se forme dans une hémorroïde externe, il y a moyen de retirer le caillot en pratiquant une petite incision. Cette intervention gagne en efficacité si elle est pratiquée rapidement après la formation du caillot, dès que la douleur se manifeste.

Traitement sclérosant. Le médecin peut recourir à diverses méthodes (injection, cryothérapie, infrarouge, courant électrique, laser) pour provoquer la sclérose d'une protubérance hémorroïdaire. Il peut aussi utiliser un appareil à ligaturer qui fixe un élastique à la base de la protubérance. Dans tous les cas, les tissus se nécrosent et tombent d'eux-mêmes au bout de quelques jours.

Hémorroïdectomie. Cette intervention chirurgicale faite sous anesthésie générale ou épidurale consiste à enlever l’hémorroïde au bistouri. Cette méthode est plus radicale que les précédentes et réduit les risques de récidive, mais entraîne un inconfort plus important.

Traitements non conventionnels

Pour les traitements non conventionnels de la constipation, consulter la fiche du même nom.

Pour soulager la douleur et les démangeaisons

Efficacité probable Hamamélis de Virginie (Hamamelis virginiana). L'usage de l'hamamélis par voie interne et surtout externe pour traiter les hémorroïdes est courant. Cet usage est d’ailleurs reconnu par la Commission E. On recommande par exemple d’utiliser de la lotion à l'hamamélis sur la région anale après chaque défécation. On trouve aussi sur le marché des crèmes à l’hamamélis ainsi que des serviettes nettoyantes imbibées d'hamamélis. De fait, les propriétés astringentes, anti-inflammatoires et hémostatiques de l'hamamélis semblent être relativement bien établies. D’ailleurs, l’usage de l’eau d’hamamélis par voie externe a fait l’objet d’études cliniques qui ont permis d’observer l’efficacité de ce traitement à soulager temporairement les symptômes des hémorroïdes7.
Dosage

L’hamamélis peut être prise par voie interne (infusion, teinture) ou externe (décoction, eau, onguent, lotion crème, suppositoire). Consulter la fiche Hamamélis de Virginie.
Précaution

Comme on ne dispose pas de données suffisantes à cet égard, on recommande généralement aux femmes enceintes ou qui allaitent de s'abstenir de consommer de l'hamamélis par voie interne.

Usage reconnu Baume du Pérou (Myroxylon pereirae). La Commission E reconnaît l'usage des onguents ou des crèmes à base de baume du Pérou pour soigner plusieurs affections et blessures cutanées superficielles, ainsi que les hémorroïdes11. Le nom commun de la plante indique bien l'usage qui en est fait depuis des centaines d'années.

Usage reconnu Camomille allemande (Matricaria recutita). La Commission E reconnaît l’usage des fleurs de camomille allemande sous forme de bain pour le traitement des inflammations de la région anale. Une petite étude clinique contrôlée a également démontré qu’une crème à base de camomille (Kamillosan®) améliorait les résultats d'un protocole de traitement des hémorroïdes1.
Dosage

Prendre un bain contenant 5 g de fleurs (en infusion) ou 0,8 g d'extrait liquide par litre d'eau.

Usage reconnu Fragon épineux (Ruscus aculeatus). L’usage du fragon épineux pour soulager les symptômes de l'insuffisance veineuse chronique (douleur, lourdeur, crampe, enflure) est reconnu par la Commission E. La plante est aussi approuvée comme traitement adjuvant pour les picotements et les brûlures causés par les hémorroïdes. La ruscogénine, substance active de cette plante, agirait en renforçant les veines dilatées.
Dosage

En usage interne seulement, sous forme d'extrait sec normalisé contenant au total entre 7 mg et 11 mg de ruscogénine.
N.B. D’après la Commission E, cette plante n’est pas contre-indiquée pour les femmes enceintes et celles qui allaitent.

Usage reconnu Peuplier (Populus sp.). La Commission E reconnaît l'usage des onguents ou des crèmes à base de bourgeons de peupliers (gemmothérapie) pour soigner plusieurs affections et blessures cutanées superficielles, dont les hémorroïdes externes. Les bourgeons de peuplier peuvent causer une réaction allergique cutanée. Tester d’abord sur la peau du poignet.
Dosage

Appliquer sur la zone douloureuse une crème ou un onguent contenant de 20 à 30 % d’exsudat de bourgeons.

Remèdes traditionnels

- Appliquer fréquemment du gel d’aloès (Aloe vera) sur la région anale pour soulager l’inflammation.
- Appliquer des compresses trempées dans une décoction d’écorce de chêne (Quercus sp.) encore chaude. Pour obtenir la décoction, faire bouillir une ou deux cuillerées à soupe d'écorce hachée pendant 15 minutes dans un demi-litre d'eau.
- Appliquer une compresse de
consoude (Symphytum officinale) durant une heure sur les hémorroïdes. Verser d’abord un litre d'eau bouillante sur 30 g de feuilles séchées ou 60 g de feuilles fraîches et laisser infuser pendant 10 minutes. Y tremper une compresse de gaze.
- Faire une décoction de feuilles de framboisier ou de mûrier sauvage (Rubus sp.) en faisant bouillir pendant deux ou trois minutes l'équivalent d'une poignée de feuilles par litre d'eau. Appliquer en compresse.
- Faire une infusion de 2 à 4 g d'herbe séchée de
gotu kola (Centella asiatica) dans 150 ml d'eau bouillante. Laisser infuser durant 5 à 10 minutes et y tremper une compresse. Appliquer plusieurs fois par jour.

Autres plantes utilisées traditionnellement : la myrrhe, le mélilot, l’oignon, l’orme rouge, l’ortie, le plantain, la passiflore et le sapin baumier. Consulter les fiches de la section Plantes et suppléments pour savoir comment les utiliser.

Pour renforcer le système vasculaire

Efficacité probable Bioflavonoïdes des agrumes en suppléments. Les bioflavonoïdes sont des pigments (il y en a plus de 4 000) qui donnent leur couleur aux plantes, que l’on retrouve en quantité importante dans les fruits et légumes. La diosmine et l’hespéridine, deux bioflavonoïdes extraits surtout des agrumes, agissent positivement sur le système veineux et sur la circulation lymphatique. Plusieurs essais contrôlés à double insu indiquent leur efficacité probable à soulager la fréquence et l'intensité des crises d'hémorroïdes lorsque les deux sont combinés2. Une recherche a même révélé qu'un traitement qui associe ces bioflavonoïdes avec des suppléments alimentaires de fibres est plus efficace pour soigner les hémorroïdes sanglantes qu'un traitement sclérosant3. Durant les recherches, on a généralement utilisé des comprimés (Daflon 500 mg) d'un laboratoire français, contenant 50 mg d'hespéridine et 450 mg de diosmine. La diosmine/hespéridine est considérée comme étant sécuritaire. Par ailleurs, les bioflavonoïdes contenus dans la myrtille pourraient aussi agir sur les hémorroïdes, tel que le révèle une étude contrôlée à double insu portant sur 40 personnes4.
Dosage

Le dosage quotidien total de diosmine et d’hespéridine typiquement utilisé est de 1 000 mg (en deux doses de 500 mg)9. Les comprimés testés lors des études contenaient une combinaison de diosmine (90 %) et d’herpéridine (10 %).

Usage traditionnel Gotu kola (Centella asiatica), marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum), myrtille (Vaccinium Myrtillus) et vigne rouge (Vitis vinifera). Ces plantes étaient utilisées anciennement par les personnes souffrant d’hémorroïdes afin de redonner de la vigueur au système vasculaire.
Dosage

- Gotu kola : infuser de 2 g à 4 g d'herbe séchée dans 150 ml d'eau bouillante durant 5 à 10 minutes. Prendre jusqu'à 3 tasses par jour.
-
Marronnier d’Inde : traditionnellement, on utilisait les graines entières de marronnier d’Inde, mais celles-ci contiennent une substance potentiellement dangereuse, l’esculine. Consulter la fiche Marronnier d’Inde pour en savoir davantage sur les extraits offerts sur le marché.
-
Myrtille : prendre de 55 g à 115 g de fruits frais trois fois par jour ou de 2 ml à 4 ml trois fois par jour d’extrait fluide (1:1, g/ml).
-
Vigne rouge : prendre de 150 mg à 300 mg par jour d'un extrait de pépins de raisin ou de 360 mg à 720 mg par jour d'extraits de feuilles de vigne.
Contre-indications

Certaines de ces plantes font l’objet de contre-indications pour les femmes enceintes. Consulter la section Précautions de ces fiches dans la section Plantes et suppléments afin d’avoir plus d’information à ce sujet.

Autres approches

Approches à considérer Médecine traditionnelle chinoise. Les praticiens de la Médecine traditionnelle chinoise voient les maladies hémorroïdaires comme le résultat d'une congestion sanguine attribuable à une insuffisance de circulation énergétique dans les méridiens qui traversent la région anale. Selon eux, il est possible de soulager cette congestion par des traitements d'acupuncture et des herbes chinoises, notamment un onguent du nom de Xiong Dan Zhi Chuang Gao, ou « Onguent à la bile d'ours pour les hémorroïdes ». Cet onguent réduirait l'inflammation, donc la douleur et les démangeaisons. Il aurait également une action bactéricide. Quant à lui, le Dr Weil mentionne qu’en médecine chinoise, on utilise aussi deux régimes alimentaires pour corriger ce déséquilibre énergétique : soit manger une orange, trois fois par jour, soit manger deux bananes avant toute autre chose le matin8.

L'opinion de notre médecin

Comme mentionné plus haut, il ne faut jamais conclure soi-même qu'un saignement rectal n'est attribuable qu'à des hémorroïdes. L'hygiène intestinale (voir la section Prévention) est très importante et doit être faite avant toute chose. Les solutions médicales et chirurgicales sont à essayer en dernier lieu.

 

Dr Paul Lépine, M.D., D.O.

 

Sites d’intérêt

France

Société Nationale Française de Gastroentérologie (SNFGE)
Une encyclopédie des maladies et beaucoup de renseignements destinés aux professionnels et aux patients.
www.snfge.asso.fr

 

États-Unis

American College of Gastroenterology
Information en anglais sur une foule de sujets reliés à la gastro-entérologie, destinée aux spécialistes et aux patients.
www.acg.gi.org

The Atlas of Gastrointestinal Endoscopy
Plusieurs centaines d'images endoscopiques de toutes les parties du système digestif.
www.endoatlas.com

SOURCE:passeportsante.net 

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 13:47

 

 Nom commun : mérou.


Noms scientifiques : Epinephelus spp., Mycteroperca spp., etc.
Famille : serranidés.

POURQUOI METTRE LE MÉROU AU MENU?

  • Maigre et savoureux, il peut être grillé, poêlé, poché, cuit au four ou ajouté aux chaudrées.
  • On peut confectionner un excellent fumet avec la tête et les arêtes.

  • Sa richesse en fer, en phosphore et en vitamine B2 en fait un poisson très nutritif.
  • Source de protéines complètes, sa chair maigre contient néanmoins de précieux oméga-3.

Profil santé 

Le mérou, un poisson maigre, est une excellente source de fer, de phosphore et de vitamine B2. De plus, comme tous les poissons, il contient une quantité appréciable de protéines complètes. Ce poisson tropical gagne à être découvert.

Principes actifs et propriétés

Le mérou est un poisson contenant peu de matières grasses et est donc considéré comme un poisson maigre. La consommation régulière de poisson procurerait plusieurs bénéfices pour la santé. Une table ronde de scientifiques internationaux a d’ailleurs permis de conclure que la consommation d’un à deux repas de poisson par semaine était associée à une diminution de la mortalité par maladie coronarienne1. La recherche ne s’est pas attardée spécifiquement aux effets de la consommation de mérou, mais ce poisson contient tout de même des principes actifs bien documentés scientifiquement.

Acides gras oméga-3. Le mérou contient de l’acide eicosapentanoïque (EPA) et de l’acide docosahexanoïque (DHA), deux acides gras de la famille des oméga-3. Ces acides gras agissent comme précurseurs de messagers chimiques favorisant un bon fonctionnement des systèmes immunitaire, circulatoire et hormonal. Plusieurs études épidémiologiques et cliniques ont démontré que la consommation d’acides gras oméga-3 (provenant majoritairement de poissons gras) exerçait des effets favorables sur la santé cardiovasculaire et réduisait la mortalité par maladie cardiovasculaire2. Ces acides gras sont connus pour agir sur plusieurs plans dans l’organisme. Ils agiraient notamment en réduisant la tension artérielle, les triglycérides sanguins et la formation de caillots sanguins, diminuant ainsi les risques d’athérosclérose. De plus, des études ont démontré que les acides gras oméga-3 pourraient jouer un rôle dans la régulation de l’humeur et la prévention de la dépression3. Finalement, ces acides gras exerceraient des effets anti-inflammatoires, ce qui pourrait être utile dans le traitement de certaines pathologies comme l’asthme, l’arthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l’intestin et le psoriasis4.

Même si les quantités optimales d’acides gras oméga-3 à consommer ne sont pas établies avec certitudes, les études scientifiques démontrent que la consommation quotidienne de 0,5 à 1,8 g d’EPA et de DHA permettrait de profiter des bienfaits qui y sont reliés5. Une portion de mérou contient environ 0,3 g de ces acides gras6, ce qui équivaut à près de 6 fois moins qu’une même quantité de saumon, un poisson gras.

Protéines. Le poisson est une excellente source de protéines complètes puisqu’il renferme les neuf acides aminés essentiels, qui ne sont pas produits par notre organisme et qui doivent provenir de notre alimentation. Les protéines servent surtout à former, à réparer et à maintenir les tissus, comme la peau, les muscles et les os. Elles servent aussi à la formation des enzymes digestives ainsi que des hormones. Par ailleurs, plusieurs études chez l’animal ont révélé que la protéine de poisson améliorerait lasensibilité à l'insuline et augmenterait l’absorption du glucose par l’organisme6-8. Notons que des études en cours chez l’humain viendront confirmer ou infirmer ces résultats.

Autres propriétés

Le mérou est-il antioxydant?

Donnée non disponible.

Le mérou est-il acidifiant?

Donnée non disponible.

Le mérou a-t-il une charge glycémique élevée?

Il n’y a pas de charge glycémique pour les poissons.

Nutriments les plus importants

Que vaut une « portion » de mérou?

Poids/volume

Mérou noir, entier, 100 g

Calories

82

Protéines

15,5 g

Glucides

1,0 g

Lipides

1,8 g

Fibres alimentaires

0,0 g

Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.
*La composition en acides gras saturés, monoinsaturés et polyinsaturés (dont les oméga-3) du mérou n’est pas disponible dans le Fichier canadien sur les éléments nutritifs.

 

Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

Excellente source Phosphore. Le mérou noir est une excellente source de phosphore. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Il est l’un des constituants des membranes cellulaires.

Excellente source Fer. Le mérou noir est une excellente source de fer. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il contribue aussi à la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Il est à noter que le fer contenu dans les aliments d’origine animale (dont les poissons) est très bien absorbé par l’organisme, comparativement au fer provenant des végétaux.

Excellente source Vitamine B2. Le mérou noir est une excellente source de vitamine B2. Cette vitamine est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

Bonne source Calcium. Le mérou noir est une bonne source de calcium. Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans le corps. Il est majoritairement entreposé dans les os, dont il fait partie intégrante. Il contribue à la formation des os et des dents, ainsi qu’au maintien de leur santé. Le calcium joue aussi un rôle essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la contraction des muscles (dont le cœur).

Vitamine B3. Le mérou noir est une source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, la vitamine B3 collabore à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d'énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l'alcool que nous ingérons. Elle participe aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

Précautions

Les poissons font partie des neuf allergènes alimentaires les plus courants au Canada. Les gens allergiques au poisson réagissent anormalement aux protéines qui y sont présentes. Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, il est possible qu’une personne présentant une allergie à un poisson ou à un fruit de mer donné soit également allergique à d’autres espèces appartenant au même groupe. Par exemple, une personne allergique au mérou pourrait aussi être allergique au saumon puisque tous les deux sont des poissons. Par contre, une personne allergique à un type de poisson ou de fruit de mer (crustacé ou poisson ou mollusque) ne sera pas nécessairement allergique aux autres types. Il est fortement recommandé aux gens allergiques à ces aliments de consulter un allergologue avant d’en introduire de nouveaux dans leur alimentation.

Poisson cru!
Les poissons crus, fumés ou marinés peuvent contenir des bactéries, des virus et même des parasites que seule la cuisson peut détruire. Il est donc recommandé aux personnes plus susceptibles aux toxi-infections dont les femmes enceintes, les jeunes enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli d’éviter de consommer du poisson cru, fumé ou mariné, à moins de le faire cuire.

La ciguatera est une intoxication causée par l’accumulation de biotoxines marines (produites par des algues microscopiques) chez le poisson. Les gros poissons tropicaux, tels le mérou et le vivaneau, accumulent des teneurs plus élevées en ciguatoxine et peuvent donc poser un risque plus grave d’intoxication. Des symptômes incluant la gastroentérite, des démangeaisons et le dysfonctionnement du système nerveux central se manifestent généralement de 1 à 12 heures après la consommation de poisson et aucun traitement n’est actuellement connu pour les arrêter. Généralement, les cas signalés étaient des touristes ayant mangé du poisson dans les Caraïbes. En achetant des poissons tropicaux chez un poissonnier reconnu et fiable, ainsi qu’en limitant la consommation de ces types de poissons, il est possible de prévenir une intoxication de type ciguatera.

Les contaminants
Le poisson est la principale source de mercure à laquelle nous sommes exposés. Ce métal est présent naturellement dans l’environnement, mais les rejets causés par l’industrialisation rendent la consommation de certains poissons moins sécuritaire pour la santé. Ce sont les poissons prédateurs qui présentent des taux élevés de mercure. Les autres espèces de poisson, tel le mérou, auraient des concentrations de mercure inférieures à la norme canadienne de 0,5 ppm. Ils peuvent donc être consommés sans danger pour la santé. De plus, selon une étude réalisée par des chercheurs de Santé Canada, les teneurs en différents contaminants (tels les BPC) décelés dans les poissons vendus au Canada sont inférieures à la norme canadienne et ne constituent donc pas un risque pour la santé. Il faut toutefois demeurer vigilant puisque plusieurs poissons que nous consommons sont importés de pays où le taux de contamination est plus élevé qu’au Canada9,10.

 

Recherche et rédaction : Caroline Trudeau, Dt.P., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
Collaboration : Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval, Hélène Gagnon et Virginie Lessard, étudiantes en nutrition
Révision scientifique : Charles Lavigne, Ph.D., Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) et Centre de recherche sur les maladies lipidiques, Université Laval

Le mérou au fil du temps

Dérivé de l’espagnol mero, le terme « méro » est apparu dans la langue française en 1714, pour se transformer en « mérou » en 1808.

« Mérou » est un terme générique qui désigne les poissons appartenant à quelques genres zoologiques répartis dans toutes les eaux chaudes du globe. Avec ses quelque 98 espèces, le genre Epinephelus est le plus représentatif de ce groupe. Ces poissons partagent de nombreuses caractéristiques, dont celles d’être carnivores, de changer de sexe au cours de leur existence et de vivre très longtemps (certains atteignent l’âge vénérable de 50 ans). Sédentaires et territoriaux, ils affectionnent les fonds rocheux ou coralliens des littoraux, qui leur offrent de nombreux abris pour se protéger des prédateurs, de même que pour épier et attraper leurs proies.

Le mérou est consommé depuis fort longtemps, sa chair étant particulièrement savoureuse. Il joue un rôle considérable dans l’économie locale des pays tropicaux et subtropicaux et commande un prix élevé sur les marchés. Afin de répondre à une demande croissante, quelques espèces sont aujourd’hui élevées en cage, particulièrement dans le Sud-Est asiatique.

D’autres types de poisson qui lui ressemblent sont parfois commercialisés sous le nom de mérou, notamment la vielle, la badèche, le varech (à distinguer de l’algue qui porte le même nom), le pavillon, le croissant, etc.

Usages culinaires

Bien choisir

On trouve le mérou toute l’année, frais ou congelé, entier ou en filets. Le poisson frais doit dégager une agréable odeur de mer ou de concombre. Ne pas hésiter à le humer avant de l’acheter et à le rejeter s’il sent l’ammoniaque.

Apprêts culinaires
  • Brochettes : couper des filets de mérou en morceaux et les mettre à macérer une demi-heure dans du yogourt assaisonné de piment fort, garam masala (mélange d’épices indiennes), sel, poivre et jus de lime. Les enfiler sur des brochettes et les faire cuire quatre ou cinq minutes, sur ou sous le gril.
  • Mariné : le mariner dans la vinaigrette de son choix avant de le faire griller.
  • À la créole : débiter les filets de mérou en fines tranches que l’on déposera dans un plat avec de l’huile d’olive, du sel, du poivre, du jus de citron, de fines tranches de concombre, de lime et de mangue, et de la coriandre fraîche. Laisser au réfrigérateur de 6 à 12 heures, puis servir bien froid.
  • Aux tomates : déposer de grosses tranches de tomates dans une casserole à large fond, ajouter une couche de filets de mérou, de l’ail, du piment fort, si désiré, puis une autre couche de tranches de tomates. Arroser d’huile d’olive. Chauffer à feu fort cinq minutes, couvrir et laisser mijoter dix minutes.
  • Aux pommes de terre : couper des pommes de terre en tranches que l’on fera cuire cinq minutes à l’eau bouillante. Égoutter. Dans un plat à gratin, déposer des filets de mérou, saler, poivrer et ajouter les fines herbes de son choix (estragon, ciboulette, oseille, mélisse, etc.), puis les rondelles de pomme de terre. Si désiré, saupoudrer de parmesan râpé, puis mettre au four à 175 °C (350 °F) pendant environ 15 minutes.
  • Couscous : remplacer la viande et le bouillon de viande employés habituellement pour ce type de plat par des morceaux de mérou et du fumet de poisson. Pour le reste, les ingrédients et le mode de cuisson sont les mêmes.
  • Avec salsa : le servir grillé avec une salsa à la mangue et à l’avocat (avec piment fort, feuilles de coriandre, oignons verts émincés, ail, lime).
  • L’intégrer à une bouillabaisse ou une chaudrée.
  • Servir les restes en salade, sur un lit de verdures ou avec des pâtes refroidies.
  • Riches en cartilage, les têtes permettent de faire un excellent fumet. Se servir également des arêtes et de l’épine dorsale.

Remarque : on peut remplacer le mérou par du mahi-mahi, de la goberge ou de la truite d’élevage dans les recettes proposées dans cette section.

Conservation

Réfrigérateur : comme tous les poissons frais, il est préférable de le consommer le jour même de l’achat. Si l’on doit le conserver quelques jours, le mettre sur un lit de glace dans un contenant hermétique que l’on rangera dans le bas du réfrigérateur.

Congélateur : quelques mois.

Écologie et environnement

La chair savoureuse du mérou et sa taille parfois impressionnante en font depuis longtemps un poisson recherché pour la pêche récréative, artisanale et commerciale. Il fait également l’objet d’une pêche illicite non déclarée et non réglementée (INDNR) par des bateaux battant pavillon de complaisance. Si bien que les stocks de certaines espèces sont aujourd’hui dans un état critique.

Ainsi, le mérou brun, poisson emblématique des fonds rocheux de la Méditerranée et espèce marine la plus populaire de la région, est devenu très rare. En 1986, les représentants de quatre espaces marins protégés de la Méditerranée française mettaient donc sur pied le GEM (Groupe d’étude du mérou) dans le but d’établir une estimation des populations de cette espèce, de mieux connaître ses habitudes et de comprendre les causes de sa raréfaction.

De leur côté, les experts du Seafood Watch Program du Monterey Bay Aquarium, aux États-Unis, et de la Marine Conservation Society, au Royaume-Uni, s’inquiètent sérieusement pour la survie d’autres espèces de mérou. On recommande donc de consommer ce poisson avec parcimonie.

source:www passeportsanté.net

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 13:09
 

    Nom commun : datte.
Nom scientifique : Phoenix dactylifera.
Famille : arécacées (synonyme : palmacées).

POURQUOI METTRE LA DATTE AU MENU?

C’est une solution de rechange saine et délicieuse au sucre raffiné. On peut sortir des sentiers battus et la servir sur du riz, des pâtes, des lentilles ou l’incorporer à une vinaigrette. Hachée et mélangée avec du fromage crémeux, à de la marmelade à l’orange ou à du beurre d’arachide, elle fait d’excellentes tartinades.

Elle fournit de précieuses fibres, souvent insuffisantes dans l’alimentation occidentale. Elle possède une forte concentration en antioxydants, capables de neutraliser les radicaux libres néfastes pour nos cellules. Profil santé

Les dattes sont des fruits à noyau originaires du Moyen-Orient et elles figurent parmi les fruits les plus anciens. Elles poussent sur de grands palmiers dattiers. Les dattes constituent une source de fibres alimentaires et sont, grâce à leur contenu élevé en glucides, des fruits à haute teneur énergétique, faciles à consommer et pratiques à garder sous la main. Elles peuvent être mangées fraîches ou séchées.

Principes actifs et propriétés

Dattes séchées, plus sucrées?
Les dattes sont surtout commercialisées et consommées sèches, c'est-à-dire partiellement déshydratés. Celles-ci ne renferment que 15 % à 20 % d'eau, comparativement à 65 % à 70 % pour les dattes fraîches. Une datte séchée renferme autant de sucre qu’une datte fraîche, mais à poids égal, les dattes séchées contiennent plus de glucides que les dattes fraîches, puisque ces dernières renferment proportionnellement plus d’eau. Aussi, les dattes séchées peuvent être enduites de sirop pour rester humides, ce qui augmente leur teneur en sucre.

Antioxydants Les dattes fraîches renferment une forte concentration d’antioxydants, principalement des caroténoïdes et des composés phénoliques1,2. Elles peuvent de ce fait contribuer à neutraliser les radicaux libres, des sous-produits des réactions d’oxydation de l’organisme qui se lient à d’autres molécules et les endommagent. Ainsi, un apport substantiel d'antioxydants fourni par les fruits et les légumes peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de certains types de cancers3-6. Les dattes séchées renferment également une quantité appréciable d’antioxydants, bien que plus faible que dans les dattes fraîches. En effet, une certaine quantité se perd durant la déshydratation1, puisque plusieurs antioxydants sont solubles dans l’eau.

Fibres alimentaires. La consommation de dattes contribue à l'apport en fibres, souvent faible dans l’alimentation typiquement canadienne. Une portion de 25 g de dattes (trois fruits) fournit 2 g de fibres, ce qui représente 5 % à 8 % de la quantité de fibres recommandée par jour, soit 38 g pour les hommes et 25 g pour les femmes7. Les fibres des dattes sont constituées à 57 % de fibres insolubles et à 43 % de fibres solubles. Les fibres insolubles jouent un rôle important dans la régularité intestinale et la prévention de la constipation7. En retenant l’eau dans le côlon, elles font augmenter le volume et le poids des selles, ce qui réduit le temps de transit et facilite l’évacuation. Par ailleurs, des études ont démontré que les fibres solubles jouent un rôle dans la réduction du taux de cholestérol et, par conséquent, elles peuvent contribuer à diminuer le risque de maladies cardiovasculaires8.

Glucides. Riches en glucides, les dattes sont un aliment de choix pour le travail musculaire, puisque les glucides sont un bon carburant pour les muscles. Les dattes séchées peuvent être très utiles durant une pratique sportive, notamment de longue durée (comme la randonnée à pied ou à vélo, les courses en montagne, le ski de fond, etc.), et chaque fois qu'on doit faire des efforts physiques importants ou prolongés.

L’index glycémique des dattes séchées est élevé9. L’index glycémique est une façon de classifier les aliments riches en glucides selon leur impact sur la glycémie en comparaison avec un aliment de référence. Bien que l’utilité clinique du concept de l’indice glycémique ne fasse pas l’unanimité10, l’Association canadienne du diabète recommande aux personnes diabétiques de consommer plus souvent des aliments à indice glycémique bas, et moins souvent des aliments à indice glycémique élevé11. Autres propriétés

La datte est-elle antioxydante?

Très fortement. Une portion de 25 g de datte séchée a un indice TAC de 975 umol.

La datte est-elle acidifiante?

Donnée non disponible.

La datte a-t-elle une charge glycémique élevée?

Fortement. La charge glycémique de 25 g de dattes séchées est de 18.

 

Nutriments les plus importants

Que vaut une « portion » de datte?

Poids/volume

Dattes, naturelles, séchées, 25 g (3 fruits)

Datte, variété Medjool, 1 datte dénoyautée, 24 g

Calories

70

66

Protéines

0,6 g

0,4 g

Glucides

18,7 g

18,0 g

Lipides

0,1 g

0,0 g

Fibres alimentaires

2,0 g

1,6  g

Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

 

 

Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

Cuivre. La datte est une source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

 

Précautions

Risque d’étouffement pour les jeunes enfants

Les jeunes enfants peuvent s’étouffer en consommant des aliments durs, lisses ou ronds12. Les dattes séchées dures et mêmes celles contenues dans les biscuits présentent certains risques. Elles ont la même grosseur que l’oesophage (le tube qui conduit la nourriture vers l’estomac) d’un jeune enfant et elles peuvent rester coincées dans la gorge et bloquer la trachée (le tube qui conduit l’air aux poumons)7. Il faut donc être très prudent!

 

Recherche et rédaction : Amélie Charest Dt.P., M.Sc., Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
Collaboration : Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval, Hélène Gagnon et Jasmine Coulombe, étudiantes en nutrition, Université Laval
Révision scientifique : Isabelle Galibois, Ph.D., Dt.P., professeur titulaire, Département des sciences des aliments et de nutrition, Université Laval

 

La datte au fil du temps

Le terme « datte » est apparu dans la langue au XIIIe siècle. Il vient du latin dactylus, qui l’a emprunté au grec dactylos, dont le sens est « doigt », par allusion à la forme du fruit.

Phoenix, nom latin de l’arbre, vient soit de « Phénicie », soit de « phénix », oiseau mythique des Égyptiens. À partir de ce mot, on a créé « phéniciculture », « phéniciculteur », etc.

Avec le cocotier et le palmier à huile, le dattier est le palmier le plus cultivé dans le monde. Originaire du bassin de l’Euphrate, où se sont établies les plus vieilles civilisations de l’Eurasie, il y serait cultivé depuis 6 000 à 8 000 ans, ce qui en ferait un des arbres fruitiers les plus anciennement domestiqués. Depuis son lieu d’origine, il s’est répandu vers l’ouest dans toute l’Afrique du Nord et vers l’est jusqu’en Inde. Certains affirment que sans le dattier, l’épanouissement des civilisations sumérienne et babylonienne n’aurait pas été possible, et l’expansion de la race humaine dans les parties arides du Vieux Monde aurait été beaucoup moins importante.

Avant le maïs soufflé, les dattes!
Les Grecs et les Romains ne cultivaient pas le dattier, mais consommaient ses fruits, qu’ils importaient en grande quantité par bateau. Ils en connaissaient de nombreuses variétés que des vendeurs ambulants offraient dans des cornets de papier à l’entrée des théâtres et autres lieux publics.

Le dattier est l’une des rares plantes à pouvoir survivre dans le climat inhospitalier du désert (très chaud le jour, froid la nuit), d’où son importance pour les nomades à qui ses fruits fournissaient une source d’énergie concentrée, un kilo de dattes sèches apportant environ 3 000 kilocalories. Avec une consommation moyenne de 200 kilos par année par habitant, la datte constituait pour ces peuples un aliment de base, auquel on adjoignait lait, yogourt, fromage ou beurre afin d’équilibrer la ration. Encore aujourd’hui, au Proche-Orient et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Afrique du Nord, bien que l’alimentation se soit diversifiée, la datte continue de jouer un rôle important. Près de 90 % de la production y est consommée localement.

En plus de fournir des fruits, le dattier a connu de nombreux autres usages : le tronc pour la construction des habitations; la base dense des palmes pour la fabrication de meubles, caisses, cageots, cages et nombreux autres objets utilitaires, de même que comme bois de chauffage; les folioles pour la confection de chapeaux, éventails, paniers, etc.; les fibres pour les cordages; et les noyaux pour la nourriture animale et comme bijoux... Le dattier permettait donc aux peuples du désert, isolés du reste du monde, de vivre dans une relative autarcie et de répondre à la majorité de leurs besoins de base. D’où la vénération quasi mystique dont le dattier a fait l’objet et l’emploi de ses palmes dans de nombreux rituels religieux, dont certains persistent encore aujourd’hui, comme le dimanche des Rameaux chez les catholiques et le Soukkot chez les Juifs.

Toutefois, avec le développement, au XXe siècle, des systèmes de transport, il est devenu possible de relier les diverses oasis du désert pour y vendre les produits fabriqués ailleurs. Si bien que le plastique remplace désormais le bois, les palmes et les folioles qui servaient à la fabrication des objets de tous les jours, et que le palmier est essentiellement cultivé pour ses fruits.

La production mondiale de dattes, qui oscille autour de sept millions de tonnes par année, a doublé depuis les années 1980. C’est le cinquième fruit en importance des régions arides et semi-arides, après les agrumes, la mangue, la banane et l’ananas, et le premier parmi les fruits séchés, avant les raisins, les figues et les pruneaux. On en produit dans 34 pays, les plus importants étant l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes, l’Irak, le Pakistan et l’Algérie.

En plus du fruit, qui est récolté à trois étapes différentes de sa croissance (frais, semi-sec et sec), on consomme le bourgeon terminal du palmier, le coeur, le « miel » de datte, qui est en fait le jus du fruit pressé, le sucre de datte et le sucre de sève. On fabrique également un alcool avec la sève et un substitut de café avec les noyaux rôtis et moulus.

Usages culinaires Bien choisir

Les dattes sont vendues sèches ou déshydratées, plus rarement fraîches encore attachées à leurs tiges.

On peut trouver, dans les épiceries arabes, juives et indiennes, du sirop de datte, de même que du sucre de datte et du sucre de palme : dans le premier cas, il s’agit de dattes déshydratées et moulues, dans le second, de sève bouillie et concentrée, à la manière du sucre d’érable. En outre, des entreprises offrent tous ces produits sur Internet.

Préparation

Faire tremper les dattes sèches quelques heures dans l’eau pour les réhydrater.

On peut remplacer le sucre raffiné par du sucre de datte dans n’importe quel plat, en tenant compte toutefois du fait qu’il ne se dissout pas, ce qui, dans certains cas, peut constituer un handicap.

Apprêts culinaires

Les Arabes affirment qu’il y a autant d’usages pour les dattes qu’il y a de jours dans l’année. En voici quelques-uns :

La revanche contre les criquets
Les peuples du désert consomment traditionnellement un mets composé de dattes, d’huile et de criquets bouillis, séchés et réduits en poudre. Ce plat, que les fines bouches occidentales trouveraient probablement repoussant, est en fait très équilibré puisqu’il réunit hydrates de carbone, lipides et protéines. Il a en outre l’avantage de faire usage d’une ressource gratuite, d’une très grande abondance et dont les dégâts dans les cultures sont parfois considérables.

Les servir comme gâteries, simplement en les farcissant de noix ou d’une pâte d’amande. Avant de les farcir, on les enferme généralement dans un tissu trempé d’eau de fleur d’oranger et on les frotte, ce qui leur donne un bel aspect luisant et une délicate saveur. Pour faire changement, on pourra les farcir de beurre d’érable. Pour un amuse-gueule original, les farcir d’un fromage crémeux, ou encore d’olives; les rouler ensuite dans du fromage crémeux, puis dans des noix hachées. Yogourt frappé : passer au mélangeur du yogourt, des dattes, du jus d’orange concentré, une banane et de la glace concassée et servir. Ou essayer le mélange yogourt, jus d’ananas concentré, dattes et noix de coco. Lait de soya frappé : dattes, lait de soya, extrait naturel de vanille et noix de coco râpée. Soupe aux carottes et aux dattes : faire revenir de l’ail, de l’oignon et du céleri. Ajouter du bouillon de poulet, des carottes râpées et des épices (poudre de curry, cumin, gingembre râpé, graines de coriandre, piment fort) et cuire jusqu’à ce que les carottes soient tendres. Ajouter des dattes dénoyautées et hachées et cuire jusqu'à ce qu'elles aient ramolli. Passer au mélangeur et servir cette soupe garnie d’une cuillerée de crème fraîche ou de fromage de chèvre mou.

Ajouter des dattes finement émincées dans une vinaigrette. Laisser reposer au moins deux heures avant de servir sur la salade de son choix. Ou les incorporer dans une sauce à salade composée de yogourt, huile végétale, babeurre et jus d’orange concentré. Passer au mélangeur. Dans les salades de fruits, de légumes ou mixtes comme celle-ci : quartiers de pamplemousse, tranches d’avocat, lanières de poivron rouge, cresson d’eau, poitrine de poulet et dattes. Ou les servir simplement avec de l’ananas frais, de la noix de coco râpée et des feuilles de menthe fraîche. Dattes et concombre ou dattes et pastèque sont des mélanges classiques au Moyen-Orient. Préparer un pouding nourrissant avec des dattes, du riz et du lait. Dans les couscous ou les tajines. Par exemple, ce tajine marocain composé de cubes d’agneau pris dans l’épaule et cuits avec des oignons, de l’ail, de la cannelle, du safran, du sel, du poivre et de l’huile d’olive. Le plat est garni de dattes farcies de noix et macérées quelques minutes dans de l’eau de fleur d’oranger avant d’êtres plongées dans un sirop chaud. Farces pour volaille : dattes hachées, couscous cuit, oignons verts émincés, graines de coriandre et de cumin, sel et poivre et un peu d’huile d’olive; dattes et abricots hachés, riz sauvage cuit, pommes, oignons et céleri hachés, thym et romarin; dattes, pignons, chapelure, lait et oeufs; dattes, raisins secs, pommes de terre, oeufs, fromage et muscade. Riz au poulet et dattes : faire revenir des morceaux de datte dans le beurre, ajouter des lanières de poulet, cuire quelques minutes et servir avec du riz cuit dans du bouillon de poulet assaisonné de clous de girofle. Garnir d’amandes effilées et rôties à sec, ainsi que de graines de sésame. Cuire un poisson en papillote avec des dattes hachées, du beurre, du thym et du romarin. Lentilles et riz : faire revenir des oignons une dizaine de minutes dans la poêle. Ajouter du bouillon, des lentilles, du riz (à moitié cuit s’il s’agit de riz complet) ainsi que des carottes, du céleri, du poivron rouge, de l’ail et des dattes, assaisonner avec les épices de son choix, cuire une demi-heure et servir ce délice végétarien garni de persil haché.

Pâtes : mélanger des feuilles d’épinard ou de roquette finement émincées avec du fromage de chèvre, des noix rôties à sec, des dattes hachées, de l’ail émincé, du jus de citron et de l’huile d’olive, et laisser reposer une demi-heure. Servir cette préparation sur des pâtes courtes. Farcir des pains pitas avec une salade de taboulé agrémentée de morceaux de dattes. On peut les ajouter aux préparations de pains, pains aux noix, gâteaux, muffins, biscuits ou confectionner les traditionnels carrés aux dattes et aux flocons d’avoine. Tartinades : dattes hachées et fromage crémeux; dattes hachées et marmelade d’orange; dattes hachées, beurre d’arachide et vinaigrette en parts égales. Les dattes peuvent remplacer en tout ou en partie les mangues dans la recette classique du chutney. Autre recette de chutney : dattes, raisins secs, noix de coco, menthe verte, poivre, cumin, jus de lime. Sirop de datte : s’en servir de la même manière que le sirop d’érable : sur les crêpes, les gaufres, le pain doré, le yogourt, ou pour glacer une volaille. Mélangé à du tahini, il constitue une excellente tartinade. Conservation

Réfrigérateur : mettre les dattes fraîches dans un récipient hermétique, car elles absorbent facilement les odeurs.

Séchées ou déshydratées : les dattes se conservent 6 à 12 mois selon la variété. Les garder dans un endroit frais et sec à l'abri de la lumière et de la chaleur, afin de les préserver des moisissures.

Écologie et environnement

Dans les oasis des régions sahariennes et présahariennes, le patrimoine génétique du palmier dattier est exceptionnel. Rien qu’en Algérie, on a inventorié plus de 940 variétés. Cela témoigne de l’immense travail de sélection mené par les phéniciculteurs au fil des siècles pour maintenir un nombre aussi élevé de variétés. Celles-ci possèdent des caractéristiques très diverses tant par leur degré de résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux insectes, que par la forme, la couleur, la saveur et la texture de leurs fruits. Les experts estiment que cette diversité génétique constitue un rempart naturel contre les facteurs de dégradation de l’écosystème oasien : maladie de Bayoud aujourd’hui très répandue, urbanisation, ensablement par les dunes.

Toutefois, cette diversité génétique est fragile et la préservation de nombreuses variétés est présentement menacée, notamment à cause des enjeux commerciaux. En effet, pour satisfaire la demande du marché en fruits de qualité, les « phéniculteurs » se tournent vers un nombre restreint de variétés à haute valeur commerciale, délaissant celles qui présentent un moins grand attrait à cet égard, mais qui jouent un rôle important dans la gestion des écosystèmes oasiens.

Un vaste projet financé par le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds pour l’environnement mondial a été mis sur pied par les ministères de l’Agriculture du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, avec la collaboration de l’Institut international des ressources phytogénétiques, dans le but de préserver les ressources génétiques de cette espèce. Dans le cadre d'une approche participative réunissant tous les intervenants du secteur, on travaille à sélectionner et multiplier les variétés les plus menacées, ainsi qu’à mettre sur pied des marchés alternatifs pour valoriser les produits et sous-produits de celles qui sont peu ou pas cultivées à l’échelle commerciale (bois, palmes, sève,

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 12:48

  Présentation

Communément appelée « médecine des bourgeons », la gemmothérapie fait partie de la grande famille des phytothérapies, lesquelles proposent de prévenir et de traiter une variété de problèmes de santé à l’aide des végétaux.

Du terme latin gemme, qui signifie à la fois bourgeon et pierre précieuse, la gemmothérapie utilise exclusivement les tissus embryonnaires frais des plantes, arbres et arbustes, c’est-à-dire les bourgeons, les jeunes pousses et les radicelles.

Ces embryons, macérés dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine, servent à fabriquer des solutions dans lesquelles se concentrent les principes actifs des végétaux : on les nomme macérats. Leurs vertus thérapeutiques alléguées varient, évidemment, selon la plante dont ils proviennent : le cassis pour l’énergie, le sapin contre la toux, l’aubépine pour le coeur... Par ailleurs, plusieurs produits issus de la gemmothérapie auraient en commun des propriétés diurétiques, de drainage ou de détoxication.

Selon la théorie, les bourgeons posséderaient certaines propriétés thérapeutiques supérieures à celles des diverses parties de la plante mature. Le bourgeon, étant un embryon, porterait en lui le potentiel de développement de la plante, un peu comme s’il était à la fois les racines, les tiges, les feuilles, les fleurs et les fruits. Il contient également de fortes concentrations d’éléments actifs comme des hormones, des oligo-éléments, des vitamines, des minéraux, etc.

Les adeptes de la gemmothérapie parlent de la « globalité » du bourgeon. Le tissu embryonnaire offrirait non seulement une teneur supérieure en composés actifs, mais un spectre d’action beaucoup plus vaste que chacune des parties de la plante prises isolément.

Par exemple, le bourgeon d’aubépine, une plante fréquemment utilisée en gemmothérapie, posséderait à la fois les propriétés du fruit (action sur le muscle cardiaque) et de la fleur (action sur le rythme cardiaque). Plus évocateur encore, le bourgeon de tilleul combinerait les vertus calmantes associées à la fleur de cet arbre, et les propriétés dépuratives et diurétiques de l’aubier, la partie tendre et blanchâtre qui se forme chaque année entre le bois dur et l’écorce.

Pour toutes ces raisons, la gemmothérapie est parfois qualifiée de « phytothérapie globale ». Toutefois, cette « globalité » ne doit pas être érigée en règle absolue. Le bourgeon ne présenterait pas toujours toutes les propriétés de la plante. La croissance peut également jouer un rôle important, sinon essentiel, dans l’acquisition de certaines propriétés. Par exemple, le bourgeon de la framboise ne possède pas la forte teneur en vitamine C du fruit mûr.

Macérat ou dilution?

On retrouve deux écoles de pensée quant à la préparation des produits de gemmothérapie. L’une privilégie l’utilisation directe des macérats, l’autre préconise une dilution préalable, de type homéopathique. Toutes deux sont liées au développement historique de l’approche.

L’utilisation de bourgeons dans la pharmacopée traditionnelle remonte au Moyen Âge, à l’ère des alchimistes. On se servait notamment des bourgeons du peuplier pour la confection d’un onguent et de ceux du sapin pour la fabrication de sirops à usage pectoral. Mais ce n’est qu’au cours des années 1960 que le Dr Pol Henry (1918-1988), un médecin belge, s’inspire des découvertes sur les cellules embryonnaires d’origine animale pour jeter les bases de ce qu’il allait nommer la « phytoembryothérapie ».

Le médecin établit alors une forme d’extraction propre aux tissus embryonnaires végétaux. Les bourgeons sont mis à macérer dans un mélange eau-glycérine-alcool pendant 21 jours, puis filtrés. La substance obtenue, appelée « macérat-mère », se compare à la teinture-mère, la base des solutions phytothérapeutiques. Le macérat de bourgeons est cependant moins concentré que la teinture (20 pour 1 plutôt que 10 pour 1). On le consomme habituellement dilué dans un peu d’eau. La posologie varie selon le produit. En général, on prend de 5 à 15 gouttes par jour (en une seule dose ou à raison de deux ou trois par jour).

Au cours des années 1970, l’homéopathe Max Tétau rebaptise la « phytoembryothérapie » en « gemmothérapie », l’appellation maintenant reconnue et acceptée. La discipline ne change pas seulement de nom, mais intègre des principes qui la rapprochent des théories et des méthodes propres à l’homéopathie.

Ainsi, la plupart des laboratoires commercialisent aujourd’hui les extraits de bourgeons sous la forme 1D, c’est-à-dire une solution dix fois plus diluée que le macérat original. Autre distinction : la préparation de départ ne comprend pas d’eau. Les bourgeons sont mis à macérer dans l’alcool et la glycérine seulement, ce qui va à l’encontre des préceptes du Dr Henry voulant que l’eau soit essentielle à l’extraction des éléments actifs de la plante.

Bien qu’elle s’inspire de l’homéopathie, la formule 1D n’est pas, à proprement parler, une solution homéopathique. D’une part, elle demeure relativement concentrée, c’est-à-dire qu’elle contient encore beaucoup d’éléments actifs et non pas seulement les simples « vibrations » propres aux solutions homéopathiques. D’autre part, la fabrication de la 1D ne comporte normalement pas de dynamisation, le procédé d’agitation de la solution, essentiel à l’homéopathie.

Les partisans de la recette originelle, dont l’auteur et botaniste Philippe Andrianne (voir Livres, etc.), rejettent la solution 1D. Ils la considèrent, notamment, moins pratique. Le nombre de gouttes étant en fonction de la dilution, il faudra en prendre jusqu’à plus d’une centaine par jour!

Chez les fervents de la solution 1D, on plaide pour l’innocuité. Selon eux, comme elles sont plus diluées, ces préparations s’avéreraient plus sécuritaires pour les personnes qui pourraient se montrer intolérantes au produit.

Les deux écoles de pensée s’entendent toutefois sur la direction que devrait prendre la gemmothérapie : la mise au point de nouvelles préparations thérapeutiques, issues de l’association de différents extraits de plantes, voire d’autres substances naturelles. Par exemple, un produit anti-allergique pourrait être fait de bourgeons de romarin et de cassis, additionnés de propolis, un produit d’origine végétale fabriqué par les abeilles.

Applications thérapeutiques

 

Même si le savoir scientifique s’enrichit au sujet des vertus curatives des plantes, la gemmothérapie n’a fait l’objet d’aucune publication scientifique jusqu’à ce jour. En conséquence, on ne peut conclure à l’efficacité de cette thérapie. Cependant, plusieurs phytothérapeutes ont colligé de nombreuses observations empiriques (pour en savoir plus, consulter les sections Livres, etc. et Sites d'intérêt). Ils affirment avoir constaté que, de façon générale, les bourgeons et autres parties immatures de la plante ont une fonction d’élimination qui agit sur des organes bien spécifiques. En d'autres mots, ils nettoient et purifient l'organisme et le débarrassent de ses toxines et de ses déchets, ce qui favorise le bon fonctionnement des organes.

Selon les tenants de l'approche, les vertus des bourgeons se révèlent aussi variées que les espèces de plantes dont ils sont issus. À titre d’exemple, le bourgeon de pin agirait tant sur le système nerveux que sur le système ostéoarticulaire. On le recommande pour traiter la dystonie (trouble de la tension, du tonus), pour soulager l'arthrose et la polyarthrite rhumatoïde, voire prévenir l'ostéoporose. Le bourgeon de bouleau serait indiqué pour contrôler le cholestérol et l'acide urique et pour contrer la goutte, les rhumatismes et la cellulite. Quant au bourgeon de l’orme champêtre, il pourrait agir sur l’acné et le bourgeon du cassis sur les allergies. En matière de propriétés thérapeutiques spécifiques, il faut donc se référer à chacune des espèces de plantes.

 

Section Applications thérapeutiques
Recherche, rédaction et révision scientifique 
: Dr Sylvie Dodin, M.D., M. Sc et Claudine Blanchet, Ph. D., Chaire Lucie et André Chagnon pour l'enseignement d'une approche intégrée en prévention, Université Laval.
(octobre 2005)

 

En pratique

La gemmothérapie est de plus en plus populaire en Europe, notamment en France et en Belgique. Plusieurs herboristes, naturopathes et homéopathes l’intègrent à leur pratique. Des laboratoires fabriquent maintenant des extraits de bourgeons, tant sous la forme de macérats-mères que de solutions 1D. Les produits sont facilement accessibles.

Au Québec et en Amérique du Nord, la gemmothérapie en est à ses premiers pas : peu d’herboristes ou de phytothérapeutes la connaissent ou y ont recours. Bien que quelques pharmacies et boutiques de produits naturels conservent certains produits en stock, le plus souvent, il faut contacter les fabricants pour se les procurer.

Formation professionnelle

La gemmothérapie est surtout pratiquée par des herboristes, des phytothérapeutes, des homéopathes, des naturopathes ou d’autres thérapeutes ayant une connaissance des plantes médicinales.

La discipline est une spécialité de la phytothérapie. C’est donc généralement dans le cadre de ce programme qu’on peut acquérir la formation. Diverses formations sont aussi offertes sous la forme de séminaires de fin de semaine.

Livres, etc.

Andrianne Philippe. La gemmothérapie, Médecine des bourgeons, Collection Douce Alternative, Éditions Amyris, Belgique, 2002.
Présentation soignée, langue claire et concise, ce livre de référence présente les origines, les concepts de base et les applications de la gemmothérapie, incluant un abécédaire des bourgeons. Spécialiste en botanique et en homéopathie, l’auteur fait partie de la Commission d'avis des préparations à base de plantes du ministère belge de la Santé.

Schneider Anny. Arbres et arbustes thérapeutiques, Les Éditions de l’Homme, Canada, 2002.
Écrit par une herboriste de renom, un livre essentiel pour qui s’intéresse aux propriétés thérapeutiques des diverses parties des arbres, entre autres de certains bourgeons.

Tétau Max. Nouvelles cliniques de gemmothérapie, Éditions Similia, France, 1991.
Spécialiste reconnu de la médecine homéopathique, le prolifique auteur plaide pour une gemmothérapie plus moderne et plus ouverte que celle adoptée par les herboristes traditionnels.

Fédération Européenne d’Herboristerie. Le guide de gemmothérapie.
Trente pages qui décrivent les principaux bourgeons utilisés en gemmothérapie (airelle, aubépine, bouleau, etc.) et qui contiennent un résumé de leurs applications thérapeutiques. Pour obtenir ce guide, contacter la Fédération (voir Sites d’intérêt).

Sites d’intérêt

Fédération Européenne d’Herboristerie
La F.E.H. regroupe plusieurs associations s’intéressant aux plantes médicinales. Section sur la gemmothérapie et renseignements sur la formation.
www.feh.be

BuddhaLine
Long article sur la gemmothérapie. Grille d’utilisation des bourgeons par problèmes de santé. Site francophone.
www.buddhaline.net

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 12:33


  •  

L’activité physique et l’alimentation

Pour les sportifs, les conséquences d’une mauvaise alimentation sont multiples : manque d’énergie et d’endurance, mauvaise récupération, étourdissements, risque accru de blessures, manque de coordination, fonte musculaire, anémie, vieillissement précoce, etc. On peut profiter davantage de ses loisirs et prévenir ces problèmes en adaptant son alimentation à ses besoins en énergie. Car, la grande dépense énergétique associée à des activités exigeantes demande un certain calibrage des nutriments, principalement les glucides, les protéines et les lipides. Voici comment les utiliser.

Les grandes règles

Règle 1 : miser d'abord sur les glucides

Les glucides sont soit complexes, soit rapides. Les premiers, appelés aussi « sucres lents », constituent la principale source d'énergie de l'organisme. Sans eux, on n'irait pas loin... Comme ils s'absorbent lentement dans l'organisme, ils procurent de l'énergie sur une plus longue période, contrairement aux sucres rapides (friandises, gâteau, chocolat, miel, sirop d'érable, jus de fruits, etc.) qui fournissent de l’énergie sur le champ, mais de très courte durée. On évite ces derniers juste avant et pendant une activité physique intense parce qu'ils provoquent une instabilité du taux de glucose sanguin et peuvent entraîner de fortes baisses d'énergie.

La veille et le jour d'une activité importante, la moitié de l'apport calorique devrait provenir d'aliments à teneur élevée en glucides complexes. Voir plus loin les tableaux des glucides à privilégier pendant les heures qui précèdent une activité.

Les meilleures sources de glucides complexes

Pâtes et macaronis (de blé entier, de kamut ou multigrains), riz brun ou riz sauvage, pain et bagels (de blé entier, multigrains, au kamut ou à l’épeautre), pitas de grains entiers, muffins santé (attention à la teneur en gras), galettes santé, céréales à grains entiers (gruau d’avoine, millet, orge, quinoa, sarrasin), couscous entier, craquelins de grains entiers, haricots secs, pois et lentilles.

Règle 2 : consommer suffisamment de protéines maigres

Les protéines doivent aussi faire partie de votre préparation alimentaire, bien qu'en quantité moindre que les glucides. Les protéines favorisent elles aussi la stabilité de l'énergie; de plus, elles contribuent à l'entretien des tissus, dont les fibres musculaires, ce qui n'est pas à négliger. Comme de nombreux aliments protéinés contiennent aussi des gras (les lipides) qu'on veut éviter (voir règle suivante), il faut rechercher des sources de protéines faibles en gras.

Les meilleures sources de protéines maigres

Volaille sans la peau, poisson, fruits de mer, viandes maigres (boeuf extra-maigre, filet de porc, cheval, bison, cerf, émeu, orignal), oeufs, fromage allégé (pas plus de 15 % à 20 % de matières grasses), yogourt, protéines de petit-lait (whey), légumineuses et tofu.

Règle 3 : éviter les gras saturés et les gras trans

Comme les glucides et les protéines, les lipides sont indispensables à la santé, mais on sait qu'ils se divisent en bons gras (insaturés) et en mauvais gras (saturés et trans). (Voir notre dossier sur les gras trans). Tant pour les bons que pour les mauvais, il faut vraiment limiter leur consommation avant et pendant l'activité physique, surtout parce qu'ils exigent un long temps de digestion — et qu'une digestion laborieuse en même temps qu'un effort intense est la meilleure recette pour subir toutes sortes d’inconforts gastriques. Pour la même raison, il est préférable d'éviter les aliments très épicés ou très sucrés, et ceux susceptibles de produire des gaz. Et ce n'est pas le moment d'essayer des mets nouveaux qui risquent d'être mal tolérés.

Règle 4 : s’hydrater suffisamment

Deux heures avant l'activité physique, il est essentiel de boire de 400 ml à 600 ml (environ deux à trois grands verres) de liquide, préférablement de l'eau. Les breuvages contenant de la caféine comme le thé, le café, les boissons gazeuses de même que les boissons énergétiques de type Red Bull, Hype et Guru sont à éviter, car ils nous font perdre de l’eau. Les boissons énergétiques et gazeuses contiennent aussi trop de sucre.

Avant l’exercice

Trois à quatre heures avant l’activité : un repas soutenant

Fortement recommandé

Fortement déconseillé

  • Poulet (sans la peau), riz brun, haricots verts, lait 1 % mg, pomme, barre de céréales, amandes brunes
  • Oeufs, fromage cottage, rôties de pain de blé entier, salade de fruits
  • Pâtes de kamut, sauce à spaghetti (moitié viande, moitié lentilles), laitue, vinaigrette maison (à base d’huile d’olive ou de canola), galette santé à l’avoine, yogourt, graines de tournesol
  • Bagel d’épeautre au thon, un peu de mayonnaise légère, jus de légumes, crudités, muffin santé, pouding de soya, quelques noisettes
  • Sandwich végétarien (pain pita de blé entier, légumes, végépâté, fromage allégé), fruit, yogourt avec graines de chanvre
  • Filet de truite, quinoa, brocoli, boisson de soya, biscuits au son d’avoine, deux noix de Grenoble
  • Eau

 

  • Fromages gras, charcuteries, cretons, bacon, saucisse, boeuf ordinaire, côtelettes, peau de volaille, poisson ou poulet pané, beurre, crème, sauces, croissants, pâtisseries, beignes, huiles hydrogénées, pâtes à tarte
  • Parce qu'ils déshydratent : thé, café, boissons gazeuses
  • Parce qu’ils sont riches en sucres rapides et contiennent de la caféine : les boissons énergétiques de type Red Bull, Hype et Guru

 

Une à deux heures avant l’activité : un repas léger

Fortement recommandé

Fortement déconseillé

  • Céréales froides, lait oméga-3 ou boisson de soya, banane
  • Soupe maison, craquelins et lait écrémé
  • Pâtes alimentaires, sauce tomate ou sauce végétarienne, fromage allégé
  • Craquelins, petits morceaux de fromage allégé, fruit
  • Yogourt léger, fruit frais, biscuit au son d’avoine
  • Craquelins de seigle et tartinade de tofu
  • Muffin santé, mousse de tofu ou yogourt sans matières grasses
  • Yogourt léger avec céréales sèches et fruit
  • Galette de grains entiers, boisson de soya à la vanille
  • Barre de céréales avec fibres alimentaires, pouding de soya
  • Eau

 

  • Fromages gras, charcuteries, cretons, bacon, saucisse, boeuf ordinaire, côtelettes, peau de volaille, poisson ou poulet pané, beurre, crème, sauces, croissants, pâtisseries, beignes, huiles hydrogénées, pâtes à tarte
  • Parce qu'ils déshydratent : thé, café, boissons gazeuses
  • Parce qu’ils sont riches en sucres rapides et contiennent de la caféine : les boissons énergétiques de type Red Bull, Hype et Guru
  • Barres tendres chocolatées, chocolat au lait, bonbons, biscuits sucrés, gâteaux, pomme de terre, riz blanc à cuisson rapide, maïs, vermicelle de riz, riz soufflé, bière, pain blanc, jus de fruits
  • À ce moment, on évite aussi les pruneaux, les céréales très riches en fibres, les légumineuses et les légumes de la famille des crucifères (chou, brocoli, chou-fleur, etc.)

 

Trente à quarante-cinq minutes avant l’activité

Fortement recommandé   

Fortement déconseillé

  • Yogourt léger aux fruits
  • Boisson de soya
  • Lait au chocolat 1 %
  • Yogourt à boire
  • Eau

 

  • Fromages gras, charcuteries, cretons, bacon, saucisse, boeuf ordinaire, côtelettes, peau de volaille, poisson ou poulet pané, beurre, crème, sauces, croissants, pâtisseries, beignes, huiles hydrogénées, pâtes à tarte
  • Parce qu'ils déshydratent : thé, café, boissons gazeuses
  • Parce qu’ils sont riches en sucres rapides et contiennent de la caféine : les boissons énergétiques de type Red Bull, Hype et Guru
  • Barres tendres chocolatées, chocolat au lait, bonbons, biscuits sucrés, gâteaux, pomme de terre, riz blanc cuisson rapide, maïs, vermicelle de riz, riz soufflé, bière, pain blanc, jus de fruits
  • Les pruneaux, les céréales très riches en fibres, les légumineuses et les légumes de la famille des crucifères (chou, brocoli, chou-fleur, etc.)

 

Juste avant l’activité

Fortement recommandé

Fortement déconseillé               

  • Mélange moitié-moitié
    jus de fruits sans sucre (orange, pomme, pêche, pamplemousse, ananas) et eau

 

  • De manger                            

 

Pendant l’exercice

Boire régulièrement. Il est essentiel de boire en petites quantités dès le début de l’exercice (150 ml à 350 ml d’eau (6 oz à 12 oz) par 15 à 20 minutes). Le corps ne pouvant absorber plus d’un litre d’eau à l’heure, il faut boire régulièrement pendant une activité physique, même si on ne ressent pas la soif.

  • Activité de moins d’une heure : boire de l’eau nature.
  • Activité ou entraînement durant une à trois heures : boire une boisson contenant des glucides (sucres).
  • Activité ou entraînement durant plus de trois heures : boire une boisson contenant des glucides (sucres) et un peu de sel (pour le sodium).

Boisson de réhydratation maison pour les activités physiques d’une heure à trois heures

  • 300 ml de jus d’orange ou de pomme
  • 200 ml d’eau

Boisson de réhydratation maison pour les activités physiques de plus de trois heures

  • 300 ml de jus d’orange ou de pomme
  • 200 ml d’eau
  • 1/8 c. à thé (0,5 ml) de sel

N.B. : Si l’on préfère une boisson pour sportifs déjà préparée, en choisir une qui contient de 4 % à 8 % de glucides, car une boisson trop sucrée ne réhydrate pas suffisamment. Si la boisson choisie est trop sucrée, la diluer avec de l’eau.

Le sodium et le potassium dans la boisson de réhydratation ne sont pas indispensables si l’activité physique dure moins de trois à quatre heures, à moins que la sudation engendrée par l’activité physique ne soit excessive.

Attention à la surhydratation. Trop boire peut être autant préjudiciable pour la santé que ne bas boire assez. En effet, une surhydratation, soit plus de 9,5 litres d’eau par jour peut provoquer l’hyponatrémie (un taux de sodium sanguin trop bas) qui peut mener à un oedème cérébral, voire le coma et la mort. La surhydratation concerne surtout les marathoniens, ceux qui réalisent des triathlons et des courses de vélo et de natation de longue durée. Pour éviter la surhydratation, vous pouvez consulter les recommandations les plus récentes de l’American College of Sports Medecine et du USA Track and Field1.

Après l’exercice

Boire, boire et encore boire. Ceci permet de remplacer l’eau perdue dans la sueur durant l’entraînement et donc d’éviter la déshydratation avec tous les ennuis qui l’accompagnent. Ne pas attendre d’avoir soif pour boire, puisque la soif est déjà un signe de déshydratation.

Prendre une boisson de récupération. Les boissons de récupération sont utiles aux grands sportifs pour refaire les réserves musculaires de glycogène et réparer les tissus. Un entraînement de longue durée et de haute intensité épuise les réserves de glucides et il importe de les renflouer rapidement, dans les 30 minutes après l’arrêt de l’activité. Les muscles auront alors ce qu'il leur faut pour refaire leurs réserves énergétiques. Dans de tels cas, une boisson de récupération devrait fournir au moins 50 g de glucides.

Attention : Pour les gens dont l’exercice physique est modéré, non seulement une boisson de récupération n'est pas nécessaire, mais elle annulerait la perte de calories occasionnée par l'exercice; un bon repas complet en temps opportun est mieux indiqué.

Boisson de récupération maison pour les activités physiques de plus de trois heures

  • 500 ml (2 tasses) de lait 1 % ou écrémé
  • 75 ml de concentré de jus d’orange

Cette recette a été conçue et étudiée dans le cadre d’un projet de maîtrise à l’Université de Montréal.

Prendre un repas équilibré. Il doit comporter les quatre groupes d’aliments du Guide alimentaire canadien pour manger sainement2.

Exemple de repas équilibré

  • 375 ml (1 ½ tasse) de pâtes intégrales (mesure de pâtes cuites)
  • 250 ml (1 tasse) de sauce tomate aux lentilles
  • 30 g (1 oz) de fromage
  • 250 ml (1 tasse) de brocoli cuit
  • 375 ml (1 ½ tasse) de feuilles de laitue et autres légumes au choix
  • Vinaigrette à base d’huile d’olive, de jus de citron et de miel
  • 175 ml (3/4 tasse) de yogourt
  • 1 carré aux dattes sans sucre ajouté

De bons trucs

Collations énergisantes

Pendant les randonnées et autres activités de longue durée, on devrait consommer des collations concentrées en énergie et qui fournissent les nutriments visés, soit les glucides et les protéines. C'est le meilleur moment pour consommer de bons gras, comme les noix et les graines.

  • Mélanges de fruits séchés, de noix et graines
  • Boissons de soya
  • Cuirs de fruits et noix
  • Jus de légumes et fromage allégé
  • Barres de céréales contenant au moins 4 g de protéines
  • Pouding de soya
  • Bagel et beurre d’amande
  • Biscottes multigrains et fromage allégé
  • Bâtonnet de sésame et fromage allégé
  • Barres Équibar
  • Compote de fruits sans sucre et graines de chanvre
  • Pois chiches séchés salés
  • Noix de soya rôties
  • Muffins ou galettes santé et lait UHT
  • Pain pita et beurre d’arachide

Comme vous pouvez le constater, la variété d'aliments appropriés aux périodes d'activité physique est vaste, ce qui vous donne beaucoup de choix. Heureusement, car ce que l'on mange influence à la fois notre performance sportive et le plaisir que nous éprouvons pendant l'activité.

Pour plus d’information sur les bienfaits de l’activité physique et les façons de se motiver, consultez notre dossier Forme physique.

 source:www passeportsanté.net

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 12:29
 
 

  

Autres noms :Spirulina platensis, Spirulina maxima, Spirulina pacifica, tecuitlatl, cyanophytoplancton, dihé, microalgue.

Famille : cyanobactéries ou microalgues bleu-vert.

 

La spiruline contient de l'acide gamma-linolénique, une substance qui fait partie de la famille des acides gras oméga-6. Pour en savoir plus sur les acides gras essentiels, consulter notre fiche.

 

Indications

 

Traiter la leucoplasie (inflammation précancéreuse des muqueuses de la bouche) et prévenir sa transformation en cancer; stimuler le système immunitaire; contribuer à faire baisser le taux de cholestérol.

Voir la signification des symboles et les critères de classification utilisés

Posologie Bien qu'aucun dosage spécifique n'ait été établi pour les emplois thérapeutiques, la dose courante de spiruline, comme supplément alimentaire, se situe aux alentours de 3 g à 5 g par jour. Elle est offerte sous forme de capsules, de comprimés, de poudre ou de flocons qu'on mélange à un liquide (jus de fruits ou de légumes par exemple) ou encore qu'on saupoudre sur des aliments. Prendre les capsules ou comprimés avant un repas.

 

Comme la spiruline est un aliment très concentré et qu'elle a des propriétés détoxicantes, il est recommandé de commencer par une dose de 1 g par jour (1/4 c. à thé) et d'augmenter celle-ci de 1 g par semaine. Voir la section Précautions.

 

Description

La spiruline existe telle quelle depuis plus de trois milliards d'années. Ainsi nommée en raison de sa forme spiralée, elle appartient à la famille des cyanobactéries ou microalgues bleu-vert. Il existe près de 1 500 espèces d'algues bleues, et 36 espèces de spiruline sont comestibles. La principale espèce actuellement offerte sur le marché est la Spirulina platensis Elle est cultivée principalement en Californie et à Hawaï où une sous-espèce a été mise au point, la Spirulina pacifica®. Dans le commerce, la spiruline se présente sous la forme d'une poudre bleu-vert déshydratée.

Composition nutritionnelle. La spiruline contient une mine de nutriments dans un très petit volume. En voici les principaux. Noter que sa teneur peut varier selon son origine.

Elle renferme de 55 % à 70 % de protéines d'excellente qualité (proportion des acides aminés et digestibilité optimales), ce qui représente de 2,5 g à 3,5 g par dose de 5 g.

La spiruline est une source exceptionnelle de caroténoïdes variés (bêta-carotène principalement, mais aussi cryptoxanthine, lutéine, zéaxanthine, etc.), soit autour de 22 mg/5 g. Elle fournit notamment une quantité astronomique de bêta-carotène, soit de 12 000 UI à 25 000 UI par 5 g.

Elle constitue une excellente source de fer, soit de 3 mg à 8 mg par 5 g.

Elle contient une quantité appréciable d'acide gamma-linolénique (de 40 mg à 50 mg/5 g), un acide gras insaturé de la famille des oméga-61.

De plus, la spiruline est riche en phycocyanine, le seul pigment bleu naturel pouvant servir de colorant alimentaire et auquel on attribue une activité antioxydante importante. Elle contient également de la chlorophylle et de petites quantités de plusieurs minéraux. Elle est dotée d’une faible teneur en calories et on lui attribue des vertus immunomodulatrices2,3.

Voilà pourquoi on parle souvent de cette algue comme d’un « superaliment ».

 

Le point sur l'algue bleu-vert de type aphanizomenon flos-aquae

 

Certaines algues bleu-vert autres que la spiruline, l'aphanizomenon notamment, sont généralement commercialisées par un système de vente à paliers multiples. Contrairement à la spiruline, elles n'ont pas fait l'objet d'études cliniques indépendantes publiées et n'ont pas été consommées comme aliment de façon traditionnelle. En outre, Santé Canada a émis des mises en garde à leur sujet. En effet, presque toute la spiruline du commerce est cultivée en milieu contrôlé, tandis que les autres algues bleu-vert proviennent le plus souvent de peuplements naturels et sont, par conséquent, plus sujettes à une contamination.

En 1999, Santé Canada lançait un programme d'analyse d'un large échantillonnage de produits à base d'algues bleu-vert afin d'en vérifier la teneur en microcystine, une cyanobactérie hépatotoxique et possiblement cancérigène4 qui colonise souvent les peuplements d'autres espèces de cyanobactéries. Les résultats des tests ont indiqué que nombre de produits d'algues bleu-vert, autres que la spiruline, contenaient des quantités de microcystines supérieures à celles considérées comme acceptables par Santé Canada et par l'Organisation mondiale de la Santé, et ce, sans dépasser les doses recommandées par les fabricants5. Noter que la chlorelle, qui est une algue verte, n'est pas visée par cette mise en garde. Les algues contaminées avaient été récoltées dans des lacs naturels, principalement dans le lac Upper Klamath (Oregon, aux États-Unis), une source importante de la cyanobactérie Aphanizomenon flos-aquae. Santé Canada a demandé aux producteurs de renforcer leurs mesures de contrôle.

 

Historique

Lorsque les Européens abordèrent en Amérique centrale, ils découvrirent que les Aztèques tiraient du grand lac Texcoco, situé près de Mexico, une sorte de « boue » bleue à haute valeur nutritive, le tecuitlatl ou spiruline. En Afrique, certaines peuplades du Sahara récoltent depuis très longtemps, dans le lac Tchad, une substance semblable, le dihé, qui est notamment consommée par les femmes enceintes et durant les périodes de pénurie alimentaire. En raison de sa richesse nutritive et du fait qu'elle peut être produite localement, la spiruline est intéressante pour les pays où la malnutrition sévit. Des « fermes » de production ont été mises sur pied notamment en Inde, au Pérou, au Togo, en Chine et au Vietnam6.

Au cours des années 1970, la spiruline est devenue populaire dans les pays industrialisés comme aliment santé ou supplément alimentaire. On la « cultive » depuis dans des environnements où tous les intrants sont soigneusement contrôlés, ce qui permet de produire d'importantes quantités dans des espaces relativement réduits et, du même coup, d'éviter les risques de contamination.

La popularité de la spiruline devint telle qu'un certain nombre de « légendes urbaines » se mirent à circuler à son sujet. On prétendit, par exemple, qu'elle pouvait contribuer à la perte de poids, ce qui n'a jamais été démontré. De même, le bruit court qu'elle serait utile contre le déficit d'attention et l’hyperactivité, ce qui ne repose sur aucune étude scientifique. Ces usages ne sont pas non plus fondés sur une pratique médicinale traditionnelle.

Recherches

 Leucoplasie et prévention du cancer. Au cours d'essais menés dans les années 1980 sur des hamsters atteints du cancer de la cavité buccale, on avait noté que la spiruline semblait provoquer une régression des tumeurs7. En 1995, des chercheurs indiens publiaient les résultats d'un essai clinique mené auprès de 87 personnes atteintes de leucoplasie : ils rapportaient une régression complète des lésions dans 45 % des cas pour les sujets traités, contre 7 % pour ceux du groupe placebo8. Selon les résultats d'une autre étude publiée par la même équipe en 1997 et qui avait porté sur 160 sujets atteints de leucoplasie, cet effet serait attribuable à la richesse de la spiruline en bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A, laquelle semble être l'ingrédient auquel on peut attribuer la régression des lésions9.

En 1998, des chercheurs japonais découvraient qu'un polysaccharide soufré présent dans la spiruline pouvait inhiber, in vitro, les métastases d'un type de cancer du poumon10. Plus récemment, en 2002, une autre équipe japonaise rapportait avoir pu observer chez des humains que la spiruline induisait un mécanisme de stimulation du système immunitaire11.

 Lipides sanguins. Les résultats d'une étude sur 23 sujets atteints d'hyperlipidémie causé par un syndrome néphrotique (dysfonction du rein)12 et ceux de quelques rares essais cliniques de petite envergure13-15 indiquent que la spiruline pourrait contribuer à faire baisser les taux de lipides sanguins.

Divers. Des essais sur les animaux et une étude préliminaire sur les humains indiquent que la prise de spiruline peut favoriser le contrôle de la glycémie chez les personnes diabétiques15.

Les allégations au sujet de l'efficacité de la spiruline pour perdre du poids restent à prouver : elles sont fondées sur une étude préliminaire ayant duré quatre semaines, dont les résultats ne sont pas concluants, et dont la qualité méthodologique est faible16.

La supposée utilité de cette algue en cas de trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), de calvitie ou de mémoire défaillante ne repose, au mieux, que sur des études hautement préliminaires17.

Les résultats d’études in vitro ou menées sur des animaux indiquent que la spiruline pourrait, théoriquement, contribuer à lutter contre certains pathogènes, notamment des virus comme le VIH18,19, les micro-organismes responsables de la pneumonie20 ou des substances toxiques comme l’arsenic21, les agents de chimiothérapie ou de radiothérapie anticancéreuse22, mais rien ne permet, pour l’heure, de tirer des conclusions claires sur l’efficacité clinique de la spiruline chez les humains.

Précautions Attention Ne pas confondre la spiruline avec d'autres algues bleu-vert qui peuvent être contaminées par des microcystines. Si l'étiquette d'un produit porte une mention du type « Algues bleu-vert », « Superaliment bleu-vert » sans que le mot « spiruline » y figure, il s'agit probablement d'une autre espèce de cyanobactéries (voir Le point sur l'aphanizomenon flos-aquae). Les algues accumulent les métaux lourds comme le plomb, l'arsenic et le cadmium lorsque leur environnement de culture est pollué. Il est donc recommandé d'opter pour les produits venant de Californie ou d'Hawaï où les méthodes de culture sont rigoureusement contrôlées. Comme la spiruline peut avoir un effet stimulant chez certaines personnes, il est préférable de ne pas en prendre le soir. Contre-indications Aucune aux doses recommandées. Certaines sources recommandent cependant la prudence chez les femmes enceintes ou qui allaitent à cause de l'absence de données à ce sujet. Les personnes souffrant de phénylcétonurie doivent éviter la spiruline, car, comme tous les aliments renfermant des protéines, elle contient de la phénylalanine. Effets indésirables Chez certaines personnes, divers symptômes comme des troubles gastro-intestinaux et des maux de tête peuvent survenir, notamment lorsque les dosages de départ sont trop élevés. Pour éviter ces symptômes reliés aux propriétés détoxicantes de la spiruline, commencer par 1 g par jour durant une semaine et augmenter progressivement la dose de 1 g au cours des semaines suivantes. Interactions Avec des plantes ou des suppléments Aucune connue. Avec des médicaments Aucune connue. Sur les tablettes

La spiruline est vendue en vrac (poudre ou flocons) en capsules, parfois en comprimés. La poudre est moins chère que les autres formes, mais les capsules ou les comprimés permettent à ceux qui n'aiment pas son goût « vert » de profiter de ses vertus nutritionnelles. Sauf indication contraire du fabricant, il est préférable de conserver les contenants de poudre au sec et à l'abri de la lumière.

Voir la section Précautions pour d'autres précisions importantes.

                                                                          source:wwwpasseportsanté.net

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 16:01
Salade de poulet aux germes de soja et à la coriande

  Salade de poulet aux germes de soja et à la coriandre

 

Pour 4 personnes : Préparation : 30 min. - Cuisson : 20 min.   4 blancs de poulet / 250 g de germes frais de soja / 1/2 concombre / 2 carottes / 1 belle tomate l 1 gousse d'ail / 1 petit bouquet de coriandre fraîche / 2 cuillerées à soupe rases de sucre roux en poudre / 1 cuillerée à soupe de sauce soja / 2 cuillerées à soupe d'huile de sésame / 2 cuillerées à soupe d'huile de tournesol / 1 cuillerée à soupe de vinaigre (de riz si possible) / sel, poivre moulu.

Salez et poivrez les blancs de poulet; placez-les dans la partie perforée d'un cuit-vapeur et laissez-les cuire pendant 20 minutes environ.
Éliminez les petits filaments marron des germes de soja puis rincez les germes et essorez-les avec soin.

Pelez le concombre fendez-le dans la longueur et, à l'aide d'une petite cuillère, retirez les graines. Épongez-le puis coupez-le en fines lamelles.
Pelez les carottes, rincez-les puis coupez-les en petits bâtonnets. Rincez la tomate, essuyez-la, ouvrez-la en deux, éliminez les graines et coupez la pulpe en tranches.

Rincez et épongez la coriandre, séparez les feuilles des tiges, ne conservez que les premières. Pelez puis écrasez la gousse d'ait dans un bol. Ajoutez le vinaigre, la sauce soja, l'huile de sésame, l'huile de tournesol, le sucre roux en poudre et le poivre moulu. Mélangez énergiquement.

Coupez les blancs de poulet en très fines languettes. Sur un plat de service, disposez joliment les germes de soja, le concombre, les carottes, la tomate et les languettes de poulet.

Arrosez avec la sauce, décorez de feuilles de coriandre fraîche. Recouvrez d'un film plastique et réservez au réfrigérateur jusqu'au moment du repas.

wok de légumes à la chinoise

  Wok de légumes à la chinoise

 

Pour 4 personnes : Préparation : 20 min. - Cuisson : 12 min.   150 g de carottes / 150 g de pois gourmands / 6 feuilles de chou / 1 petite courgette / 1 petit poivron rouge/ 6 oignons nouveaux avec leurs tiges / 4 brins de coriandre fraîche / 1/2 botte de ciboulette / 2 cuillerées à soupe de sauce soja / 1 cuillerée à soupe d'huile de sésame / 1 cuillerée à soupe d'huile de tournesol / 1 cuillerée à soupe bombée de graines de coriandre

 

Pelez les carottes, lavez-les, essuyez-les puis coupez-les en fins bâtonnets. Rincez les pois gourmands, émincez-les dans le sens de la longueur. Lavez et essorez les feuilles de chou, puis émincez-les.

Passez la courgette sous l'eau, essuyez-la; ne la pelez pas mais coupez-la en bâtonnets. Rincez et essuyez le poivron; éliminez le pédoncule, les graines et les côtes blanches. Coupez la pulpe en fines tranches. Nettoyez les oignons et émincez-les ainsi que leurs tiges vertes. Broyez grossièrement les graines de coriandre.

Versez l'huile de sésame et l'huile de tournesol dans un wok posé sur feu vif. Quand l'huile est chaude, faites sauter les oignons et le poivron; ajoutez les graines de coriandre broyées et mélangez sans cesse jusqu'à ce que les oignons soient transparents. Ajoutez alors les carottes et les pois gourmands. Laissez cuire 5 minutes puis ajoutez les feuilles de chou émincées et les courgettes.

Arrosez avec la sauce soja, mélangez et couvrez; laissez cuire 2 minutes. Versez dans un plat, ajoutez les feuilles de coriandre et la ciboulette ciselées. Servez aussitôt.
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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 11:31

Ingrédients :
1 litre de
moules
50 cl de
vin blanc sec
1
échalote
1
oignon
1
courgette
1
aubergine
1
poivron rouge et 1 poivron vert
2
tomates
4 feuilles de brik
Cerfeuil, ciboulette
Thym, laurier, sel et poivre

Recette :
Grattez les
moules et éliminez celles qui ne se referment pas.
Versez le
vin blanc sec dans une casserole.
Ajoutez l’
échalote hachée, le thym et le laurier.
Versez les
moules et laissez-les s’ouvrir.
Décortiquez les
moules, et filtrez le jus en le réduisant au ¾.
Coupez les légumes en dés (
courgette, aubergine, poivrons, oignons).
Faites-les revenir dans une poêle séparément puis ensemble pendant 10 minutes dans 2 CS d’huile d’
olive sur un feu doux.
Préchauffez le four à 180°C (Th 6).
Découpez des disques dans les
feuilles de brick et faites-les sécher au four avec 5 cl d’huile d’olive et le cerfeuil et la ciboulette hachés.
Faites sauter 2
tomates en quartier dans 2,5 cl d’huile d’olive.
Ajoutez le
jus des moules et faites revenir quelques minutes.
Puis mixez.
Salez, poivrez.
Disposez la préparation des
moules dans une assiette et chapeautez-la d'un disque de brick.
Décorez joliment d’un cordon de
sauce à la tomate.


Conseils :
Boisson conseillée :
Rouge léger : Saumur Champigny, Maçon
Rosé : Bandol, Tavel
Blanc : St véran, Sancerre, Pouilly

 recette:www au femini.com

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 10:28
                
 Salade de poulet aux germes de soja et à la          coriandre

  Salade de poulet aux germes de soja et à la coriandre

 

Pour 4 personnes : Préparation : 30 min. - Cuisson : 20 min.   4 blancs de poulet / 250 g de germes frais de soja / 1/2 concombre / 2 carottes / 1 belle tomate l 1 gousse d'ail / 1 petit bouquet de coriandre fraîche / 2 cuillerées à soupe rases de sucre roux en poudre / 1 cuillerée à soupe de sauce soja / 2 cuillerées à soupe d'huile de sésame / 2 cuillerées à soupe d'huile de tournesol / 1 cuillerée à soupe de vinaigre (de riz si possible) / sel, poivre moulu.

Salez et poivrez les blancs de poulet; placez-les dans la partie perforée d'un cuit-vapeur et laissez-les cuire pendant 20 minutes environ.
Éliminez les petits filaments marron des germes de soja puis rincez les germes et essorez-les avec soin.

Pelez le concombre fendez-le dans la longueur et, à l'aide d'une petite cuillère, retirez les graines. Épongez-le puis coupez-le en fines lamelles.
Pelez les carottes, rincez-les puis coupez-les en petits bâtonnets. Rincez la tomate, essuyez-la, ouvrez-la en deux, éliminez les graines et coupez la pulpe en tranches.

Rincez et épongez la coriandre, séparez les feuilles des tiges, ne conservez que les premières. Pelez puis écrasez la gousse d'ait dans un bol. Ajoutez le vinaigre, la sauce soja, l'huile de sésame, l'huile de tournesol, le sucre roux en poudre et le poivre moulu. Mélangez énergiquement.

Coupez les blancs de poulet en très fines languettes. Sur un plat de service, disposez joliment les germes de soja, le concombre, les carottes, la tomate et les languettes de poulet.

Arrosez avec la sauce, décorez de feuilles de coriandre fraîche. Recouvrez d'un film plastique et réservez au réfrigérateur jusqu'au moment du repas.

                                    
                       Salade chinoise au poulet

  Salade chinoise au poulet

 

Pour 4 personnes : Préparation: 20 Min - Cuisson: 5 Min.

2 blancs de poulet / 150 g de germes de soja / 2 tomates / 150 g de champignons de Paris / 1/3 de concombre / 3 cuil. à soupe d'huile de tournesol / 1 cuil. à soupe de sauce soja / 1 petite botte de ciboulette ou de persil chinois.
La sauce :
3 cuil. à soupe d'huile de tournesol / 1 cuil. à soupe de sauce soja / le jus d'un demi-citron / 1 cuil. à café de sucre en poudre / sel, poivre moulu.
 

Découpez les deux blancs de poulet en languettes. Dans une poêle, faites chauffer sur un feu vif l'huile de tournesol. Faites-y sauter les languettes de poulet pendant 5 min. A la fin, arrosez de sauce soja. Laissez en attente.

Rincez et essorez les germes de soja, éliminez les parties fanées. Retirez les pieds terreux des champignons. Lavez les têtes, épongez-les et émincez-les finement. Découpez les tomates et le concombre en petites tranches fines. Mélangez tous ces légumes dans un plat creux.

Dans un bol, préparez la sauce en mélangeant les divers ingrédients.
Pour servir, déposez les languettes de poulet sur les légumes, arrosez avec la sauce et ajoutez les herbes ciselées.

Vous pouvez ajouter à la salade d'autres légumes comme des poivrons ou du céleri ou encore quelques feuilles
                                    
                    Wok de légumes à la chinoise

  Wok de légumes à la chinoise

 

Pour 4 personnes : Préparation : 20 min. - Cuisson : 12 min.   150 g de carottes / 150 g de pois gourmands / 6 feuilles de chou / 1 petite courgette / 1 petit poivron rouge/ 6 oignons nouveaux avec leurs tiges / 4 brins de coriandre fraîche / 1/2 botte de ciboulette / 2 cuillerées à soupe de sauce soja / 1 cuillerée à soupe d'huile de sésame / 1 cuillerée à soupe d'huile de tournesol / 1 cuillerée à soupe bombée de graines de coriandre

 

Pelez les carottes, lavez-les, essuyez-les puis coupez-les en fins bâtonnets. Rincez les pois gourmands, émincez-les dans le sens de la longueur. Lavez et essorez les feuilles de chou, puis émincez-les.

Passez la courgette sous l'eau, essuyez-la; ne la pelez pas mais coupez-la en bâtonnets. Rincez et essuyez le poivron; éliminez le pédoncule, les graines et les côtes blanches. Coupez la pulpe en fines tranches. Nettoyez les oignons et émincez-les ainsi que leurs tiges vertes. Broyez grossièrement les graines de coriandre.

Versez l'huile de sésame et l'huile de tournesol dans un wok posé sur feu vif. Quand l'huile est chaude, faites sauter les oignons et le poivron; ajoutez les graines de coriandre broyées et mélangez sans cesse jusqu'à ce que les oignons soient transparents. Ajoutez alors les carottes et les pois gourmands. Laissez cuire 5 minutes puis ajoutez les feuilles de chou émincées et les courgettes.

Arrosez avec la sauce soja, mélangez et couvrez; laissez cuire 2 minutes. Versez dans un plat, ajoutez les feuilles de coriandre et la ciboulette ciselées. Servez aussitôt.
                                                             http://cuisine-maman-anne
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