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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 21:00
La théorie du soma jetable
Deux grands noms de la recherche sur le vieillissement, l’Anglais Tom Kirkwood (université de Manchester) et l’Américain Michael Rose ont élaboré cette théorie séduisante comme explication de la sénescence.
 
La théorie du soma jetable peut être résumée comme une lecture darwinienne du vieillissement, Tom Kirkwood au moins revendiquant cette filiation.
Selon les deux chercheurs, le vieillissement est causé par une accumulation de dégâts infligés aux cellules et tissus somatiques, parce que les fonctions de réparation de ces mêmes cellules et tissus sont insuffisantes – et que l’évolution en a décidé ainsi.
Les systèmes de réparation ont un coût énergétique. Si ce coût réduit les ressources disponibles pour la croissance et la reproduction, il aura un impact négatif sur la sélection darwinienne. Donc, on peut prédire, selon cette théorie, que la sélection privilégiera un niveau juste assez suffisant de maintenance pour maintenir les cellules et organes en état de fonctionnement correct, mais qu’elle ne favorisera pas les systèmes de réparation cellulaires plus sophistiqués. En d’autres termes, l’espèce n’a aucun intérêt à investir plus que nécessaire à la survie dans des conditions normales d’existence. L’investissement optimal dans les systèmes de réparation et de maintenance est celui qui maximise la sélection darwinienne ; par définition, il est toujours plus modeste que celui qu’il conviendrait de mettre en œuvre pour être immortel. Donc, le vieillissement paraît être une nécessité de l’évolution.
Le niveau d’investissement optimal correspond à l’espérance de vie moyenne de l’espèce, telle qu’elle est déterminée par les risques naturels de l’environnement. Une espèce soumise par son environnement à une mortalité élevée (comme les rongeurs) a plus intérêt à investir massivement dans une croissance rapide et une reproduction tout aussi rapide. Dans le cas de l’espèce humaine, au contraire, il est plus judicieux d’affecter un peu plus de ressources aux fonctions de maintenance et de réparation des tissus. L’acquisition d’une longévité plus grande a donc un coût énergétique.
 
Plusieurs prédictions découlent de la théorie du soma jetable
 
Tout d’abord, de multiples gènes différents peuvent contribuer au vieillissement. Deuxièmement, les différences de longévité entre espèces peuvent être expliquées par les différences dans les taux de mortalité imposés par l’environnement. Une espèce qui habite une niche écologique dangereuse connaîtra des niveaux de mortalité élevés et la force de la sélection naturelle déclinera rapidement avec l’âge avec pour conséquence un vieillissement plus rapide. Au contraire, toute adaptation ou tout changement de niche écologique qui réduit le niveau de risque ouvre la voie à une longévité accrue parce qu’elle peut faire pencher la balance vers un investissement plus important dans la réparation et la maintenance.
 
Kirkwood estime que le principal facteur d’explication de la longévité humaine (la plus élevée des mammifères) a été l’augmentation du volume cérébral, et la réduction qu’elle a entraînée dans le niveau de risque environnemental du fait d’une intelligence accrue et d’une vie sociale croissante. Selon lui, la théorie du soma jetable explique bien comment, dans le cas de l’espèce humaine, une diminution progressive du risque environnemental a pu conduire à une augmentation de la longévité, en particulier par un renforcement des mécanismes moléculaires de réparation et de maintenance des tissus. Kirkwood cite à l’appui de cette corrélation les études comparatives qui montrent que les cellules humaines disposent de systèmes de réparation de l’ADN plus efficaces que les cellules d’autres mammifères.
 
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 20:56
Le stress fait-il vieillir ?
La longévité est-elle une affaire de résistance aux stress, à tous les stress ? Si tel est le cas, la conquête d’un habitat et d’un environnement de plus en plus protecteurs pourrait coûter cher à l’espérance de vie de l’humanité.
Lucas Charrier
 
Cette théorie a été formulée par Peter Parsons, un chercheur australien de l’université de Brisbane. Selon lui, les animaux qui vivent en liberté et la majorité de nos ancêtres n’ont pu bénéficier de taux de survie optimaux à cause des différents stress physiques auxquels ils étaient soumis, et de leurs interactions avec leurs propres concurrents, mais aussi les prédateurs et les parasites. Les organismes dans ces conditions se battent pour survivre dans un environnement qui ne leur fournit pas les ressources nutritionnelles et énergétiques suffisantes puisque ces stress ont un coût énergétique : après un stress, il faut aux organismes dépenser beaucoup d’énergie pour tenter de retrouver un état stable. Parsons estime que sa théorie recoupe d’autres théories du vieillissement.
 
D'après  le chercheur les organismes vivants choisissent leurs habitats selon une interaction entre l’intensité du stress, la magnitude des fluctuations environnementales et les ressources énergétiques. Comme l’exposition au stress a un coût énergétique, les habitats les plus favorables devraient se situer là où l’on dépense le minimum d’énergie. Les zones tempérées sont celles dans lesquelles le coût d’adaptation est le plus bas. Ainsi, l’énergie disponible pour la croissance et la reproduction sont théoriquement maximales dans ces environnements.
 
Parsons reconnaît que la longévité et le métabolisme de base sont étroitement liés. Il en déduit que la longévité doit être maximale chez les organismes qui vivent près de zones tempérées, où le coût énergétique des stress est bas. Cependant cette longévité maximale est menacée par les coûts énergétiques des stress internes et externes auxquels un organisme est normalement exposé.
 
Parsons pense que si le pivot de la longévité, c’est l’économie des ressources énergétiques, alors la sélection génétique qui favorise la résistance au stress permet de prédire une longévité accrue. En d’autres termes, les évolutions de la longévité peuvent être considérées comme une conséquence d’une sélection génétique en faveur de la résistance au stress.
 
Chez l’homme, la vitalité et la vigueur déclinent avec l’âge chronologique et finissent par descendre sous un seuil critique, si bien que les individus meurent. Pour Peter Parsons, la vitalité peut être considérée comme une réserve énergétique qui permet de faire face aux défis auxquels sont confrontés les organismes pour retrouver un fonctionnement normal. Il s’agit d’une capacité (ou résilience) à surmonter des stress qui peuvent être variés : accident, infection, traumatisme psychologique. Les porteurs de gènes qui offrent une résistance au stress seraient avantagés de ce point de vue.
 
Au fur et à mesure que l’on vieillit, les mécanismes homéostatiques qui s’opposent aux effets des stress physiques se détériorent. Par exemple, la température corporelle oscille dans des limites plus larges chez la personne âgée que chez l’enfant, si bien que les accidents cardiovasculaires dus à la chaleur augmentent de manière spectaculaire avec l’âge. L’organisme ne parvient plus à répondre aussi bien aux stress externes, ni à s’adapter à de nouveaux environnements. De tout ceci découle que, pour résister aux stress, il faut disposer d’un niveau élevé d’homéostasie physiologique.
 
Pour résumer, la survie aux âges avancés est augmentée par la tendance à manifester une homéostasie élevée et une grande vitalité.
 
Parsons rejoint dans sa théorie du vieillissement celle qui intègre le stress oxydant et les radicaux libres comme l’un des moteurs du vieillissement humain. De très nombreux exemples tirés des expériences chez l’animal prouvent que les individus qui approchent l’espérance de vie maximale ont un métabolisme qui minimise les effets du stress oxydant. Ainsi, la restriction calorique exerce un effet anti-âge puisqu’elle diminue le stress oxydant. A l’inverse, une alimentation trop riche en calories est néfaste à la longévité. Chez les animaux qui vivent en liberté, le stress alimentaire est la norme, si bien qu’un excès de nourriture est désavantageux puisque les animaux disposent de capacités métaboliques appropriées à leur habitat. De ce point de vue, l’homme peut être considéré comme un animal adapté aux conditions de vie de l’âge de pierre si bien que dans le contexte actuel, l’alimentation moderne est stressante de multiples façons.
 
Peter Parsons identifie trois conditions nécessaires pour augmenter la part de ceux qui se rapprocheront de l’âge le plus avancé possible :
  1. Se nourrir de manière adéquate mais sans excès
  2. Habiter une région tempérée pour minimiser les coûts métaboliques
  3. Posséder des gènes qui permettent de résister aux stress (vitalité, résilience)
Les conditions 1 et 2 sont remplies par un nombre croissant de personnes. La condition 3 suppose, qu’à long terme, l’humanité soit normalement exposée aux environnements stressants qui caractérisent la vie à l’état naturel. Cependant, les conditions 1 et 2 sont d’une certaine manière incompatibles avec la condition 3. En d’autres termes, l’homme moderne connaît une augmentation de la longévité qui est due à une meilleure alimentation, et au fait qu’il est protégé, par son habitat, des excès environnementaux (y compris maladies), mais la conséquence de tout cela, c’est que la sélection naturelle des individus les plus résistants au stress diminue. Ainsi, des personnes relativement sensibles au stress connaissent une longévité accrue, les mêmes individus qui dans un environnement de chasseurs-cueilleurs seraient mal équipés pour survivre. Au final, la vitalité et l’homéostasie nécessaires pour atteindre un âge très avancé pourraient être réduites par ce processus.
 
Parsons en conclut que l’objectif d’une vie toujours plus longue, d’une espérance de vie aux limites toujours repoussées pourrait être un rêve hors de portée de l’humanité. Il suffirait en particulier que l’humanité soit brusquement confrontée à un environnement dégradé (changement climatique, menace microbienne ou virale…) donc plus stressant pour que les gains passés disparaissent.
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 20:20
Le gène égoïste
Pourquoi vieillit-on ? Pourquoi est-on condamné à disparaître ? En 1999, Thierry Souccar a présenté dans Le Programme de Longue Vie, le livre qu'il a écrit avec Jean-Paul Curtay sa vision personnelle du vieillissement. En voici une synthèse.
 
 
L’oiseau et le séquoia
 
C’est l’histoire d’un monstre d’arbre. Le séquoia (Sequoia gigantea) étend fréquemment ses branchages 100 m au-dessus du sol. Et dur à cuire, avec ça. La plupart des individus, que l’on rencontre entre 1 000 et 1 500 m d’altitude, dépassent 1 500 ans. Un âge qui force le respect. Mais les individus qui poussent vers 2 500 m ne font pas dans la demi-mesure. Ils dépassent gaillardement... 5 000 ans. Cette extraordinaire longévité s’explique par le fait qu’à ces altitudes, il y a moins d’insectes prédateurs, et moins de compétition entre individus. Le plus surprenant est qu’une telle endurance est accidentelle. Elle est due, comme l’a montré le biologiste américain Ronald Lanner, aux facéties d’un oiseau qui ramasse et cache les graines du séquoia bien au-delà de l’altitude à laquelle elles sont d’ordinaire dispersées par les vents. Ainsi, la longévité record d’une espèce vivante doit-elle tout à une modification (accidentelle) de son environnement !
 
L’espérance de vie n’est probablement pas fixée dans les gènes
 
Jusqu’à une date récente prévalait le dogme que chaque espèce possède une espérance de vie maximum, une échéance inscrite dans les gènes à la manière d’une horloge, d’un programme qui s’arrêterait de tourner une fois le temps écoulé.
Les défenseurs de cette hypothèse font valoir que les cellules normales des mammifères ne peuvent se diviser indéfiniment in vitro, comme l’a montré Leonard Hayflick dès 1961 avec des cellules spécialisées de la peau, les fibroblastes. Au-delà de 50 divisions, les fibroblastes entrent dans un état de fonctionnalité réduite – la sénescence. La « limite Hayflick » paraît liée à l’existence, à l’extrémité des chromosomes (qui portent notre programme génétique), de structures appelées télomères. A chaque division cellulaire, l’extrémité des télomères s’érode. Lorsqu’il n’en reste plus, les chromosomes deviennent instables : c’est un signal envoyé à la cellule pour qu’elle interrompe son cycle de divisions.
Cependant, la théorie de l’horloge biologique a de moins en moins de défenseurs. Les observations in vitro sont contredites par des recherches conduites in vivo, qui suggèrent que des cellules humaines et animales continuent de se reproduire bien après que la « limite Hayflick » ait été atteinte, sans montrer aucun des signes de dégénération relevés in vitro. Des essais de transplantation chez l’animal indiquent d’ailleurs que certaines cellules pourraient se reproduire indéfiniment. Même constat avec les télomères : chez le nématode (une variété de ver), le vieillissement se poursuit alors même qu’aucune cellule ne se divise. Et les souris vieillissent et meurent en dépit de longs télomères.
Surtout, les chercheurs dans leur majorité pensent que ce ne sont pas les cellules dotées de la capacité de se diviser qui pèsent le plus sur le vieillissement, mais bien les cellules qui ne se renouvellent pas ou peu, et qui constituent les muscles, le cœur ou les tissus nerveux. « L’idée d’une limite fixe à la longévité humaine ne repose pas sur des bases scientifiques solides, souligne le démographe John Wilmoth (université de Californie, Berkeley). Je pense qu’il s’agit d’un mythe. Je ne crois pas que nous puissions vivre éternellement, mais personne n’a encore été capable de trouver de limite fixe à l’espérance de vie humaine. »
Selon Caleb Finch (Université de Californie du Sud, Los Angeles), l’exemple du séquoia, et d’autres exemples tirés de la nature « suggèrent qu’aucune limite ferme n’est bâtie dans le génome humain. » Cette déclaration est d’autant plus remarquable qu’elle vient de celui qui est considéré comme l’un des grands spécialistes de la génétique du vieillissement, un chercheur qui a consacré l’essentiel de sa carrière à mettre en évidence le rôle des gènes dans la longévité ! Mais il faut bien avouer que la recherche d’éventuels gènes de longue vie chez l’homme n’a jusqu’ici pas donné grand chose. Et l’hérédité n’expliquerait qu’à 25 ou 35% les différences de longévité entre vrais jumeaux.
Caleb Finch fait remarquer que des poissons femelles du Pacifique nord, pourtant âgées de 140 ans, portent des œufs abondants, récents, sans montrer aucun des signes de la sénescence. Le fait que ces animaux paraissent échapper au vieillissement est, dit-il, une indication que le processus lui-même n’est pas inévitable. « La plasticité du vieillissement, dit-il, suggère que ce phénomène dépend de facteurs hormonaux et environnementaux, et pas d’un programme génétique. »
Si l’espérance de vie ne dépend que modérément des gènes, alors il faut conclure avec Caleb Finch que l’environnement module l’essentiel de la durée de vie des organismes vivants, la nôtre, bien sûr, mais aussi celle des autres animaux et des plantes.
 
 
La durée de vie des organismes qui se reproduisent sexuellement varie d’un facteur supérieur à 1 million, de la levure au séquoia, le record de longévité de Jeanne Calment plaçant l’homme dans le haut de cette échelle.
 
Organismes
Durée maximale de vie
Levure
2-4 jours
Nématode
30 jours
Mouche drosophile
60 jours
Octopus
3-4 ans
Saumon du pacifique
3-6 ans
Souris
4,2 ans
Rat
4-5 ans
Lapin
10-13 ans
Tarentule
15 ans
Chat
20-30 ans
Singe rhésus
30-40 ans
Oie
30-40 ans
Ours
40 ans
Chimpanzé
45 ans
Alligator
50-60 ans
Anémone
50-90 ans
Homard
50-100 ans
Eléphant d’Afrique
+ 70 ans
Bambou
120 ans
Homme
122,4 ans
Tortue
150 ans
Puya raimondii (cousin de l’ananas)
150 ans
Esturgeon
152 ans
Conifères autres que séquoia
300-1 500 ans
Séquoia
4862 ans
 
Nos enfants vivront cent ans (s’ils gèrent prudemment leur capital physiologique et psychique)
 
« On pouvait toujours se dire, rappelle Jean-Marie Robine (INSERM), que la durée de vie maximale pour l’homme, la valeur absolue, c’était cent dix ans – on disait ça il y a pas si longtemps – puis cent quinze, cent vingt ans. Et puis Jeanne Calment est arrivée ! Elle a franchi successivement toutes ces limites. Et, depuis plus personne n’avance un chiffre ! » A 122 ans, 4 mois et 15 jours, Jeanne Calment fut la première à repousser la limite des 120 ans, la fameuse barrière d’espèce. Elle sera bientôt suivie par des dizaines de milliers de personnes dans le monde. L’Organisation Mondiale de la Santé prévoit que 20% des enfants nés aujourd’hui peuvent espérer atteindre 100 ans (ce qui laisse penser que statistiquement, Jeanne Calment ne restera pas longtemps seule).
 
Préparez-vous à une longue vie
 
En réalité, nous sommes tous concernés par l’augmentation de l’espérance de vie. Depuis un siècle, elle a crû de plus de 30 ans. Comme le fait remarquer le Pr Etienne-Emile Baulieu, directeur de l’INSERM U33 (Le Kremlin Bicêtre), « l’accroissement de la durée de vie continue encore dans nos pays avancés alors qu’il n’y a pas de modifications fondamentales ni en médecine, ni dans la distribution des ressources entre les riches et les pauvres. Par exemple, depuis 1970, dans notre pays, l’espérance de vie s’est encore accrue de presque une année tous les 4 ans. » De nombreux spécialistes du vieillissement pensent qu’une bonne partie de ceux d’entre vous qui sont nés après la seconde guerre mondiale célébreront leur 100ème anniversaire. D’autant que la science identifie avec de plus en plus de précision les moyens de vivre plus longtemps en bonne santé, par la nutrition, l’exercice et la recherche de l’équilibre. Et que la médecine anti-âge fait enfin des percées. Avec l’utilisation de plus en plus plus fine de compléments hormonaux non toxiques, comme les oestrogènes et la progestérone biomimétiques chez la femme ménopausée, la testostérone chez l’homme âgé, les promesses de la DHEA (déhydroépiandrostérone) de l’hormone de croissance, des hormones thyroïdiennes, de la mélatonine. Ces compléments polyhormonaux, qui ont déjà changé la vie de milliers de personnes dans le monde, vont se généraliser. Ils seront rejoints par des protocoles qui relèvent encore un peu de la science fiction : aliments qui miment la restriction calorique, cellules souches pour fabriquer de nouveaux tissus cardiaques, cérébraux, endocriniens ; thérapie génique… Comme le dit le Pr Michael Rose (université de Californie, Irvine), « La seule limite pratique à l’espérance de vie humaine, c’est la limite de la technologie humaine. »
« Les efforts pour modifier le vieillissement par les médicaments, la nutrition, les changements de mode de vie sont totalement cohérents avec la plasticité observée dans de nombreuses espèces, » observe d’ailleurs Caleb Finch. Voilà les défis auxquels fait aujourd’hui face l’humanité : identifier les moyens d’allonger la vie en bonne santé, mais aussi bien sûr mettre en place les conditions d’une médecine prédictive.
 
Pourquoi on vieillit, pourquoi on meurt
 
Contrairement à ce que l’on pense, je voudrais dire ici que les raisons pour lesquelles nous sommes condamnés à vieillir, puis à mourir, sont connues.
De nombreux chercheurs pensent que les ressources énergétiques d’un être humain sont limitées, parce que nous utilisons comme source d’énergie deux composés particulièrement toxiques : le glucose et l’oxygène. L’oxygène abîme les principaux composants de l’organisme, à commencer par les centres de production de l’énergie, les mitochondries, de minuscules centrales énergétiques nichées dans nos cellules. Le glucose, lui, se lie aux protéines des tissus et finit par les dénaturer, altérant peu à peu le bon fonctionnement des organes. Il peut paraître singulier que les deux substances qui nous sont absolument nécessaires pour vivre sont celles qui nous conduisent à la mort.
 
Les gènes sont immortels
 
Ca l’est moins si l’on admet, comme je l’ai proposé dans Le Programme de longue vie, que le grand bénéficiaire des formes de vie qui grouillent sur la terre depuis 4 milliards d'années, c'est celui qui les a engendrées, c'est-à-dire l'ADN dont sont constitués les gènes de tous les êtres vivants, qu'il s'agisse de paramécies, de philodendron ou de chauve-souris. Les gènes sont immortels parce qu'ils sont transmis à l'identique depuis des millions d'années par les espèces qu'ils habitent. L’arrangement particulier des bases de l’ADN que vous portez cessera d’exister au moment de votre mort : sa durée de vie est très précisément égale à la vôtre. Mais les petits fragments qui, ensemble, constituent votre ADN ne vont pas disparaître pour autant.
Si vous avez des enfants, vous pourriez vous amuser à faire identifier dans leur ADN cellulaire les minuscules morceaux qui vous appartenaient, et que vous leur avez transmis. Bien sûr, il ne s’agit pas au sens strict du même fragment, mais de sa copie exacte. A bien y réfléchir, ce fragment ne vous appartient pas vraiment. Peut-être vous a-t-il été transmis par votre père ? Dans ce cas, lui-même l’a reçu de l’un de ses parents. En réalité, de très petits gènes isolés dans les cellules de votre fils ou de votre fille ont probablement été assemblés il y a plusieurs millions d’années dans le testicule ou l’ovaire d’un lointain hominidé !
Non seulement ce gène a voyagé plusieurs centaines de milliers d’années pour parvenir jusqu’à votre fils, mais il y a de fortes chances pour qu’il soit au même moment abrité par des milliers de personnes : les cousins de vos enfants, bien sûr, mais aussi des gens dont vous ignorez jusqu’à l’existence, et qui l’ont reçu d’un ancêtre commun. Les gènes sont immortels. Richard Dawkins, un biologiste de l’université d’Oxford, fut, en 1976, le premier à en illuminer les implications sur le plan de l’évolution.
 
Le gène égoïste
 
Architectes du vivant, « les gènes, dit Dawkins, sont en partie responsables de leur propre survie dans le futur. » Cette survie dépend de la survie du corps qu’ils ont contribué à construire. Elle dépend in fine de la capacité d’une enveloppe de chair à survivre suffisamment longtemps pour se reproduire avant qu’il soit trop tard. Nous sommes, dit-il en substance dans son livre le plus célèbre - « Le gène égoïste », des véhicules au service de l’immortalité des gènes. Cette idée agace, parce que nous avons coutume de considérer les 46 chromosomes que nous portons comme faisant partie de notre patrimoine : bons ou mauvais, efficaces ou défectueux, ils seraient « au service » de notre séjour sur terre. Le paradigme du gène « égoïste » nous oblige à reconsidérer cette relation : nous sommes le fruit de nos gènes. Si nous nous reproduisons, si nos enfants de nos enfants se reproduisent, et s’il en va de même de génération en génération ils nous survivront des millions et des millions d’années, jusqu’au crépuscule des temps.
C’est la raison pour laquelle les êtres vivants sont programmés par leurs gènes pour se reproduire le plus tôt possible, transmettre leur précieux patrimoine avant qu’un prédateur (une voiture, un virus, un animal sauvage, etc…) ne les prive de cette opportunité, avant, surtout, que l'environnement ait infligé des dégâts irréparables à l'ADN. Avec le temps, en effet, la matière organique subit des dommages. Le caoutchouc se fissure. Les corps gras rancissent. La peau se ride. Les gènes n’échappent pas à cette règle universelle. Au cours de la vie, ils accumulent des altérations, qui sont dues aux radiations, aux polluants chimiques ou simplement à la délicate cohabitation avec l’oxygène. Au fur et à mesure des jours, des mois, des années qui passent, la structure même de l’ADN peut être altérée. Ces modifications, qui apparaissent à tout moment sur nos gènes sont dangereuses. Des erreurs dans le code génétique peuvent entraîner l’apparition de cellules anormales, qui pourraient signer le départ d’un cancer. Elles sont réparées par des enzymes spécialisées. Lorsque les erreurs qui affectent un chromosome sont trop importantes, la sexualité vient à la rescousse : comme nous héritons de deux copies d’un chromosome, l’une de notre père, l’autre de notre mère, il existe le plus souvent une copie en bon état, capable de compenser la défaillance de l’autre.
 
Le sexe, bon pour les gènes
 
C'est dire l'importance de la sexualité, notre sexualité pour les pelotes d'ADN qui se nichent dans nos cellules. La reproduction est chevillée au corps du vivant parce qu’elle favorise l’immortalité et l’intégrité des gènes. Le sexe est bon pour les gènes.
Depuis l’aube des temps, les gènes ont fabriqué des véhicules – les êtres vivants – pour servir leur grand voyage d’immortalité. Des taxis certes sophistiqués, mais des taxis tout de même. La poule n’est que le moyen qu’a trouvé l’oeuf de faire un autre œuf. L’énergie disponibles étant limitée, les gènes préfèrent que nous l’utilisions pour nous engraisser, croître, parvenir au plus tôt à maturité sexuelle, afin d’accomplir la tâche pour laquelle nous sommes programmés : nous reproduire et disséminer leur ADN.
Par rapport à d’autres espèces vivantes, nos gènes ont privilégié l’utilisation de glucose et d’oxygène parce que ces deux substances permettent de produire des quantités considérables d’énergie, qui ont été mises à profit au cours de l’évolution pour fabriquer des véhicules de plus en plus performants, dotés de cellules spécialisées, de muscles, d’un cerveau, de terminaisons nerveuses. Peu importe pour l’ADN que le glucose et l’oxygène soient à la longue particulièrement toxiques pour les véhicules qui les utilisent. A partir du moment où nous avons accompli notre fonction reproductrice, nous ne présentons plus guère d’intérêt pour l’ADN. Celui-ci a pris possession d’un autre véhicule – nos enfants, qu’il va s’attacher à développer du mieux possible pour poursuivre son voyage dans l’éternité.
Pourtant, l’évolution aurait pu trouver des moyens de nous protéger efficacement contre les dégâts de l’oxygène (les fameux radicaux libres) en nous dotant de mitochondries performantes, d’enzymes antioxydantes, de systèmes de réparation sophistiqués. Elle aurait pu nous prémunir contre les atteintes du glucose, en nous équipant systématiquement de deux organes : deux coeurs, deux cerveaux. L’un étant réparé pendant que l’autre était en fonction.
Mais du « point de vue » des gènes, cette manière d’utiliser l’énergie, c’est du gaspillage pur et simple, car elle ne sert pas directement l’intérêt de l’ADN. Elle n’a donc pas été retenue par l’évolution, si ce n’est en partie (nous possédons certains organes en double, et des systèmes de protection et de réparation qui nous permettent de résister quelques décennies).
De la naissance à la puberté, les systèmes génétiques de protection et de réparation de l’organisme sont efficaces. On peut dire que le gène égoïste bichonne le véhicule tout neuf qui va le transporter. Après la puberté, les intérêts divergent, parce qu’à ce moment, nous sommes censés avoir accompli la tache pour laquelle nous avons été créés : la reproduction, et la dissémination de l’ADN. De fait, c’est après la puberté que les premiers signes de vieillissement de l'organisme apparaissent : l’immunité diminue, la protection antioxydante s'affaiblit, la densité osseuse atteint un plateau avant de régresser. Tout se passe comme si les gènes se désintéressaient alors de notre destin de véhicule, alors que nous, nous nous battons pour survivre.
Alors que faire ? Dans Le programme de longue vie, le livre que j’ai écrit avec mon ami Jean-Paul Curtay, j’ai avancé l’hypothèse que tout ce qui sert trop ouvertement l’intérêt des gènes est porteur d’un vieillissement accéléré. Dans toutes les espèces, les individus qui se nourrissent trop parviennent à maturité sexuelle plus tôt et meurent plus jeunes. L’excès de sucres et amidons raffinés entraîne la sécrétion massive d’insuline, une hormone qui sert l’intérêt des gènes, dans la mesure où elle active la prolifération cellulaire, donc le développement tout entier de l’organisme. Malheureusement, elle pourrait, chez certains, faciliter l’apparition de cancers et de diabète. A l’inverse, la restriction calorique (sans malnutrition) retarde l’âge de la puberté et augmente l’espérance de vie dans 40 espèces animales.
Il ne s’agit pas de manger moins, mais plutôt de choisir les aliments les plus denses en nutriments, les moins denses en calories, les moins glycémiants. Mieux vaut consommer les autres avec parcimonie, pour le plaisir. Enfin, parce que les données issues de la recherche sont éloquentes, nous avons clairement pris position en faveur de la prise à doses modérées de suppléments de vitamines et minéraux (sans fer, qui ne doit être donné qu’en cas de déficit avéré), et, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, la prise d’antioxydants à doses supra-nutritionnelles.
 
Manger pour vivre vieux, manger pour vivre mieux
 
En dépit de ses limitations, et de l’importance d’autres facteurs dans les mécanismes du vieillissement, l’alimentation apparaît donc comme un levier puissant vers la longévité et le bien-être. Les chercheurs sont aujourd’hui d’accord pour dire que c’est l’environnement, et non l’hérédité (les gènes) qui contribuent le plus au risque de maladies chroniques comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. Pour prendre l’exemple du cancer, l’environnement expliquerait 70% des cancers, dont 30% attribués au seul tabac et 40% à l’alimentation et au mode de vie. Les experts s’accordent pour dire que des « modifications alimentaires », accompagnées d’un minimum d’activité physique peuvent réduire de 30 à 40% l’incidence de ces maladies chroniques.
Malheureusement, la France, pays de la bouffe sanctifiée, entretient un rapport symbolique avec la nourriture, volontiers parée de toutes les vertus. Il y est difficile de faire passer le message que, décidément, les Français ne se nourrissent pas si bien que ça. « J’ai le sentiment, dit à juste titre le Pr Pr Jeffrey Blumberg, directeur du Laboratoire de recherche sur les antioxydants à l’université Tufts de Boston (Massachusetts) que la France a un problème avec la nutrition : de très nombreux responsables, de très nombreux médecins ne veulent pas admettre que l’alimentation française n’est pas parfaite. »
 
De vraies recommandations nutritionnelles
 
L’industrie agro-alimentaire aimerait nous faire croire qu’il n’y a pas d’un côté de « mauvais » aliments, et de l’autre de « bons » aliments. Un discours proche de celui que tiennent la plupart des nutritionnistes français en faisant la promotion d’un « manger varié et équilibré » vaguement balisé par le Programme national nutrition santé, dont j’ai relevé dans Santé, mensonges et propagande les risques pour la santé (en fait, je montre, études à l’appui, que les personnes qui suivent les recommandations du PNNS, notamment en mangeant plus de céréales, de féculents et de laitages s’exposent à un risque accru de maladies chroniques).
Vous hésitez pour votre petit déjeuner entre des corn flakes (aliment artificiel, à l’index glycémique record) et des flocons d’avoine (aliment naturel, bénéfique à la santé cardio-vasculaire) ? Pour de nombreux nutritionnistes, les deux sont « riches en fibres, » donc interchangeables. Pour votre huile de table, tournesol (déséquilibrée car pauvre en oméga-3) ou colza (équilibrée) ? Ces mêmes nutritionnistes vous conseilleront, comme le font d’ailleurs les experts du PNNS, de « varier » les huiles au prétexte qu’elles sont « polyinsaturées. »
Face à la diversité et la nouveauté à laquelle nous sommes en permanence exposés, la question se pose inévitablement du choix alimentaire. « Manger autrement, indique le Dr Jean-Michel Lecerf (Institut Pasteur de Lille), c’est apprendre à faire des choix en diverses circonstances, au restaurant, au fast-food, au self, lors de l’apéritif, pour le pique-nique... et faciliter ces choix au quotidien. »
Charcuterie ou crudités ? Steak grillé ou poisson vapeur ? Fruit ou yaourt ?
Aujourd’hui, les gens attendent des spécialistes de nutrition qu’ils les aident à mieux choisir leurs aliments dans un souci de maintien de la santé. « Jusqu’ici, les préconisations alimentaires n’ont pas changé la qualité de vie de ceux qui les suivaient, parce qu’elles ne s’appuyaient pas sur suffisamment de science, » indique le Pr Jeffrey Blumberg (université Tufts, Boston), membre du conseil scientifique de lanutrition.fr. D’où la frustration du grand public, ballotté au gré des décennies entre des messages alimentaires contradictoires pour ne pas dire folkloriques.
Tout change à présent : plus de 80 000 nouvelles études scientifiques ont été publiées l’an dernier dans le domaine de la nutrition, faisant de cette discipline la toute première des sciences de la vie. Même si le champ à défricher reste considérable, des percées fondamentales ont été réalisées : « La nutrition est le moyen le plus puissant dont on dispose pour garantir la bonne santé. Et nous en savons aujourd’hui assez, confirme Jeffrey Blumberg, pour faire enfin des recommandations efficaces. »
Vous trouverez sur LaNutrition.fr les résultats des études les plus récentes, traduites en recommandations par des chercheurs indépendants qui font autorité dans leur domaine. Leurs recommandations ne sont pas la garantie que vous échapperez aux maladies liées à l’âge, ni que vous rejoindrez Jeanne Calment, mais au moins aurez-vous mis toutes les chances de votre côté…
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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 16:21

Les principales caractéristiques
   
L’ananas se présente comme un fruit particulièrement original du fait de sa saveur et de son arôme très caractéristiques. Mais par beaucoup d’aspects, sa composition se rapproche de celle des fruits métropolitains.

Ainsi, l’apport énergétique de l’ananas - pour 100 g, 52 kilocalories, soit 217 kiloJoules- se situe dans la parfaite moyenne des fruits (au même niveau que l’apport énergétique des pommes, des prunes ou des poires).

Cette énergie est fournie essentiellement par les glucides (ou sucres), qui apportent plus de 90 % des calories. Les deux-tiers des sucres sont constitués par du saccharose, le reste par du glucose et du fructose. C’est pendant les dernières semaines de maturation que le taux des glucides augmente sensiblement, pour atteindre en moyenne 12 % (avant maturité, ce taux ne dépasse pas 4 à 5 %). Il faut noter que si le fruit était cueilli trop tôt, cette élévation de la teneur en sucres ne pourrait pas s’effectuer : elle est due en effet à la transformation de l’amidon présent dans l’extrémité de la tige. Cet amidon donne des sucres plus simples, de saveur sucrée, transportés dans le fruit par la sève au fur et à mesure de la maturation. Cette transformation ne peut se produire que lorsque l’ananas est encore “sur tige”. Dans le fruit, les sucres sont plus abondants dans la partie externe, sous l’écorce.

Comme pour les glucides, le taux des acides organiques varie sensiblement selon l’état de maturité du fruit : il est en moyenne de 0,9 g aux 100 g dans l’ananas mûr. Il s’agit essentiellement d’acide citrique (avec des traces d’acide malique). Le taux des acides organiques atteint son maximum durant la dernière période de maturation, avant de décroître dans la phase de sénéscence du fruit. Ainsi, un ananas mûr à point possède un bon équilibre “sucres/acidité”, qui le rend particulièrement agréable à consommer.

Les fibres (1,4 g aux 100 g en moyenne) jouent un rôle majeur dans la texture de l’ananas. Elles sont surtout constituées de cellulose et d’hémicelluloses, et concentrées dans la partie interne du fruit. La pectine n’est présente qu’en très faible quantité (moins de 0,2 g aux 100 g).

La couleur de l’ananas -jaune orangé plus ou moins soutenu- est due à des pigments : en majorité des caroténoïdes (qui possèdent des propriétés vitaminiques : voir plus loin) et des xanthophylles. Le taux des caroténoïdes est élevé à maturité, et continue à augmenter un peu après la récolte : ceci va de pair avec l’évolution de la couleur.

L’apport en minéraux de l’ananas est modérément abondant (environ 300 mg aux 100 g), mais très diversifié. Le potassium est la substance minérale la mieux représentée (les exigences de la plante en potasse sont d’ailleurs élevées), alors que les taux de sodium, de manganèse et de phosphore restent faibles, comme dans la plupart des fruits frais. Le fer est présent à raison de 0,3 mg aux 100 g. On note enfin la présence, à l’état de traces, de nombreux oligo-éléments, tels l’iode, le fluor, le zinc, le manganèse ou le bore.

Parmi les vitamines de l’ananas, il faut noter tout d’abord la vitamine C (acide ascorbique) qui atteint 18 mg aux 100 g en moyenne : une teneur d’autant plus intéressante qu’elle reste très stable dans le temps, après la cueillette (la vitamine C étant protégée de l’oxydation par l’écorce épaisse du fruit, et par l’acidité du milieu). L’ananas est une source de provitamine A (ou carotène) : son taux peut varier de 10 à 290 µg aux 100 g, et il est directement lié à la coloration de l’ananas. Un fruit à chair bien colorée a toutes les chances d’être plus riche en provitamine A qu’un ananas pâle. Les vitamines du groupe B sont toutes représentées (à l’exception de la vitamine B12 absente du règne végétal). Enfin, on note un peu de vitamine E, qui dans le fruit s’associe à la vitamine C pour jouer un rôle anti-oxydant.

A noter : L'étude de l'arôme de l'ananas a suscité de nombreux travaux : il intervient en effet fortement dans l'attrait que suscite ce fruit chez le consommateurs, et peu donner une indication fiable sur le degré de maturité.

Le parfum de l'ananas se développe surtout dans les quinze derniers jours de la maturation. Il est très caractéristique, facilement reconnaissable, mais diffère selon les saisons (l’ananas peut être cultivé à différentes périodes de l’année), et surtout se modifie rapidement : un ananas n’a pas la même odeur au moment où on le coupe, et quand on le déguste quelques instants plus tard.

On a identifié beaucoup de composés constitutifs de l’arôme de l’ananas : il s’agit généralement d’esters méthyliques et éthyliques, ainsi que des mercaptanes et des composés sulfurés.

L’ananas renferme de nombreuses enzymes : des pectases, des invertases, des péroxydases, des desmolases, et surtout de la broméline, l’enzyme la plus caractéristique de l’ananas. La broméline est abondante dans le fruit, et dans les différentes parties de la plante (tige, feuille, etc.). Il s’agit d’une molécule protéolytique, capable de scinder les protéines en molécules plus simples (c’est en quelque sorte le début de la “digestion” des protéines), et de coaguler le lait.

Bien que cette enzyme soit assez rapidement inactivée dans l’estomac, la consommation d’ananas frais peut faciliter la digestion de viande consommée au cours du même repas (en témoignent les travaux de Heinicke et de Opher avec de la viande de boeuf).

L’action de cette enzyme peut être irritante sur la peau (les ouvriers qui travaillent dans les conserveries d’ananas doivent se protéger les mains avec des gants). Enfin, la broméline est inhibée par la chaleur (l’ananas en boîte ou le jus d’ananas pasteurisé n’ont plus d’activité protéolytique).

Cette enzyme est extraite de la plante, et utilisée à des fins technologiques et pharmacologiques.

On l’emploie dans certains cas de déficiences du pancréas (elle joue le même rôle que certaines enzymes pancréatiques), dans des dyspepsies, des colopathies et divers troubles de la digestion.

Elle possède également des propriétés anti-infectieuses et anti-inflammatoires, et est introduite dans des crèmes ou pommades (ou même dans des médicaments à prendre par voie orale), spécialités permettant de lutter contre les oedèmes.

En dermatomogie, les blessures profondes ou des plaies peuvent être nettoyées par des crèmes renfermant de la broméline.

L'intérêt nutritionnel et diététique
   
Savoureux et parfumé, l’ananas occupe une place privilégiée parmi les fruits, du fait de ses qualités gustatives. De plus, il est disponible quelle que soit la saison: le consommateur peut ainsi bénéficier, tout au long de l’année, de ses atouts nutritionnels.

Une recharge minérale et vitaminique

L’ananas possède une très grande diversité minérale et vitaminique. Ses apports sont équilibrés, et permettent une bonne recharge de l’alimentation en ces “substances de sécurité”. Il faut noter l’intérêt de l’ananas comme source de potassium, de vitamines B1, B2, B9 (une portion de 150 g fournit plus de 7 % de l’AJR*) et surtout de vitamine C : une portion de 150 g en fournit 27 mg, soit plus du tiers de l’apport quotidien conseillé.

Son apport en fibres est appréciable, puisqu’il atteint 1,4 %. Il permet d’élever le total des “substances de lest” dans l’alimentation, et cela sous une forme particulièrement bien supportée. L’ananas aide donc à la lutte contre la paresse intestinale, et cela sans risque de mauvaise tolérance par les intestins.

Une action originale sur la digestion

Du fait de la présence de la broméline, l’ananas intervient d’une façon tout à fait originale sur le processus digestif. Cette enzyme démarre la digestion des protéines, c’est pourquoi lors d’un repas qui comporte de l’ananas frais, le plat de viande (ou de poisson) est plus aisément et rapidement digéré.

Par ailleurs, les acides organiques de l’ananas lui confèrent une saveur acidulée, capable de stimuler les sécrétions digestives. Cela facilite également la bonne assimilation des aliments.

L’ananas s’intègre bien dans tous les menus. Il constitue un dessert délicieux et rafraîchissant, aussi raffiné que léger : une portion de 150 g apporte moins de 80 kcalories ! Il n’y a aucune raison de s’en priver, bien au contraire !

AJR = Apport Journalier Recommandé

Le tableau de composition moyenne
   

Composition moyenne * pour 100 g net

Composants (g)
Glucides 11.6
Protides 0.50
Lipides 0.20
Acides organiques 0.90
Eau 84.8
Fibres alimentaires 1.40
Minéraux (mg)
Potassium 146.0
Phosphore 11.00
Calcium 15.00
Magnésium 5.000
Soufre 3.000
Sodium 2.000
Fer 0.300
Cuivre 0.080
Zinc 0.090
Manganèse 0.400
Fluor 0.010
Iode 0.010
 
Vitamines (mg)
Vitamine C (ac. ascorbique) 18.00
Provitamine A (carotène) 0.060
Vitamine B1 (thiamine) 0.080
Vitamine B2 (riboflavine) 0.030
Vitamine B3 ou PP (nicotinamide) 0.300
Vitamine B5 (ac. panothénique) 0.160
Vitamine B6 (pyridoxine) 0.090
Vitamine B9 (ac. folique) 0.014
Vitamine E (tocophérols) 0.100
Apports énergétiques  
KCalories 52.00
KJoules 217.0

* Il s'agit d'une composition moyenne donnée à titre indicatif : les valeurs sont à considérer comme des ordres de grandeur, susceptibles de varier selon les variétés, la saison, le degré de maturité, les conditions de culture, etc. D'après : "Répertoire général des aliments", REGAL (1995) - "Minéraux" (1996) ; "Composition des aliments", Souci, Fachmann et Kraut ; "The Composition of Foods", Mc Cance et Widdowson.

Idées recettes santé
   

Recettes

Tranche d’ananas nature (150 g)
Un apport énergétique de 80 Kcal ;
2 à 3 g de fibres ;
25 % de l’ANC en vitamine C ;
Carotènes, vitamines du groupe B, minéraux.

Ananas flambé au rhum (150 g, 5 g de beurre et de sucre, 2 cl de rhum évaporé à la cuisson)
Un apport énergétique de 150 Kcal ;
Un dessert plus concentré en énergie, mais qui reste relativement léger ;
Remplacer le beurre par de la margarine augmente l’apport en acides gras polyinsaturés.

Beignets d’ananas (80 g, 60 g de pâte, 10 g de d’huile)
Un apport énergétique de 290 Kcal ;
La friture à l’huile de tournesol permet un apport en lipides polyinsaturés ;
Ce dessert est énergétique mais peut complèter un repas léger, en particulier pour les enfants et les adolescents.

Une bonne association

Brocolis et poivrons sautés à l’ananas : les légumes apportent vitamine C et carotènes en quantité élevée, l’ananas apporte un petit complément en glucides et donne une touche sucrée au plat. Servir avec un poisson cuit au four : c’est un excellent plat hypocalorique.

Au jour le jour

Salade à l’ananas aux crevettes, saumon ou thon, accompagnée de laitue, concombre, ou avocat : un plat complet équilibré en glucides, fibres (ananas) et protéines (poissons).

Porc grillé à l’ananas et riz nature : pas de matière grasse de cuisson, mais un apport en glucides simples (ananas) et complexes (riz) élevé. Bonne satiété grâce aux protéines du porc.

Chutney à l’ananas : une sauce aigre-douce riche en fibres, qui accompagne les viandes blanches sans les alourdir de matières grasses.

Source Aprifel
 

 

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 15:29
Lycopène ? Peut être. Tomate ? Sans aucun doute !

Le lycopène est un pigment naturel, de la famille des caroténoïdes, synthétisé par les végétaux et les microorganismes.  Contrairement au ß carotène, ce n?est pas un précurseur de la vitamine A. Surtout connu comme antioxydant, on commence à s?intéresser à ses autres actions : modulation de la communication intercellulaire,  effets immunitaires, hormonaux et métaboliques.

Tomates fraîches, conserves et pizza 
A l?inverse d?autres caroténoïdes, on ne trouve du lycopène que dans un petit nombre de végétaux, principalement les fruits et les légumes de couleur rouge. La tomate et ses produits dérivés (jus, ketchup, sauce tomate, soupe) sont les sources de lycopène par excellence. En France, les tomates crues (25%) représentent la principale source d?apport en lycopène, suivies par les tomates en conserve (16%) et les pizzas (16%). Des proportions qui varient beaucoup selon les pays : ainsi, en Espagne et en Italie, les tomates représentent 50 à 70% des apports en lycopène, alors qu?aux USA la sauce tomate détient le record. (Porrini et al 2005). 

Une biodisponibilité très variable
Au plan biochimique le lycopène existe sous 2 formes isomériques cis et trans. Quand on mange des tomates, on ingère la forme trans qui prédomine dans les végétaux. Dans le plasma et le tissu prostatique on retrouve des concentrations élevées d?isomères cis. La forme trans est mal absorbée, mais les traitements thermiques augmentent sa biodisponibilité en induisant l?isomérisation vers la forme cis.
La biodisponibilité du lycopène est un point essentiel et dépend des sources alimentaires. Elle est plus élevée dans les produits transformés de la tomate (sauce et purée) que dans les tomates crues. Elle augmente également avec la présence de lipides, la dose consommée et la présence d?autres caroténoïdes comme le ß carotène. Il existe aussi des variabilités individuelles en terme d?absorption du lycopène. En conséquence, il vaut mieux se fonder sur les concentrations plasmatiques de lycopène que sur la consommation alimentaire au cours des études épidémiologiques. En effet, il y a peu de relation entre les taux plasmatiques de lycopène et les quantités consommées. Une grande partie de cette variabilité demeure inexpliquée, même si on sait que des facteurs comme le sexe, l?âge, le tabac, l?alcool, l?IMC, le taux de cholestérol et même le statut marital (!) peuvent y contribuer? 
 
Combien consommer ?
Difficile dans ces conditions d?établir des recommandations de consommation pour les tomates? Diverses études épidémiologiques et d?intervention suggèrent qu?une consommation de plus de 6 mg de lycopène par jour apporterait une protection.
Avec une consommation de 6 à 8 mg par jour, Porrini et al rapportent ainsi une préservation de l?ADN lymphocytaire contre les radicaux libres et une réduction de l?oxydation des LDL. Une consommation de 250 ml de jus de tomates réduirait également l?IGF1 (un facteur de croissance qui serait impliqué dans la prolifération tumorale et pourrait être un marqueur de risque de cancer de la prostate ou du sein (Sharoni et al 2000).

Sources alimentaires 

 

Lycopène (mg)

 

25 g de purée de tomate 

 

7

 

15 g de concentré, 100 g de tomates crues, 60 g de sauce 

 

7

 

250 ml de jus de tomate 

 

8

 


En pratique une consommation quotidienne d?une portion de produit à base de tomates semble suffisante pour augmenter la concentration de lycopène dans le plasma et les lymphocytes. A l?inverse, ces concentrations diminuent rapidement après une alimentation dépourvue de tomate.

Un candidat sérieux  contre le cancer et l?infarctus
Le lycopène est l?un des antioxydants les plus puissants. Cette propriété est due à de nombreuses doubles liaisons conjuguées dans sa molécule qui lui confèrent une capacité à piéger l?oxygène singulet largement supérieure au ß carotène et à l?? tocophérol.
D?où son implication potentielle dans la prévention de la carcinogenèse et l?athérogenèse, via la protection de molécules comme les lipides, les LDL, les protéines et l?ADN.
Il existe beaucoup d?arguments épidémiologiques en faveur d?un effet protecteur des tomates contre les cancers (1.3). Il y a plus de 20 ans déjà, Colditz et son équipe avait montré qu?une consommation élevée de tomates était associée à une réduction de 50% de la mortalité par cancer de toute localisation, alors que les carottes et d?autres légumes riches en caroténoïdes n?avaient pas d?effet. 10 ans plus tard, l?étude des professionnels de santé de Willett et col mettait en évidence une réduction de 35% du risque de cancer de la prostate pour une consommation de plus de 10 portions de produits dérivés de la tomate par semaine.
En 1999, Giovannucci a revu 72 études épidémiologiques sur le sujet. 35 d?entre elles démontrent une relation inverse statistiquement significative entre la consommation de tomates ou les taux de lycopène plasmatique et le cancer. Les relations les plus fortes ont été observées pour les cancers de la prostate, du poumon et de l?estomac. Et en tout cas aucune de ces études n?a montré une augmentation du risque de cancer avec une consommation élevée de tomates ou des taux élevés de lycopène.
Pour les maladies cardio vasculaires, le lycopène est un candidat intéressant, même si les études sur le sujet sont moins nombreuses. Dans l?étude EURAMIC (citée par Rao), on a évalué chez des sujets de 10 pays européens, la relation entre le statut antioxydant du tissu adipeux et l?infarctus du myocarde. Après ajustement à diverses variables alimentaires, seul le lycopène est demeuré protecteur.

Sans oublier les effets synergiques des caroténoïdes ! 
Reste à démontrer un point crucial : la protection apportée par la consommation de tomates est elle exclusivement due au lycopène ? A l?évidence : non ! Le lycopène n?est qu?une des nombreuses substances actives de la tomate qui peuvent agir en synergie. On y trouve de nombreux caroténoïdes (cf tableau) et des polyphénols comme le flavonol, la quercétine et le kæmpférol. La tomate n?a pas fini de nous en apprendre !

Contenu en caroténoïdes des tomates et du jus de tomate (4)

microg pour 100 g 

 

Tomates crues 

 

Jus de tomate

 

ß Carotène  

 

449

 

270

 

? Carotène  

 

101

 

0

 

Lycopène

 

2573

 

9037

 

Lutéine zéaxanthine  

 

123

 

60

 

Phytoène

 

1860

 

1900

 

Phytofluène

 

820

 

830

 






Dr Thierry Gibault
Equation Nutrition n°55 - 2006

Endocrinologue/Nutritionniste


Référence(s) bibliographique(s)

1 - Venket A et al, Journal of American College of Nutrition, Vol 19, N°5, 563-569, 2000      2 - Porrini M et al, American Society for Nutritional Sciences J. Nutr. 135:2042S-2045S, 2005
3 - Sharoni Y et al, Drug development research 50:448-456, 2000    
4 - Canene-Adams K et al,) J. Nutr., 135 : 1226-1230., 2005 
 

                                        

tout sur L'abricot 

 

Les principales caractéristiques
   
Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre.

Sa teneur en eau (85 %), est comparable à celle des autres fruits frais. Son “moelleux”, très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, abondantes (2,1 mg pour 100 g), sont en effet constituées pour moitié par des pectines : ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres

La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques : ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit, de 10 g pour 100 g en moyenne (avec cependant des extrêmes allant de 7 à 13 g !). Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60 % du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

Les acides organiques naturels sont, eux, abondants : ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70 % du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

L’apport énergétique de l’abricot ne dépasse pas 47 kcalories aux 100 g (soit 196 kJoules). Ainsi, un abricot de taille moyenne pesant 65 g (ce qui donne un poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories !

Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides (4 kcalories au gramme) et les acides organiques (2,4 kcalories au gramme d’acide maligne). Les autres constituants énergétiques (protides et lipides) ne sont présents qu’en faibles quantités (respectivement 0,8 g et 0,1 g pour 100 g d’abricot).

La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A).

La teneur en carotène varie en général entre 1,5 et 3 mg aux 100 g (plus la couleur est intense, plus la teneur est élevée). Cela place l’abricot parmi les fruits “champions” pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

On relève pour la vitamine C des chiffres de 5 à 15 mg aux 100 g, avec une moyenne de 7 mg aux 100 g (ce qui est comparable aux teneurs de la pêche, de la poire ou du raisin). Pour les vitamines du groupe B, les taux sont proches de ceux de la plupart des autres fruits frais : 0,04 mg de vitamine B1 ; 0,05 mg de vitamine B2 ; 0,6 mg de vitamine B3 ; 0,3 mg de vitamine B5 ; 0,07 mg de vitamine B6 ; 0,007 mg d’acide folique (vitamine B9). On relève aussi 0,7 mg de vitamine E.

Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral).

C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium, avec une teneur moyenne de 315 mg aux 100 g. Le fer atteint, lui, 0,4 mg aux 100 g, mais peut parfois dépasser 0,6 ou 0,8 mg. Phosphore, magnésium, calcium sont aussi bien représentés. Enfin, de nombreux oligo-éléments ont été identifiés dans l’abricot : cuivre, manganèse, zinc, molybdène, ainsi qu’à l’état de traces : du fluor, de l’iode du cobalt et du sélénium.

 

L'intérêt nutritionnel et diététique
   
Un apport de sécurité en provitamine A

L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

L’abricot est un fruit tout à fait intéressant pour la couverture de ce besoin vitaminique : 100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de provitamine A, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte.

A noter que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de provitamine A. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

Une très bonne recharge minérale

Avec l’abricot, on bénéficie d’un apport très important de potassium : 315 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la fourniture de fer (0,4 mg/100 g ; AJR* 10 à 18 mg), de cuivre (0,12 mg/100 g ; AJR* 2,5 mg), de magnésium (11 mg/100 g ; AJR* 330 à 420 mg).

Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

Une excellente digestibilité

Lorsqu’il est consommé “mûr à point”, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).
L’abricot fait d’ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés : tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

AJR : Apport Journalier Recommandé

Le tableau de composition moyenne
   

Composition moyenne * pour 100 g net

Composants (g)
Glucides 10.0
Protides 0.80
Lipides 0.10
Acides organiques 1.40
Eau 85.0
Fibres alimentaires 2.10
Minéraux (mg)
Potassium 315.0
Phosphore 20.00
Calcium 16.00
Magnésium 11.00
Soufre 6.000
Sodium 2.000
Chlore 1.000
Fer 0.400
Cuivre 0.120
Zinc 0.200
Manganèse 0.300
Nickel 0.020
Molybdène 0.010
 
Vitamines (mg)
Vitamine C (ac. ascorbique) 7.000
Provitamine A (carotène) 1.500
Vitamine B1 (thiamine) 0.040
Vitamine B2 (riboflavine) 0.050
Vitamine B3 ou PP (nicotinamide) 0.600
Vitamine B5 (ac. panothénique) 0.300
Vitamine B6 (pyridoxine) 0.070
Vitamine B9 (ac. folique) 0.007
Vitamine E (tocophérols) 0.700
Apports énergétiques  
KCalories 47.00
KJoules 196.0

* Il s'agit d'une composition moyenne donnée à titre indicatif : les valeurs sont à considérer comme des ordres de grandeur, susceptibles de varier selon les variétés, la saison, le degré de maturité, les conditions de culture, etc. D'après : "Répertoire général des aliments", REGAL (1995) - "Minéraux" (1996) ; "Composition des aliments", Souci, Fachmann et Kraut ; "The Composition of Foods", Mc Cance et Widdowson.

Idées recettes santé
   

Recettes

Abricot nature (120 g)
Un apport énergétique de 56 Kcal ;
1,8 à 3,6 de provitamine A ;
12 g de glucides simples.

Compote d’abricots - 1 part (120 g, 10 g de sucre)
Un apport énergétique de 96 Kcal ;
1,3 à 2,5 de provitamine A ;
22 g de glucides simples.

Fromage blanc au coulis d’abricot - 2 parts (120 g, 200 g de fromage blanc 40%, 25 g de sucre, jus de citron)
Un apport énergétique de 386 Kcal ;
1,9 à 3,7 de provitamine A ;
44 g de glucides simples.

Tarte aux abricots - 1 part et demie (120 g, 45 g de farine, 22 g de beurre, 15 g de sucre)
Un apport énergétique de 430 Kcal ;
1,3 à 2,5 de provitamine A ;
27 g de glucides simples.

Une bonne association

Fromage blanc et fruits pour une charlotte, nappée d’un délicieux coulis d’abricots : un dessert frais et facile à réaliser qui conserve la bonne teneur en vitamines des fruits crus... associé à l’intérêt nutritionnel d’un produit laitier (calcium).

Au jour le jour

Abricot poché et finement passé pour les premiers essais de bébé, puis simplement écrasé. Les fibres (pectines surtout) sont alors très bien tolérées. S’il est bien mûr, l’abricot n’aura pas besoin d’être sucré.

Abricot frais : pratique à consommer, riche en potassium, ce fruit est idéal pour récupérer après un effort physique intense.

Source Aprifel
 

 

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 13:07
Durex, testez les préservatifs plaisirs Pleasure Max

 

 Testez les préservatifs Durex Pleasure MaxPour mieux connaître ses clients et afin de faire tester le dernier de ses préservatifs, Durex lance une grande enquête nationale auprès de 20 000 hommes et femmes. Le dernier né de chez Durex, le "Pleasure Max", a été conçu, outre son rôle de protection et de contraception, pour donner du plaisir aux deux partenaires. La nouveauté dans l'enquête lancée par Durex est que les personnes sondées répondront à un questionnaire sur internet afin d'éviter toute gêne occasionnée par des questions très intimes. "Pleasure Max", un préservatif à tester sans rougir...

 

Enquete en ligne Durex sur les préservatifsSur le site Durex, ainsi que sur les sites visités par les jeunes, sur les campus avec des hommes-sandwichs, la campagne tous azimuts de Durex vise à recruter 20 000 personnes afin de tester et ensuite de donner leurs impressions sur ces derniers "préservatifs plaisirs". Une première car en France, jamais une telle étude n'a été réalisée. Le but est de poursuivre les recherches pour le bien-être sexuel des utilisateurs de préservatifs et de mieux élaborer le préservatif de demain. Dans ce secteur, les clients attendent des innovations! Pour preuve, le succès obtenu par les préservatifs lancés l'année dernière. Leur particularité? Grâce à un procédé révolutionnaire, ces préservatifs procuraient du plaisir aux utilisateurs.
Ce segment du marché des "préservatifs-plaisir" voit ses ventes augmenter de 35% par an. 

Schéma détaillé avec tailles du préservatif Pleasure Max

Pour les tests grandeur nature lancés ces jours-ci, il s'agira de tester le préservatif "Pleasure Max", le petit nouveau de chez Durex. Un préservatif en latex, nervuré et perlé créé pour procurer du plaisir aux deux partenaires. Le but de cette enquête est de tester ce nouveau préservatif, pour vérifier la véracité de la publicité faîte autour de ce nouveau type de préservatifs. Après utilisation, les utilisateurs devront répondre à un questionnaire de façon anonyme d'une vingtaine de question sur internet. Une enquête un peu différente des autres, et qui prend en considération la gêne que pourrait ressentir l'utilisateur face à un interviewer.
Lors des précédentes enquêtes, Durex a mis à jour certains besoins pour les usagers "hors-norme". Pour eux,  la marque a donc sorti un préservatif "small", pour les hommes au pénis inférieur à la moyenne, et un autre préservatif "XL" pour les utilisateurs situés à l'autre extrème.

En 2005, 95 millions de préservatifs ont été vendus en France, soit une hausse de près de 15% par rapport à l'année 2003. Un chiffre ridicule comparé aux 180 millions de préservatifs vendus en Angleterre. Avec ces nouveaux préservatifs plaisirs, durex espère fort inverser la tendance.

Si vous désirez faire partie des testeurs, rendez-vous sur le site
www.durextesteurs.fr
 
Ostéopathie, manipulation des vertèbres et des articulations

 

 Séance d'ostéopathieL?ostéopathie est une thérapeutique qui consiste en une manipulation des vertèbres et des articulations afin de soulager la douleur. Cette pratique médicale a été créée en 1874 par Andrew Talylor Still qui fonda cette discipline en 1894 aux Etats-Unis. En France, l?ostéopathie n?a été officiellement reconnue qu?en 2002. L?ostéopathie permet de résoudre certaines perturbations du corps grâce à des manipulations, des étirements et des pressions sur certains points précis.

 

L?ostéopathie du grec « osthéo » qui veut dire os et « pathos » qui veut dire affection est une pratique, qui par un jeu de pression et d?étirements permet à l?organisme de retrouver son équilibre. Cette pratique se base sur des techniques de manipulations douces qui se concentrent sur la structure corporelle, les os, les muscles et les articulations. Le stress, un faux mouvement, une mauvaise position, peuvent provoquer des blocages qui perturbent le bon fonctionnement de l?organisme. L?ostéopathie vise à résoudre ces blocages.

Consulter un ostéopatheComment se déroule une visite ?
Lors d?une visite, l?ostéopathe, s?intéresse à l?état global du patient. Il le questionne sur ses habitudes, son style de vie avant de s?intéresser aux symptômes physiques afin de faire un « état des lieux » et de pouvoir comprendre les raisons du disfonctionnement pour éviter qu?il ne se renouvèle.
L?ostéopathie, est une médecine manuelle préventive et curative qui a pour but de rééquilibrer les structures ostéo-articulaires et viscérales qui ont perdu leur mobilité. Il existe également une ostéopathie crânienne qui repose sur la palpation des os du crane.
Une consultation débute toujours par un questionnaire afin de connaître les antécédents familiaux du patient. Puis par un jeu de pression et d?étirements, le praticien corrige les dysfonctionnements. Très souvent après la première séance, les patients ressentent un réel soulagement mais, bien souvent la durée de traitement varie selon l?état et la pathologie du patient. Il est souvent nécessaire d?avoir recours à plusieurs séances pour mesurer les bienfaits de l?ostéopathie.  Une des bases de l?ostéopathie est que toutes perturbations se produisant dans une région déterminée du corps pourra se manifester dans n?importe quelle autre région. Ce qui veut dire, qu?une vertèbre déplacée peut entraîner des névralgies.

Ostéopathie médecine douceLes indications 
L?ostéopathie peut soulager nombreuses pathologies, comme tous les problèmes liés à la colonne vertébrale (torticolis, sciatique, lumbago?), les problèmes dues à la croissance (scoliose, lordose, cyphose) et les traumatismes divers, les problèmes génitaux comme incontinence urinaire, les colites?

Il n?existe pas d?école reconnue par l?Etat pour former les ostéopathes, de même qu?il n?existe pas encore de diplômes d?Etat. Bien souvent ce sont des médecins ou des kinésithérapeutes qui se spécialisent dans cette pratique.

Plus de renseignements sur l?ostéopathie sur
www.osteopathie-France.net
Pour trouver un médecin ostéopathe près de chez vous :
www.osteopathie.org

Les médicaments génériques séduisent les laboratoires pharmaceutiques

Médicaments génériquesLa plupart des grands laboratoires pharmaceutiques ont investi le secteur de la « copie ». Les critères nécessaires pour produire des génériques sont, une composition exactement équivalente aux médicaments d?origine, une forme pharmaceutique comparable et une bio-équivalence démontrée par des études appropriées. La bio-équivalence implique que le produit soit absorbé de la même façon, à la même vitesse et à la même concentration que le médicament dupliqué. Leur marge bénéficiaire étant en baisse, les laboratoires pharmaceutiques se lancent dans le « générique »?
 
Les médicaments génériques sont un des outils utilisés par le gouvernement pour faire baisser le déficit de la sécurité sociale mais, pour les laboratoires c?est un manque à gagner important. Les médicaments génériques dont la consommation, en constante augmentation est favorisée par les pouvoirs publics, causent des pertes financières au laboratoire pharmaceutique d?où leur décision de s?engager dans ce secteur économique. La baisse de régime du laboratoire national « Sanofi Aventis » démontre que ces pertes pour les laboratoires sont importantes. D?autant plus que les génériques petit à petit grignotent des parts de marché de plus en plus conséquentes et entament les marges des laboratoires.

 

Dés que le brevet d?une molécule arrive à échéance, plusieurs versions parfaitement identiques et 30 à 40 % moins chères que l?original rentrent immédiatement en circulation. De plus les pharmaciens ont le pouvoir de remplacer un médicament prescrit par un générique, à la condition que celui-ci soit inscrit au registre tenu par l?agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

Le problème, pour les laboratoires est que la recherche ainsi que les coûts de développement pour de nouveaux produits sont de plus en plus élevés. Il faut réussir à trouver un équilibre entre les dépenses de santé en augmentation constante et la recherche qui nécessite beaucoup d?argent. Le générique est une chance pour la collectivité, la recherche quant à elle est une chance pour la santé publique, les deux sont complémentaires.

Les grands laboratoires se lancent donc dans la production de génériques, cela devrait leur permettre de dégager  de l?argent pour la recherche de nouvelles molécules. Les laboratoires produiront donc le même produit, la marque et le générique vendu sous deux appellations différentes.

Champix la pilule anti-tabac

Champix pilule anti-tabac de PfizerDepuis le 12 février, un nouveau médicament pour arrêter de fumer est disponible en pharmacie. Souvent désigné sous le nom de pilule anti tabac, il s'agit du Champix, à base de varenicline. Vanté dans les médias comme le produit miracle, les professionnels de la santé sont plus réservés sur son efficacité. Son originalité réside dans le fait que, contrairement aux substituts nicotiniques il ne contient pas de nicotine. Comment agit-il, est-il efficace, comment se le procurer, et comment se déroule le traitement, voici les questions auxquelles nous allons répondre.
 
Molécule de varenicline, composant du ChampixLe champix, contrairement au patch ou à la gomme, agit sur le cerveau. En fumant, la nicotine se fixe sur des récepteurs spécifiques. La varenicline, molécule présente dans ce médicament, se fixe elle aussi sur ces récepteurs, enlevant la sensation de manque, les crises d'angoisse et tout autres symptomes tels que tremblements ou montées de fièvre. De plus, en cours de traitement, le champix amoindrit la satisfaction si vous fumez une cigarette. Les effets secondaires sont peu perceptibles mais existent : insomnies, maux de tête ou nausée.

Une étude entreprise auprès de deux mille fumeurs a révélé que 44% ont arrété le tabac au bout de douze mois. Les résultats seraient donc deux fois supérieurs à ceux du Zyban mais la circonspection des milieux médicaux vient du fait que lors de cette étude, les patients qui ont arrété sont seulement 8% de plus que ceux qui prenaient un placebo. L'autre aspect de l'étude démontre que plus le traitement est long, meilleurs sont les résultats.

Le Champix est vendu sur ordonnance et n'est pas remboursé par la sécurité sociale. Son utilisation est déconseillée pour les femmes enceintes, les jeunes de moins de dix huit ans et les plus de soixante quinze ans.

Avec ou sans ce médicament, la motivation personnelle à stopper le tabac reste prépondérante pour la réussite du traitement qui se passe de la façon suivante :
Vous devez décider d'une date à laquelle vous allez arrêter, et, quinze jours avant, commencer votre traitement à raison d'un comprimé de 0,5 mg pendant trois jours, puis 0,5 mg deux fois par jour pendant quatre jours et enfin tout le reste du traitement consiste en une posologie de deux comprimés de 1 mg par jour.

Le prix d'un traitement à la varenicline revient à un peu plus de quatres euros par jour. Il est donc moins cher qu'un paquet de cigarettes.

Une boite de Champix telle qu'on la trouve en pharmacie
A l'heure ou la législation se durcit, si le Champix n'est pas la pilule antitabac miracle annoncée par les médias, aucune aide pour arrêter de fumer n'est à négliger quand on sait qu'un décès sur dix est dû aux cigarettes. Si ce traitement vous intéresse, rendez vous chez votre médecin traitant.
 
LE MIEL

          Le miel, c?est le nectar des fleurs, travaillé par l?abeille. Le miel participe de la saveur de fleurs, de leur parfum, et il varie en  goût, en couleur, en odeur et en qualité, selon l?espèce de plante dont il provient.

 

 

Le miel dans l'histoire  

 

     Le miel est sur la Terre bien avant l'homme car les abeilles qui le fabriquent y sont apparues il y a des dizaines de millions d'années. Présent dans le delta du Nil et à Sumer, le miel jouait le rôle du sucre. Aujourd'hui et depuis l'Antiquité, le miel de la Narbonnaise est considéré comme l'un des meilleurs.

 

Il a été utilisé pour soigner, embellir la peau et embaumer les morts chez les Égyptiens.

 

Plus récemment, durant la première et la deuxième guerre mondiale, on l'utilisait pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats.

 

Il a également servi pour confire les fruits et les légumes en l'associant au vinaigre et à la moutarde et plus récemment à adoucir les mets. Quant à la gelée royale, les hommes y cherchent toujours le secret de l'éternelle jeunesse.

 

Il fut le premier édulcorant accessible aux paysans, le sucre étant trop onéreux.

 

Le rôle des abeilles dans la pollinisation est illustré par l'affirmation suivante de Albert Einstein, selon laquelle si toutes les espèces d'abeilles disparaissaient aujourd'hui, la vie sur terre s'éteindrait dans 4 ans.

 

À partir du Moyen Âge en Chine, puis en Europe, il sert à la fabrication du pain d'épices.  Le miel a été, tout temps, paré de vertus qui, reconnaissons-le, sont réelles. Il a été considéré comme le premier des aliments énergétiques et sains. Les athlètes antiques savaient qu?aucune autre nourriture ne procure une telle énergie aussi rapidement. Le miel est le seul aliment qui soit presque complètement prédigéré. En une vingtaine de minutes, il passe dans le sang, prêt à y répandre une importante énergie. Chaque fois qu?un effort est exigé de l?homme, le miel est recommandé. Au début de la bataille d?Angleterre, pendant la Deuxième Guerre mondiale, les pilotes des avions britanniques étaient beaucoup moins nombreux que les pilotes allemands. Ils devaient prendre l?air dix fois plus chaque jour, et se maintenir à des altitudes qui atteignaient souvent 35 000 pieds. Le sort de leur pays dépendait de leur endurance, dans des conditions extrêmement pénibles. C?est pourquoi le miel figurait largement dans leur alimentation. Chaque fois qu?ils atterrissaient pour faire le plein d?essence, on leur distribuait de l?eau miellée.

 

         Les grimpeurs expérimentés prennent souvent du miel.

 

         Bien des gens achètent des substances chimiques pour « tenir ». Mais combien de personnes savent que certains miels sont particulièrement précieux pour les insomniaque, d?autres pour des déprimés, d?autres pour les insuffisants digestifs, etc. ? Par exemple, avant le coucher, une infusion légère de tilleul ou de verveine sucrée avec un peu de miel d?orange ou de romarin est particulièrement favorable au sommeil.

 

         Ceux qui prennent du miel chaque jour n?ont pas besoin de laxatif car le miel est laxatif doux naturel. C?est un des plus « propres » des aliments. Des tests de laboratoire ont prouvé que des germes de maladie ne peuvent vivre dans le miel.

 

         Placé dans des conditions favorables, le miel se conserve indéfiniment. Du miel en pots, découvert dans les anciens tombeaux d?Egypte, était encore mangeable 33 siècles après.

 

 

 

La conviction que le miel assure la longévité persiste depuis l?Antiquité. Anacréon, qui vécut jusqu?à 115 ans, attribuait sa longévité au miel. Hippocrate, le père de la médecine, le recommandait pour vivre vieux. Certains médecins actuels, qui utilisent les métaux dynamisés en thérapeutique, ont intérêt à savoir que le miel contient des traces mesurables de fer, de cuivre, de manganèse, etc.

 

 

 

 Crus de miels L?apiculture propose différents types de miels d?origine, de saveur et d?aspect très variés. Le miel est dit monofloral lorsque son origine provient en grande partie d?une seule variété de fleurs. L?apiculteur a placé ses hausses juste au moment de la miellée de la fleur recherchée et les a retirées aussitôt après pour en faire la récolte. Les autres miels sont dits toutes fleurs et peuvent être désignés par leurs origines géographiques.

 

 Cristallisation du miel Il arrive parfois que le miel se cristallise dans son pot. Contrairement à une idée reçue, c'est un signe de haute qualité ! Si un miel est chauffé à plus de 40 degrés lors de la centrifugation ou de la mise en pots, il cristallise lentement, en cristaux grossiers. Il suffit de chauffer un miel cristallisé au bain-marie (40°C max.) pour le liquéfier.

 

A l'extraction, le miel est clair et épais. Avec l'entreposage, il se fige, car il contient du glucose qui se candit. Plus il contient de glucose, plus il se fige vite (miel de trèfle par exemple). Si le fructose est plus abondant (miel d'acacia entre autre), le miel reste liquide un à deux ans.

 

On observe chez les miels contenant très peu d'eau la formation d'une « fleur » à la surface. C'est un phénomène naturel qui ne nuit pas à la qualité.

 

 Les miels réputés Le miel de romarin aussi appelé "Miel de Narbonne" était considéré par les Romains comme le meilleur miel du monde. De couleur blanche et très rare en France, il est principalement produit dans les Corbières. Le Miel de sapin des Vosges est aussi très réputé. De couleur très sombre, il est issu du miellat se déposant sur les branches de sapins. Autres types de miel Le miel de robinier faux-acacia dit miel d?acacia à saveur douce, est liquide, clair et ne cristallise pas. Le miel de châtaignier au goût corsé, amer, est visqueux et plus ou moins sombre selon qu'il provient de nectar ou de miellat. Le miel de lavande, très parfumé, de couleur crème présente une granulation très fine. Le miel de colza, avec une légère saveur de chou, est de couleur claire, il cristallise rapidement en raison d'une forte teneur en glucose. Les miels de garrigue et de montagne sont toutes fleurs, leur saveur et leur aspect dépendent de leurs terroirs.  Intérêt nutritionnel et usage thérapeutique Ses bienfaits sont multiples, et différents selon le type de miel.

 

Le miel renferme moins de calories que le sucre (64 calories contre 84 pour 20 g). Il a le même index glycémique mais apporte plus d?antioxydants.

 

Lors des jeux Olympiques les athlètes buvaient de l'eau miellée pour recouvrer rapidement leurs forces.

 

Source de longévité, le miel ralentit les processus physiologiques du vieillissement, et diminue l'affaiblissement prématuré des fonctions vitales.

 

Hippocrate (le plus grand médecin de l'Antiquité, 460/377 av. JC) disait que l'usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse, et le prescrivait pour combattre la fièvre, les blessures, les ulcères et les plaies purulentes.

 

Jusqu'à l'époque de Paracelse le miel jouissait d'une haute estime en médecine. Il était utilisé notamment comme agent antiseptique pour la guérison des infections et s'avère efficace pour le soin en douceur des verrues, boutons infections, furoncles.

 

Récemment, des chercheurs européens ont décidé d'étudier de façon plus importante le miel comme traitement cicatrisant [1].

 

 Composition du miel

 

Des glucides (sucres) en grande quantité : 78 à 80%, représentés essentiellement par du fructose (ou lévulose) : 38%, glucose (ou dextrose) : 31%, ainsi que du maltose, du saccharose et divers autres polysaccharides. De l'eau : 17% Des protides : moins de 1%, mais contenant un très grand nombre d'acides aminés libres : acide aspartique, acide glutamique, alanine, arginine, asparagine, cystine, glycine, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, tryptophane, tyrosine et valine. Des sels minéraux : de 0,3% pour les miels de nectar, jusqu'à 1% pour les miels de miellat, avec plus d'une trentaine d'éléments déjà inventoriés : aluminium, argent, arsenic, baryum, béryllium, brome, calcium, césium, chlore, chrome, cobalt, cuivre, fer, lithium, magnésium, manganèse, mercure, molybdène, nickel, or, palladium, phosphore, potassium, rubidium, scandium, silicium, sodium, soufre, strontium, titane, vanadium, zinc, zirconium. Ces éléments minéraux ne sont pas toujours tous présents dans un miel déterminé. Par contre, certains le sont systématiquement dans tous les miels et souvent alors en grande quantité, notamment le potassium, premier cation intracellulaire indispensable à la vie. Il vous faut savoir également que les miels foncés sont globalement plus riches quantitativement en matières minérales que les miels clairs. Des acides organiques, libres ou combinés sous forme de lactones : 0,3%, le principal d'entre eux étant l'acide gluconique. Un grand nombre de vitamines, dont les quantités, loin de couvrir nos besoins journaliers, n'en constituent pas moins un appoint non négligeable. Le miel contient essentiellement les vitamines B1, B2, B3 (ou vitamine PP), B5, B6, C, et accessoirement les vitamines A, B8 (ou vitamine H), B9, D et K. Des lipides (corps gras), en infime quantité, sous plusieurs formes : triglycérides, acides gras (acide palmitique, oléique, et linoléique). De nombreux composés organiques complexes : Des enzymes, dont les principaux sont les amylases alpha et bêta, la gluco-invertase et la gluco-oxydase ; ces enzymes (qui facilitent la digestion des aliments et sont à l'origine de certaines vertus du miel) sont détruites par un chauffage exagéré du miel qu'il y a donc lieu de toujours éviter. Plusieurs facteurs antibiotiques naturels, regroupés sous le nom générique d'inhibine, qui sont en fait de puissants bactériostatiques, c'est-à-dire qu'ils empêchent le développement des bactéries mais ne les tuent pas. De nombreuses autres substances biologiques diverses : un principe cholinergique proche de l'acétylcholine, un principe estrogène, des flavonoïdes dotés de multiples et intéressantes propriétés physiologiques, des alcools et des esters, des substances aromatiques qui non seulement donnent l'arôme et le goût spécifique d'un miel donné, mais qui ont aussi des vertus thérapeutiques, des matières pigmentaires, spécifiques à chaque miel, qui lui donnent sa couleur propre. Et enfin des grains de pollen qui en signent l'origine botanique. Composition chimique élémentaire D'un point de vue analyse élémentaire, le miel est donc essentiellement composé de carbone, d'hydrogène et d'oxygène (composants de base des composés organiques). Les teneurs en autres éléments minéraux cationiques sont dans les gammes suivantes, en mg/kg (ppm)[2] :

 

K : 200 ? 1500 Ca : 40 ? 300 Na : 16 ? 170 Mg : 7 ? 130 Al : 3 ? 60 Fe : 0,3 ? 40 Zn : 0,5 ? 20 Mn : 0,2 ? 10 Cu : 0,2 ? 6,0 Ni : 0,3 ? 1,3 Co : 0,01 ? 0,5 Cr : 0,1 ? 0,3 Pb : < 0,02 ? 0,8 Cd : < 0,005 ? 0,15 Le miel est acide, avec un pH estimé entre 4,31 et 6,02.[3]  

 

 

 

               
Quelques recettes à connaître :

 

-         Le miel fait merveille en onguent sur les blessures et ulcères ;

 

-         Il apaise l?irritation et s?applique avec succès sur les mains gercées ;

 

-         Il apporte un soulagement contre les engelures et contribue à réduire les enflures ;

 

-         Une goutte ou deux de miel liquide dans les yeux irrités apportent généralement un soulagement immédiat ;

 

-         Un mélange de miel et de crème passe pour effacer les tâches de rousseur ;

 

-         Etalé sur un linge, c?est un bon cataplasme à appliquer sur les taches douloureuses de la peau et sur l?érésipèle ;

 

-         Souvent, des gonflements hémorroïdaires ont cédé à la suite d?applications régulières de mil sur l?anus ;

 

-         Pour les maux de gorge, faire bouillir une ou deux cuillerées à soupe de bon miel dans un grand bol d?eau, pendant quelques minutes. Prendre toutes les heures de 2 à 4 cuillerées de cette préparation ;

 

-         En cas de digestion stomacale difficile, mettre une demi-cuillerée à soupe de bon miel dans un verre d?eau bouillante. En prendre à chaque heure une cuillerée, observer un régime modéré ; 

 

-         Contre l?aérophagie et les renvois. Prendre  une  cuillerée de fenouil coupé fin avec une cuillerée de miel. Faire bouillir pendant 20 minutes dans un bol d?eau. En prendre toutes les deux heures 2 cuillerées

 

-         Contre l?intoxication ou l?empoisonnement : Si l?on a ingéré du poison ou des aliments toxiques, prendre de deux à quatre cuillerée de miel pur. Le mil ne tolère aucun poison dans l?estomac ;

 

-         Pour les yeux : le miel est un grand purifiant et tonifiant des yeux. Faire bouillir une cuillerée à café de miel dans une demi-tasse d?eau pendant 5 minutes. Ensuite, on y trempe une petite compresse oculaire qu?on appliquera sur les yeux.

 

-         En cas de hoquet, s?il est causé par un rhume ou un catarrhe, faire bouillir une cuillerée à café de bon miel dans un verre d?eau. C?est un très agréable gargarisme ;

 

-         Pour les abcès : prendre moitié miel, moitié farine blanche, remuer le mélange en additionnant d?un peu d?eau chaude. Cet onguent mielleux doit être assez solide. Badigeonner la partie tous les soirs.

 

 

 

N?oublions pas que le miel doit être bouilli car, non bouilli il est trop actif et parfois irritant.

 

        

 

Par exemple lorsque l?on tousse et que l?on prend dub miel cru la toux augmente. Mais si on le prend bouilli dans l?eau, le lait ou une tisane, il devient dissolvant, lénitif et calme la toux.

 

Surtout pour les enfants et vieillards, il est préférable de le prendre après l?avoir mélangé avec une tisane chaude ;

 

 

 

Comme boisson de table, verser une cuillerée à soupe de bon miel dans de l?eau bouillante et la laisser bouillir un peu. La boisson est prête, saine, fortifiante. 
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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 13:41
Recette de la crême dubarry, potage au chou fleur

 Recette de la creme Dubarry, potage au chou fleurLe chou-fleur, présent toute l’année sur le marché et originaire du Proche-Orient,  possède les mêmes caractéristiques que les autres crucifères (brocolis, chou, navet, cresson, giroflée, etc.), en particulier dans la prévention et la lutte contre l’anémie, la constipation et les cancers. Il est donc conseillé d’en consommer régulièrement. Peu calorique, le chou-fleur procure rapidement un sentiment de satiété. Il est donc tout indiqué dans le cadre d’un régime amaigrissant. Voici comment bien choisir et conserver votre chou-fleur et préparer la recette de la crème Dubarry, potage qui vous apportera douceur et réconfort en cette période hivernale.
Le chou-fleur doit être bien choisi : lourd, bien blanc, sans tâches, avec des bouquetons bien serrés et des feuilles vertes et craquantes.
On conserve le chou-fleur quelques jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, ou dans un endroit frais.

La recette de la crème Dubarry

Pour 4 personnes :
500 g de chou-fleur
1 L ½ de bouillon
80 g de beurre
60 g de farine
¼ L de lait
60 g de crème fraîche
1 à 2 jaunes d’œufs (facultatif)
Sel, poivre noir du moulin, cerfeuil

Préparation :

Le chou fleur legume primeur de la famille des cruciferesCommencez par détacher les feuilles vertes de votre chou-fleur et divisez celui-ci en bouquetons. Prévoir des sommités (mini bouqueton) de chou-fleur pour la garniture.
Ensuite, blanchissez le chou-fleur 8 à 10 minutes dans le bouillon, porté préalablement à ébullition. Réservez le chou-fleur et gardez de côté les sommités jusqu’à la fin de la recette.
Préparez un roux avec le beurre et la farine : dans une casserole, faire fondre le beurre, ajoutez la farine, cuire pendant 5 minutes, à feu doux et en remuant constamment à la spatule. Mouillez ce roux avec le bouillon et  portez le tout, à ébullition.

Ajoutez le chou-fleur et laissez cuire pendant une vingtaine de minutes à feu doux.
Passez au mixeur à main ou au tamis très fin. Remettre à bouillir avec le lait, puis hors du feu, incorporez le ou les jaunes d’œufs mélangés à la crème pour lier le potage.
Réchauffez brièvement, sans laisser bouillir, salez et poivrez à votre convenance.

Servez la crème Dubarry, bien chaude, dans des bols ou assiettes creuses et garnissez avec les sommités de chou-fleur que vous avez réservées et des petites pluches de cerfeuil.

Chandeleur le gâteau de crêpes aux pommes

Chandeleur : Faites des crêpesLe 2 février, jour de la chandeleur, les crêpes seront à l’honneur ! Les enfants se feront un plaisir de les faire sauter avant de les dévorer. Les crêpes peuvent se consommer salées ou sucrées, en entrée, au dessert ou tout simplement pour le goûter. Il existe moult façons de les garnir, et de les présenter. Avec très peu d’ingrédients, le gâteau de crêpes aux pommes est une recette facile à préparer, un régal pour petits et grands !

Recette pour 4 personnes environ

Ingrédients

250 g de farine, 3 œufs, ½ litre de lait, 25 g de beurre, 1,5 kg de pommes, 100 g de sucre semoule, ½ gousse de vanille, 1 pointe de cannelle, ½ cuillerée à café de sel fin

Préparation de la compote de pommes

Cannelle en bâtons pour la compote de pommesPelez les pommes, puis coupez les en lamelles après avoir éliminé le centre.
Dans une casserole contenant 75 g de sucre, une demi gousse de vanille et une pointe de cannelle, faîtes fondre les pommes afin d’obtenir une compote.

Préparation de la pâte à crêpes

Mettez 250 g de farine en fontaine dans un saladier, incorporez 3 œufs, ½ cuillérée à café de sel et 25 g de sucre.
Délayez peu à peu avec ½ litre de lait en travaillant au fouet
Faîtes fondre 25 g de beurre dans une poêle anti-adhésive à feu moyen puis lorsque le beurre mousse, versez le dans la pâte à crêpe.
Fouettez énergiquement pour que le beurre soit bien incorporé à la pâte.
Dans une crêpière légèrement beurrée, confectionnez les crêpes une à une. Quelques secondes de cuisson de chaque côté suffisent
Gardez les crêpes au chaud, en les disposant dans un plat posé au dessus d’une casserole d’eau chaude

Une assiette de crêpes pour réussir le gateauLorsque les crêpes sont confectionnées, munissez vous d’un plat allant au four
Etalez une crêpe à plat, puis recouvrez la de compote.
Répétez l’opération afin d’obtenir un gâteau de crêpes et compote en couches alternées
Passez le gâteau quelques minutes dans le four chaud (220°)
Puis découpez-le en part et servez aussitôt !

Voilà c’est prêt ! Vous n’avez plus qu’à vous régaler entre amis ou en famille !

Financiers aux framboises et son coulis

 

Recette patisserie dessert Une recette 100% plaisir ! Fermez les yeux. Vous sentez cette douce odeur de noisette, et maintenant ce mélange harmonieux des amandes et des framboises qui chatouille vos papilles gustatives ? C’est tentant, n’est-ce pas ?
Voici la recette des financiers aux framboises, petites douceurs à déguster au goûter accompagnées d’un thé, d’un café ou d’un verre de lait (pour les plus petits), ou bien en dessert, avec son coulis de framboises, pour parfaire un repas…
INGRÉDIENTS

Pour 8 financiers (forme classique rectangulaire) ou 4 financiers (moule rond 10 cm de diamètre)

Pour les financiers :

- 40 g de farine
- 40 g d’amandes en poudre
- 110 g de sucre glace
- 60 g de beurre noisette
- 4 blancs d’œufs
- 1 pincée de sel
- 1 cuillère à soupe de Grand Marnier (facultatif)
- 16 framboises pour les petits moules ou 28 framboises pour les moules ronds

Pour le coulis de framboises :

- 200 g de framboises (fraîches ou surgelées)
- 100 g de sucre en poudre
- le jus d’un demi citron

Déroulement de la recette :

Commencez par mélanger, dans un récipient de taille moyenne, la farine, les amandes en poudre et le sucre glace.

Préparez le beurre noisette : faites cuire le beurre dans une casserole jusqu’à ébullition et avant qu’il ne se colore, quand il en dégage un parfum de noisette grillée, retirez du feu.

A part, fouettez les blancs d’œufs avec le sel, jusqu’à ce qu’il se forme légèrement une mousse, puis, à l’aide du fouet, incorporez-les au premier mélange. Ajoutez le beurre noisette et le Grand Marnier si vous le souhaitez. Laissez reposer cette préparation pendant au moins 20 minutes.

Le coulis de framboise avec des fruits frais

En attendant le repos de la pâte, préparez le coulis de framboises :
Faites porter à ébullition les framboises, le sucre et le jus du demi citron dans une casserole. Laissez refroidir quelques minutes, puis mixez. Passez la préparation au tamis pour éliminer les grains des framboises et réservez au réfrigérateur, couvert d’un film alimentaire, jusqu’au moment de servir.

Cuisson :

 

Préchauffez votre four à 200°C.

Exemple de moule pour 8 financiers avec poignées Beurrez vos moules. Pour ma part, j’utilise des moules classiques à financiers (rectangulaires) pour les manger au goûter sans coulis et des moules Tefal ronds (10 cm de diamètre) pour une dégustation en dessert accompagné du coulis de framboises.

Remplissez de pâte, vos moules beurrés, au ¾ , ajoutez les framboises en les enfonçant légèrement dans la pâte ( 2 framboises pour les petits moules rectangulaires ou 7 framboises: 6 en cercle + 1 au centre, pour les moules ronds) et faites cuire au four environ 15 minutes.

Démoulez délicatement les financiers. Si vous avez bien beurré vos moules, ils ne collent pas…

Conservation :

Vous ne les dégustez pas de suite ? Conservez-les au réfrigérateur, filmés individuellement. Et au moment de les servir, passez-les 30 secondes au micro-ondes à puissance maximale.

Présentation :

Pour une présentation en dessert, disposez un financier par assiette, accompagné du coulis de framboises réparti autour, et pourquoi ne pas ajouter une quenelle ou boule de glace à la vanille ?

Vous pouvez, bien sûr, imaginer des variantes de cette recette, en remplaçant les framboises par des mûres, myrtilles, pommes, poires… ou tout simplement, réaliser des financiers natures!
 

Recette : cocktail de crevettes

cocktail de crevettesComme vous le savez les fruits de mer (mollusques, coquillages et crustacés) ont un point commun, ils regorgent tous d’oligo-éléments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme ! A chaque bouchée, les crevettes vous apportent des vitamines et des oligo-éléments puisés dans l’eau de mer! Un véritable cocktail énergétique dont nous avons tant besoin en période hivernale. Avec seulement 115 calories par portion, ce cocktail de crevettes est une entrée parfaite prête en 10 minutes
Pour 4 personnes

Ce qu’il vous faut :

100 g de crevettes cuites décortiquées
100 g de mayonnaise
50 g de crème liquide
2 cuillères à soupe de ketchup
1 ou 2 traits de Tabasco
1 cuillère à soupe de Worcestershire
2 cuillères à café de jus de citron
4 feuilles de salade
paprika

Préparation

cocktail de crevettesSauce cocktail :
A l’aide d’un fouet à sauce, battre ensemble dans un saladier la mayonnaise, la crème liquide, le ketchup, le Tabasco, la sauce Worcestershire et le jus de citron;
Laver et essorer les feuilles de salade, puis disposez les dans des coupelles;
Répartir les crevettes sur les feuilles de salade;
Napper généreusement de sauce cocktail, puis parsemez de paprika.

C’est prêt ! Vous pouvez servir avec quelques toasts chauds ou du pain blanc.
Salade gourmande de noix de Saint Jacques

 Recette de la salade gourmande de noix de Saint JacquesLa saison de la coquille Saint Jacques étant d’actualité, régalons-nous en ce début d’année, avec la salade gourmande de noix de St Jacques parfumée au vinaigre balsamique : une recette toute en simplicité, en plat unique, à réaliser en une vingtaine de minutes. Si vous choisissez des noix de Saint Jacques surgelées, préférez-les en provenance du Canada, mais elles ne seront que meilleures extra-fraîches ! Voici tous les détails pour réussir à 100% cette recette !

Votre marché pour 4 personnes :

Pour la salade :

4 ou 5 noix de St Jacques par personne
Une salade type feuilles de chêne
2 gousses d’ail
2 oignons rosés de Roscoff de taille moyenne
1 poivron rouge
250 g de champignons de Paris (calibre moyen)
sel, fleur de sel, poivre du moulin, poivre de Sechouan, gingembre en poudre ou frais haché fin, une noix de beurre, du vinaigre balsamique.

Pour la vinaigrette :

1 cuillère à café de moutarde
1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
2 cuillère à soupe d’huile de colza
2 cuillère à soupe d’huile d’olive
sel, poivre.

Présentation sur l'assiette

Préparation

Pour débuter, lavez soigneusement  votre salade, préparez la vinaigrette avec les ingrédients ci-dessus et mélangez-la bien à la salade.

Après les avoir lavé et épluché, émincez tous les légumes : les gousses d’ail, les oignons, le poivron rouge et les champignons.

Dans une poêle, à feu fort, faîtes chauffer un filet d’huile d’olive, en y ajoutant deux pincées de poivre, de fleur de sel et de gingembre, pendant environ 30 secondes. Y faire sauter le mélange de légumes pendant 5 à 7 minutes.

Dans une autre poêle, faites chauffer un filet d’huile d’olive, y déposer les noix de St Jacques, salez, poivrez et les faire cuire environ 2 minutes de chaque côté, juste dorées. Faites fondre une noix de beurre et déglacez avec une cuillère à soupe de vinaigre balsamique pour faire dégager tous les sucs.

Dressez aussitôt sur chaque assiette : une part de salade en forme de dôme, des légumes, les noix de Saint Jacques et pour finir, le jus de déglaçage au vinaigre balsamique.

Bon appétit bien sûr !

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 11:17

            comment maigrir facilement et durablement

 

Nombreux sont les gens à souhaiter trouver un produit minceur. En effet, dans les sociétés occidentales et ce particulièrement en Amérique la grande majorité de la population souffre d'embonpoint. Face à cette réalité, plusieurs cherchent à maigrir pour atteindre leur poids santé et pour avoir une plus belle apparence physique. Pourtant, malgré leur désir de perte de poids ils ne sont pas près à suivre un régime et à augmenter leurs activités physiques pour y parvenir. Se tourner vers un produit minceur leur semble donc la solution qui demande le moins d'effort.

Un nouveau produit minceur apparaît sur les tablettes des pharmacies à tous les mois. Chaque fois, il nous est présenté comme celui qui révolutionnera notre existence, comme celui qui nous permettra enfin de perdre les quelques livres que nous avons en trop et ce de façon quasi miraculeuse. Mais, est-il vraiment efficace? En fait, ce produit est souvent un coupe-faim qui amène les gens à réduire leurs portions. Par contre, si leur repas, aussi petit soit-il, à un haut niveau calorique le produit ne permettra pas de solutionner le problème de l'embonpoint.

Méfiez-vous d'un produit minceur miracle. Souvent, son coût est excessivement élevé et son efficacité à long terme est questionnable. Généralement, le produit permettra aux gens d'éliminer plus rapidement la nourriture qu'ils ont absorbée. En fait, il agit à titre de laxatif et élime du corps les graisses et les sucres ingérés. Toutefois, il ne fait pas la différence entre ce dont votre corps à besoin pour fonctionner et le mauvais gras qui s'y emmagasine alors il élimine tout, même les nutriments qui sont essentiels à votre santé.

L'utilisation d'un produit minceur sur une base quotidienne peut avoir des conséquences négatives sur votre santé. En effet, puisqu'il s'agit souvent d'un laxatif cela peut irriter votre intestin et créer de vives douleurs. La flore intestinale est nécessaire à une bonne digestion et ce n'est que par le travail de celle-ci que la nourriture que vous absorberez pourra vous donner tous les nutriments et les vitamines dont vous avez besoin. Devant cette réalité il est préférable de vous tourner vers une saine alimentation et vers une augmentation de votre activité physique plutôt que vers un produit minceur pour parvenir à maigrir.

Régime et poids : votre santé

L' excès de  poids ne pèse pas que sur la beauté ou sur votre estétique: il comporte surtout des risques pour la santé. Mais avant de nous  pencher sur les dangers réels de la surcharge pondérale sur la santé, examinons ensemble la terminologie utilisée. L'ampleur du problème sera esquissée à l?aide d?exemples démontrés scientifiquement.

Surcharge pondérale et obésité, notions de poids

regime et poidsLa surcharge pondérale, ou excédent de poids, est le terme utilisé lorsque votre poids est supérieur au poids idéal pour votre taille.
L'obésité est une maladie chronique ayant  souvent des conséquences graves.

 
Constats alarmants

regime et poidsLes chiffres montrent une  forte croissance du nombre de cas d'obésité durant ces 10 à 15  dernières années. On peut même parler d?une épidémie d?obésité.
Il y a dans le monde près d un milliard de personnes qui souffrent de surcharge pondéral et près 250 millions de personnes obèses. On croit souvent que la plupart des cas d'obésité proviennent  des Etats-Units, mais ce n'est pas tout à fait juste.
Actuellement, environ 30% de la population adulte en Belgique affichent une surcharge pondérale et 17% souffrent d obésité. D après une analyse plus poussée, on trouverait dans cette dernière catégorie 12,1% des hommes et 18,4% des femmes.
Aux Etats-Units, 20% des hommes et 25% des femmes souffrent de cette maladie sournoise.
Les femmes sont généralement plus vite sujettes à l'obésité que les hommes, tandis que le risque de complications est généralement plus élevé chez les hommes obèses.

Conclusion :  La surcharge pondérale n?est pas uniquement un problème esthétique

 
regime et poidsSurcharge pondérale et obésité, en particulier, sont en relation directe avec diverses complications. Dès la plus légère forme de Surcharge pondérale, les risques de  complication augmentent.



Deux  types  d?obésité

 
regime et poidsL?obésité androïde se traduit par une accumulation de graisses  à  hauteur du ventre (en forme de pomme) et occasionne maladies cardio-vasculaires, hypertension,  diabète et anomalies du taux de cholestérol, ce qui augmente le risque de décès (ou mortalité).

regime et poidsL?obésité gynoïde est caractérisée par l'accumulation de graisses à hauteur des hanches (en forme de poire) et cause plus souvent des problèmes articulaires (arthrose) dus à la surcharge pondérale.

L?obésité androïde est la forme la plus dangereuse et  apparaît plus fréquemment chez les hommes tandis que les femmes souffrent surtout de l?obésité gynoide. Il existe également des formes hybrides. Chaque cas d?obésité doit être examinée et traitée individuellement. Il est donc important de consulter un médecin.


Les principaux risques

DIABETE

regime et poidsPlus de 80% des cas de diabète du type 2 sont imputés à l'obésité.
Selon la Nurses Health Study, les femmes ayant un IMC (Indice de Masse Corporelle) supérieur à 35 jusqu à 93 fois plus de risques de diabète de type 2 que les femmes ayant un IMC inférieur à 22. Pour les hommes, ce risque est 42 fois plus élevé.

 
MALADIES CARDIO-VASCULAIRES

regime et poidsIndépendamment d?autres facteurs comme le tabagisme, l'âge et l'activité physique, les personnes ayant un IMC > 30 courent deux fois plus de risques de décès suite à des maladies cardio-vasculaires suivantes que des personnes ayant un IMC entre 20 et 22,5.
Un accident cérébro-vasculaire ou un hémorragie cérébrale sont souvent causés par une surcharge pondérale. L'obésité à hauteur du ventre va de pair avec un risque accru et ceci, indépendamment du IMC.
Le  risque d?hypertension ou de pression sanguine plus élevée est jusqu à 2,9 fois plus grand chez les obèses.
 

ARTHROSE  OU PROBLEMES ARTICULAIRES

regime et poids La surcharge pondérale va souvent de pair avec  l?arthrose, surtout aux hanches et aux genoux. Et les limitations physiques peuvent à leur tour contribuer à la prise de poids.

 
APNEES DE SOMMEIL

regime et poids Il semble exister un lien entre la surcharge pondérale et la manifestation de pauses de respiration durant le sommeil. L'excès de masses adipeuses (de graisses) entraîne en effet une difficulté à inspirer et une obstruction des voies respiratoires lors de l inspiration.

 
CERTAINES FORMES DE CANCER

regime et poids  L'obésité semble augmenter le risque de cancers spécifiques comme le cancer de l?endomètre et du sein.

 
AUTRES AFFECTIONS

regime et poidsIl semble enfin qu?il y a un lien de causalité entre l'obésité  et les varices, les calculs biliaires, certains déséquilibres  hormonaux et l?infertilité.
 


Quelles sont les conséquences de l'obésité  sur l'organisme?

 

regime et poidsIl existe une relation exponentielle entre l? IMC et le risque de décès (mortalité).  Ce rapport est accru selon le degré de surcharge pondérale. Plus l? IMC est élevé, plus le risque est important pour la santé. Ce risque augmente dès qu?il est question de surcharge de pondérale.
regime et poids
Le Calcul du poids ideal  et Indice de Masse Corporelle

L?obésité est la conséquence d?un déséquilibre chronique entre la suralimentation,    d?un coté, et une diminution de l'activité physique, de l?autre. Le trop-plein d?énergie est alors stocké sous forme de graisses. Trois facteurs sont d?une importance décisive dans le développement de l?obésité: l'environnement , les facteurs génétiques et les facteurs psychosociaux.


 
L?environnement

regime et poidsNotre société actuelle ne stimule pas la minceur mais plutôt le développement de l?obésité. Mode de vie agité, alimentation déséquilibrée et pression sociale et professionnelle sont autant de facteurs qui contribuent au développement de l?obésité. On prend moins de temps pour préparer les repas et pour manger, ou on saute le petit déjeuner. Ces éléments peuvent mener à des conséquences désastreuses s'ils sont combinés avec un  manque d?activité physique.

 
Facteurs génétiques

regime et poidsDeux personnes ayant la même taille peuvent avoir un poids différent, même  s? ils consomment la même quantité  de calories. Les facteurs génétiques déterminent si quelqu?un est prédisposé à devenir obèse ou non. D?un autre coté, l'obésité peut être liée à un contexte familial et survenir à cause de mauvaises habitudes alimentaires, d?un mode de vie et de d?un contexte  socioculturel spécifiques.

 
 Facteurs psychosociaux

regime et poidsLe stress (angoisse, dépression) peut mener au développement de l?obésité. Certaines personnes cherchent et trouvent une compensation en mangeant. Les conséquences psychologique de l?obésité, comme  l'exclusion sociale ou le fait de ne pas sentir bien dans sa peau, peuvent aggraver à leur tour le stress du patient. Il trouve refuge dans la nourriture, et un cercle vicieux apparaît.

 

Le Kiwi fruit plein de vitamines

 

Le kiwi un fruit à consommer sans modérationBon pour le corps, la forme et le tonus le kiwi est un trésor de bienfaits. Riche en minéraux essentiels, en fibres, en vitamines et en éléments antioxydants il est le fruit qui présente le plus d'éléments nutritifs de qualité en restant peu calorique. Voici le détail de sa composition, les conseils pour bien choisir vos kiwis, les conserver et les déguster.



Appelé à l'origine groseille de Chine, le Kiwi Fruit (Actinidia deliciosa ou sinensis), que les chinois nommaient Yang Tao, herita de son nom définitif en Nouvelle Zélande. Aujourd'hui notre consommation vient essentiellement du sud de la France. Elle est est devenue en quelques années 4ème producteur mondial et 2ème en Europe. Le kiwi est une plante vivace grimpante (assez décorative) pouvant atteindre une dizaine de mètres, dont la floraison intervient à la fin de l'été et la saison du fruit dure de novembre à mai.

Les bienfaits du kiwi

Le kiwi est le fruit qui présente le meilleur Daily Value DVManger un kiwi couvre quasiment les besoins journaliers en apport de vitamines C, avec 80 mg pour 100 g, il est le fruit qui en contient le plus. C'est donc un excellent moyen de lutter contre la fatigue et entretenir vos défenses immunitaires. Il est riche en vitamines B1, B2, B3 et B9 ainsi qu'en provitamines A. C'est aussi un fournisseur non gras en vitamines E. Il contient du calcium, du magnesium et divers oligo éléments qui renforcent l'organisme mais c'est surtout un des fruits frais les plus chargés en potassium.
Grâce à ses fibres qui facilitent le transit intestinal et le peu de calories qu'il contient (47 calories pour 100 g), le kiwi est aussi très bon pour la ligne.

Quand vous achetez un kiwi, il doit être d'un beau brun clair, sa chair doit être souple en s'enfonçant légèrement sous la pression des doigts. Cocktail au kiwi : cocktail tonusDès qu'il est mou, il est trop mûr. Pour le conserver, placez le au frais en lui laissant de l'air. Le contact avec d'autres fruits accélère sa maturité.

Enfin pour le déguster, rien de tel qu'un cocktail aux kiwis :

Epluchez 4 kiwis, 2 pommes et une banane. Passez les au mixeur avec 1/4 de litre d'eau pétillante. Lorsque c'est bien mixé, ajoutez un autre 1/4 litre d'eau gazeuse, remuez légèrement et servez dans un verre
 
givré.
 
 
 
 
Manger Bio quel intérêt pour la santé ?

 

 Bio, un trésor de santé L’alimentation biologique est très en vogue actuellement et les consommateurs, échaudés par les différentes crises sanitaires récentes éprouvent un intérêt grandissant pour les produits issus de l’agriculture biologique. L’attrait pour l’authenticité, le goût, et leurs bonnes valeurs nutritionnelles ne se dément pas auprès des acheteurs à la recherche de produits naturels. Mais la consommation de ces aliments biologiques a t’elle un impact sur la santé ?


Le Label AB certification d'un produit issu de l'agriculture biologiqueLes aliments de l’agriculture biologique sont censés offrir des garanties supérieures. Les fruits et les légumes sont cultivés de manière traditionnelle sans avoir recours aux engrais, ni désherbants, ni autres produits phytosanitaires. La culture de ces produits doit respecter des méthodes de travail drastiques basées sur la rotation des cultures et l’enrichissement des terres de culture par des matières organiques naturelles, elle s’effectue sur des surfaces soumises à un plan de conversion des terres de deux ans avant ensemencement pour les cultures annuelles, et de trois ans avant récolte pour les cultures pérennes. Pour les produits carnés et laitiers, le bétail est élevé selon des méthodes traditionnelles, sans antibiotiques et qui respectent une croissance normale de l’animal nourri avec une alimentation à base de céréales biologiques et des traitements vétérinaires homéopathiques.

Le label ecocert autorité sur les produits biologiques Le cahier des charges de l’agriculture biologique joue la carte de la transparence et propose aux consommateurs des denrées bénéficiant d’une sécurité alimentaire reconnue. Ils sont censés nous protéger de l’ingestion de toutes substances nocives pour l’organisme. Les fruits et légumes bio sont exempts de pesticides et si l’on décèle parfois quelques traces, celles-ci sont bien en deçà des normes tolérées. Ces traces sont bien souvent dues à des résidus de produits phytosanitaires contenus dans le sol et les eaux d’arrosage. Les fruits et légumes bio renferment également moins de nitrates.

Autre label de l'agriculture biologique Légumineuses et céréales complètes garantissent une alimentation riche en fibres. Fibres, que l’on ne retrouve quasiment plus dans l’alimentation standardisée actuelle. Or les propriétés de ces fibres sont importantes, elles exercent une action régulatrice sur le transit et la flore intestinale ainsi que sur le métabolisme des sucres et des graisses. Certains aliments à base de farine et de graines devraient toujours être choisis issus de l’agriculture biologique pour être bénéfiques pour la santé et surtout ne pas prendre le risque d’un effet inverse en ingérant des produits néfastes. A l’heure des innombrables actions gouvernementales dans le domaine de la santé, où l’on nous incite à consommer des fruits et légumes tous les jours, mieux vaut donc se tourner vers les produits issus de l’agriculture biologique. Avec ce geste citoyen on préserve ainsi sa santé et l’environnement !

 
Le calisson d'Aix

 Calisson friandise à la pâte d'amandeQuatre jours, c’est le temps qu’il faut pour fabriquer le Calisson d’Aix ! Cette friandise exquise qu’on engloutit en quelques secondes par gourmandise mérite bien un peu plus de temps pour la déguster ! Laissons à nos papilles le temps de savourer ce fameux losange provençal à la pâte d’amande, à la blancheur d’émail et aux vertus dermatologiques supposées ! Au fil du temps, sa recette reste la même au plus grand plaisir des amateurs…


Histoire du calissonPour certains, le terme calisson viendrait de calitsunia, friandise distribuée au moment des fêtes de Pâques dans l’île de Crète, occupée par les Vénitiens en l’an 1200. Puis, le calisson fut apporté en Provence après un passage par Avignon, il s’installa à Aix où il acquit définitivement ses lettres de noblesse. Pour d’autres, l’origine du calisson au goût agréable comme un petit câlin d’où par déformation, Câlinou, Calissou, et enfin Calisson, serait l’œuvre d’un courtisan du bon roi René, duc d’Anjou et comte de Provence. Celui-ci pour égayer sa seconde épouse, la douce et  triste Jeanne de Laval, lui commanda une « douceur ». Une chose est sûr, on trouve trace de l’appellation calisson dans des manuscrits aixois datant du moyen-âge, elle désigne un petit chausson fourré à la pâte d’amandes, distribué comme médicament préventif lors de la grande épidémie de peste de 1630.

Les calissons spécialité d'Aix en ProvenceAix-en-Provence

Aujourd’hui, à Aix-en-Provence, la dizaine de « calissoniers » en activité, importent le fruit (l’amande) d’Espagne. Spécialiste du Calisson, la maison Parli à Aix est une véritable institution qui existe depuis 1874. A l’origine, Léonard Parli était tout à la fois confiseur et homme du chocolat. De nationalité suisse, il a émigré en terre provençale. La recette des calissons n’a guère changé au fil des années, la texture de base est composée de 42% d’amande, relevée de 1% d’amande amère, de 40% de melon confit et de 1,5% d’orange confite. Avant d’être trempée dans le sirop de fruits confits, puis d’être égouttée la « farine » initiale subit broyage et concassage dans des machines patinées par les années. Le travail se veut résolument artisanal, la pâte frappée à la main. Après avoir reposé pendant 48 heures, direction « la calissoneuse », le moule des célèbres losanges. Une feuille d’hostie dessous, du sucre glace dessus, puis deux cuissons donnent enfin le fameux calisson.

Chez Parli, on considère que quatre jours sont nécessaires pour concocter un calisson. Au moment des fêtes, il sort quotidiennement des ateliers 500 kg de calissons contre 1 tonne par semaine en temps normal.Parli vend sa production chez Hédiard ou Fauchon, vous pouvez également passer commande sur le site
www.leonard-parli.com

 

 

Le Curryon condiment créé par Hector Poulet
Le Curryon nouveau condimentHector POULET, l’Ami du Gourmet - Créateur de Condiments – PARIS, souhaite vous présenter son Super Condiment, le Curryon. Le Curryon d’Hector Poulet est un condiment innovant dans sa mise en bouche. Il assure une parfaite alliance avec les mets, vous laissant le plaisir du goût pour la prochaine bouchée. 
 
Brassé à un lit d’épices, ce mélange est longuement et doucement cuit dans un ensemble de Sirops, afin de lui donner ce Goût, ce Parfum et cette Texture inimitable. C' est un Condiment à base d’Alliacées (Oignons, ...).
  • Le Curryon se marie avec tous les autres condiments pour les transcender ! (Sauce Soja, chili, tomate, mayonnaise, moutarde, vinaigrette, …)

  • Il est original en accompagnement des Entrées
    (terrines, foie gras, …).

  • Attrayant avec tous les mets, il atteint la perfection avec les grillades (fondue bourguignonne, viandes braisées, …), sushis et avec les fromages !

  • Idéal, pour la conception de sandwichs.

  • Astucieux pour les réceptions en proposant une réelle nouveauté pour la conception de canapés, toasts. il vous permet d’innover et de surprendre.
Recette au Curryon les canapés de chèvre

Notre site www.hectorpoulet.com 
 
 
 
Spécialités de la région Midi-Pyrénées 

Le cachou, spécialité Midi PyrénéesLa région Midi-Pyrénées recèle de nombreuses spécialités avec notamment La navette d’Albi et les cachous Lajaunie, mais également avec la limonade de Fontestorbes. Ces spécialités ont été créées dans la région, et sont des spécificités locales et régionales. Quelques mots sur ces spécialités des régions du Sud-Est de la France…

Les cachous Lajaunie

Au XVII ème siècle, les cachous se vendaient pour ses propriétés antiseptiques dans toute l’Europe. Ils contribuaient à parfumer l’haleine des consommateurs et avaient la réputation de faciliter la digestion. En 1880, un pharmacien toulousain, Léon Lajaunie changea la recette du fameux cachou et les commercialisa dans des petites boites métalliques jaunes et noires de 45 mm de diamètre à ouverture tournante.. Ces boites avaient été dessinées à l’image d’une montre gousset par un de ses amis, Monsieur Caire, horloger. En 1930, la première publicité pour les cachous, inonde les écrans cinématographiques. Au fil du temps, le cachou lajaunie est devenu emblématique de la ville de Toulouse. La recette n’a pas varié et même si elle reste secrète, on sait qu’il faut plusieurs réglisses mélangés, fondus avec du sucre, de l’amidon, du lactose et de la gélatine aromatisée. On y ajoute enfin de l’essence de menthe anglaise. D’autres manipulations et d’autres ingrédients sont encore nécessaires pour obtenir enfin le fameux cachou.

La navette d’Albi
Ce succulent dessert à base d’amandes est un petit gâteau sablé très apprécié des autochtones et des gourmets qui le dégustent le plus souvent au petit-déjeuner ou à l’heure du goûter.
Ce gâteau albijois se présente sous la forme d’une quenouille, symbole d’un métier qui était exercé par un grand  nombre de personnes dans la région au siècle dernier. Son nom vient donc de sa forme oblongue qui rappelle les navettes de tisserands. Si vous êtes de passage dans cette région, vous trouverez ces fabuleux gâteaux dans toutes les bonnes pâtisseries d’Albi et des alentours.

La limonade de Fontestorbes

La limonade de FontestorbesLa légende veut que le breuvage fut mis au point par les cathares, qui ne buvaient pas de vin et avaient mis au point cette boisson pour étancher leur soif. D’après la légende toujours, la limonade de Fontestorbes avait des vertus thérapeutiques et guérissait du choléra. Elle était fabriquée à base d’une eau de source qui jaillit à côté du château de Monségur. La source permet encore de produire 70 000 litres de la fameuse boisson gazeuse sucrée par an. La majorité de la production est distribuée principalement dans la région. Actuellement, et depuis 1885, ce délicieux breuvage est fabriqué, mis en bouteille à la brasserie « A la source de Fontestorbes » sous la houlette de Christian Cazaud et Jacques Poiret. Le site
www.valleedelhers.com  

recette de la truffe
 
 
Pour 25 truffes environ il vous faut :

Ingrédients

truffe au chocolat200 g de chocolat noir
15 cl de crème fleurette
25 g de beurre mou
50 g de cacao non sucré

Préparation (20 minutes environ)

Cassez le chocolat en petits morceaux et mettez le dans un saladier
Mettez le beurre et la crème fleurette dans une casserole et chauffez à feu doux
Dès le début de l’ébullition, incorporez les petits morceaux de chocolat et mélangez le tout avec une spatule, il faut que le mélange soit très lisse
Mettez ensuite au frais pendant plusieurs heures
Mettez le cacao dans une assiette
Prélevez des boules avec une petite cuillère puis roulez entre vos mains
Déposez les boules, puis roulez les dans l’assiette de cacao
Mettez au frais avant de servir

Si vous voulez offrir vos truffes, ne vous reste plus qu’à décorer une jolie boite !
 
  
 
La recette du rhum arrangé à l'ananas

 rhum arrangé ananas vanille canelleLa canne à sucre, cultivée sur l'ile de la Réunion depuis 1660, a donné à l'ile son identité. Les réunionnais la font pousser pour le sucre mais aussi pour distiller un rhum qui, bien que moins réputé que celui des Antilles, a donné naissance à une spécialité locale que même les Martiniquais lui envient : le rhum arrangé.


Le rhum arrangé est une préparation macérée avec fruits, épices ou plantes que l'on laisse reposer plusieurs mois dans l'alcool et que l'on sert en apéritif ou digestif.

rhum-arrangeA l'origine il correspondait à une recette précise à base de cannelle, de citronelle, de benjoin, d'anis étoilé, de romarin, de menthe, d'écorce d'orange, de lantana et de faham. On peut trouver sur les marchés de l'ile des sachets de ces préparations qui donnent un rhum arrangé plus épicé que fruité.
Aujourd'hui, la recette a été déclinée, et chaque famille réunionnaise a sa propre recette dans laquelle on retrouve les fruits présents en quantité sur l'ile : Ananas, letchis, mangue, goyave ou carambole... mélangés à la fameuse vanille Bourbon locale et à de la cannelle en baton.

La recette du rhum arrangé à l'ananas est très simple à réaliser, et il est parfois plus difficile d'avoir la patience de le laisser macérer.

Il vous faut :
  • un litre de rhum blanc à 40 ou 50° (Dillon, Lamauny, 3 Rivières, Clément)
  • 2 batons de vanille (Bourbon de préférence)
  • un bâton d'écorce de cannelle
  • un ananas Victoria
Ananas Victoria de la RéunionL'ananas Victoria de la Réunion est considéré comme l'un des meilleurs au monde mais tout ananas peut faire l'affaire. Épluchez l'ananas et coupez le en petits morceaux, placez les un grand bocal hermétique et ajoutez les gousses de vanille, fendues au couteau dans le sens de la longueur ainsi que le baton de cannelle. Versez la bouteille de rhum et le tour est joué.

Laissez macérer plusieurs mois à l'abri de la lumière en remuant la préparation de temps en temps.

Au moment de servir, ajoutez un peu de sucre de canne ou de sirop de sucre selon vos goûts et dégustez à température ambiante avec modération : La Réunion lé bon!

 
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 13:05
Régime minceur, lequel choisir ?

 Le gazouillement des oiseaux nous le confirme, les beaux jours arrivent à grands pas et, avec eux, la douceur des petites jupes de saison, l’arrogance des minis tops acidulés et le fatidique bikini, entendez par là l’épreuve de la plage ! Nul hasard, donc, si les magazines commencent à titrer « maigrir vite et bien, comme par magie, sans avoir faim », printemps oblige, les régimes pointent de nouveau leur nez ! Seulement voilà, régime ceci, diète cela, difficile de s’y retrouver dans tout çela, que choisir ? Voici donc un point sur six des régimes parmi les plus pratiqués, principes et résultats…

Les substituts de repas :

substitut de repas Slim FastCes substituts de repas se présentent sous forme de purée/bouillie voire soupe, barres ou autre. Il remplaceront un ou deux repas de la journée et devront être complétés d’un yaourt ou d’un fruit pour équilibrer les repas. Le principe des substituts est simple puisqu’il mise sur une alimentation hypocalorique prise sous la forme de substituts tout préparés visant, notamment, à couper la faim. Ici, donc, pas de décompte de calories ni de choix d’aliments, à vous de suivre les conseils fournis avec le produit. Ce régime se suit sur une période plus ou moins longue qui dépendra de la perte de poids recherchée.
Le hic ? S’il est réputé efficace il n’est en revanche pas hautement gastronomique, on se lasse vite des substituts qui n’ont d’ailleurs pas très bon goût et qui, malheureusement coûtent relativement cher.
Ici subsitut de repas
Slim fast.

Le régime Atkins :

Régime Atkins : protéines et lipides sont privilégiésCe régime inventé par le docteur Atkins au début des années 70 repose sur l’exclusion des glucides de l’alimentation. Ainsi, sont exclus la quasi totalité des aliments contenant des glucides (sucres rapides ou lents) tels que féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre,…), fruits, légumineuses (pois, lentilles, haricots,…), gâteaux et bonbons, etc… Sont donc autorisés les autres aliments et tout particulièrement ceux contenant des protéines en quantité importante : viandes, poissons, fruits de mer, œufs, fromages, et même beurre et huile…
A savoir toutefois, le régime Atkins est aujourd’hui montré du doigt comme pouvant s’avérer dangereux de par l’exclusion d’un grand nombre d’aliments et donc d’éléments essentiels au corps ! Il serait rapidement efficace à condition de respecter l’ensemble de ses conditions, certes, mais entraînerait une fatigue importante due au manque de glucide, de vitamines et minéraux, de même qu’une constipation suite à l’absence de fibres et une augmentation du taux de cholestérol du fait de la richesse en lipides de l'alimentation préconisée.

Le régime dissocié :

Régime dissocié : une seul type d'aliments par jourLe régime dissocié repose sur le principe que les aliments à eux seuls ne font pas grossir, mais que les combinaisons d’aliments sont, elles, fort caloriques. La solution ? Réserver chaque jour à un type d’aliment : le lundi par exemple ne manger que des fruits, le mardi que de la viande, le mercredi du poisson, etc…
Le régime dissocié est réputé efficace à condition de résister à la tentation : un seul aliment rassasie vite mais lasse également rapidement ! Il se pratique généralement sur une période plutôt courte parce qu’assez difficile à tenir sur la durée et est assez déséquilibré nutritionnellement parlant. Dernier inconvénient, s’il permet une rapide perte de poids il n’empêche pas une rapide reprise a posteriori !

La diète protéinée ou régime hyper-protéiné :

barres protéinéesLe principe du régime hyper-protéiné est simple, les repas se font sous forme de sachets, soupes, barres très protéinés et faibles en calories.
Ce régime doit se pratiquer avec l’aide d’un spécialiste, les sachets n’apportant pas au corps l’ensemble des éléments dont il a besoin, cette diète peut engendrer une ou des carences qui devront être comblées par des compléments vitaminés et minéralisés. La durée moyenne de ce régime est d’environ un mois, il engendre une perte de poids très rapide devant être surveillée, le corps puisant dans ses réserves de lipides et de glucides quasi absents des préparations. Sachez enfin que la diète protéinée coûte relativement cher et rend difficile la transition préparations/alimentation ce qui, bien souvent, se conclu par une rapide reprise de poids.

La méthode Forking :

Mise au point par Ivan Gavriloff, la méthode Forking ne s’attaque qu’au repas du soir. Le principe ? Dîner avec une fourchette. On s’explique, le repas du soir ne doit comporter que des aliments (naturellement) mangeables avec une fourchette et qui dit fourchette dit piquer les aliments et non les découpés ou essayer de les hisser jusqu’à la bouche tant bien que mal !
Méthode Forking : dîner avec une fourchette
Ainsi le midi, on mange ce qui nous plaît (avec modération tout de même) et le soir tout ce qui peut se manger sans couteau, cuillère et les doigts : pâtes, légumes, pommes de terres, purée,… par exemple. Sont donc exclus faute de fourchette, le pain, les gâteaux apéritifs, la charcuterie, la pizza, la viande…
Moins frustrant que d’autres régimes il n’exclus pas d’aliments qui resteront permis au repas du midi ou au petit déjeuner. La méthode Forking repose sur le principe selon lequel l’organisme assimile difficilement les aliments ingérés en soirée, faute de dépenses énergétiques suffisantes pour éliminer. Elle permettrait donc de perdre du poids sur le long terme, sans pour autant le reprendre à condition bien sûr de rester raisonnable.

Le régime Weight Watchers :

Le régime Weight Watchers reste probablement l'un des plus équilibrés puisque le principe est simple, on mange de tout mais en quantité limitée.
Ainsi, chaque aliment présente un certain nombre de points, il faudra donc composer avec ces aliments de manière à ne pas dépasser le quota de points dont on dispose. Ce régime se pratique avec l’aide d’un groupe de soutien, des réunions étant organisées chaque semaine, réunions regroupant d’autres « pratiquants Weight Watchers ».
Dans l’ensemble ce régime a bonne réputation, il permettrait une perte de poids importante mais sur le long terme, le soutien d’autres adhérents se montrant bien souvent efficace : moins de "craquage", de meilleurs résultats que lorsque l'on s'y met seul.
Visitez le site officiel
Weight Watchers.
Propolis, gelée royale et produits de la rûche

 miel, propolis, pollen, gelee royale : les produits de la rûcheLes substances que produisent les abeilles ont de nombreuses vertus qui sont utilisées depuis des siècles pour soulager certains maux. L’apithérapie, médecine naturelle utilise le miel, la propolis, le pollen ou la gelée royale aux propriétés médicinales reconnues. Rhume, grippe, fatigue, brûlures d’estomac…Les différents produits de la ruche peuvent vous aider à lutter et soigner un certain nombre de ces maladies…

Le pollen

Source de minéraux, de vitamines, d’acide gras et d’acides aminés, le pollen stimule les défenses immunitaires, et aide ainsi à être plus résistant aux infections et à préserver la forme. Si vous êtes végétarien ou végétalien, le pollen est bourré de protéines ce qui en fait un excellent aliment nutritif pour éviter les carences. Le pollen a également des propriétés anti-âge qui aide l’organisme à lutter contre les radicaux libres. On le trouve dans le commerce sous la forme de petits grains multicolores

La gelée royale

Gelée royale dans la rûcheLa quintessence des produits de la ruche est sans conteste la gelée royale. Secrétée directement par les abeilles, c’est un véritable cocktail de vitamines naturelles qui renforce l’organisme et aide à lutter contre les agressions extérieures. Une cure de gelée royale améliore la forme physique, intellectuelle et sexuelle. C’est également un excellent anti-viral recommandé pour lutter contre la grippe et l’herpès. La gelée royale est particulièrement recommandée en cas de fatigue, de convalescence et pour les enfants en période de croissance. De plus,  grâce à sa teneur en vitamine B5, la gelée royale vous garantira des cheveux et des ongles en pleine forme.

La propolis

Savon au miel et a la propolisLa propolis est l’antibiotique naturel par excellence. C’est une résine fabriquée par les abeilles qui aide à lutter contre un grand nombre de microbes : staphylocoques, bacilles, salmonelles. Ses propriétés anti-virales en font un excellent remède pour lutter et se protéger contre le virus de la grippe et des maladies de la sphère ORL.

Les différents produits de la ruche sont une aide précieuse pour préserver votre santé, ils aident à lutter contre les différentes affections et vous permettent d’être plus résistants face aux virus. Le miel est donc un aliment naturel à privilégier toute l’année. Les autres produits de la ruche peuvent être pris en cure aux changements de saison, à raison de deux cures, une cure au printemps et une cure en automne.



Vous trouverez tous les produits de la ruche en pharmacie ou dans les magasins bio A lire : « Aide mémoire de l’apithérapie » aux éd. Santeractive de Yves Donadieu
L'eau, a consommer sans modération !

 L’eau est indispensable à notre vie, à notre équilibre. C’est un élément essentiel pour notre survie, tout comme l’air que nous respirons. Il faut boire régulièrement afin de réapprovisionner le corps en eau indispensable à un bon équilibre. L’eau est un constituant essentiel de nos cellules, en moyenne elle représente 60% de notre poids. Quelle eau boire ? Robinet ou minérale ? Chacune a ses vertus…

Comme vous le savez, les spécialistes recommandent de boire beaucoup d’eau afin d’éliminer les toxines du corps, mais aussi pour renouveler l’eau que nous perdons en transpirant tout au long de la journée. Le minimum d’eau à boire sur une journée est de 1,5 litre. Certains pensent injustement que l’eau du robinet est parfois impropre à la consommation. Il n’en est rien, l’eau offerte au robinet est très souvent de bonne qualité. En effet, elle subit des contrôles sanitaires drastiques réguliers qui assurent une consommation sans risque. Seul parfois le goût peut laisser à désirer.

Afin d’assurer au consommateur une qualité irréprochable, des prélèvements sont analysés régulièrement. L’eau est lourde à transporter, 1m3 d’eau pèse une tonne, de plus, les risques d’altération du goût ou de sa qualité sont amplifiés par le passage dans les canalisations. Pour éviter cela,  avant d’être distribuée, l’eau du robinet subit différents traitements (filtration, décantation) afin d’éliminer les nitrates et les pesticides. Un ajout de chlore permet de désinfecter l’eau durant le transport pour parer à toute contamination. Selon les régions, l’eau du robinet n’est pas la même, dans le nord de la France elle est calcaire, dans les Vosges, elle est faiblement minéralisée. Cela tient à la nature géologique du sol de la région, des couches qu’elle a traversée pour arriver jusqu’à votre carafe

L’eau minérale est quant à elle, source de sels minéraux et d’oligo-éléments nécessaires à notre bonne santé. L’idéal est donc d’alterner eau du robinet et eau minérale. Concernant les eaux minérales, elles ont chacune leur spécificité et il est conseillé de changer de marques de temps en temps pour alterner les bienfaits de chacune.
Il existe toute une gamme d’eau minérale :
- Les faiblement minéralisées (Evian, Volvic, Perrier) souvent utilisées pour les enfants
- Les bicarbonatées sodées (Badoit, St Yorre, vichy) ces eaux gazeuses sont excellentes pour la digestion
- Les riches en calcium (Taille Fine, Talians) pour compléter les apports journaliers en calcium
- Les magnésiennes (Quésac, Badoit, Taille fine) parfaites pour combattre stress et fatigue
- Les sulfatées (Vittel, Contrex, Hépar) idéales pour les problèmes digestifs.
- Et enfin les fluorées (Vichy et St Yorre) pour prévenir les carences en fluor et favoriser également la digestion.

Fruits secs, leurs qualités nutritionnelles

Fruits secs assortimentLes fruits secs, sont une excellente source d’énergie naturelle. Ce sont des concentrés de nutriments qui sont formidables pour doper l’organisme et vous booster toute l’année. Souvent absents dans notre alimentation du fait de l’apport important en calories, les fruits secs peuvent vous aider à combler certains déficits en vitamines, et autres éléments tels le phosphore et le potassium entre autres. Excellents pour la vitalité, les fruits secs ont également des vertus anti-oxydantes, qui aident à lutter contre le vieillissement cutané.

Noix La noix

Elle est riche en acides gras essentiels, en oméga 3, qui favorisent le bon fonctionnement du système cardio-vasculaire. Elle contient également de la vitamine E, mais surtout de la vitamine B qui est indispensable au bon fonctionnement du système nerveux. Enfin, elle contient du cuivre et du zinc qui ont des propriétés anti-infectieuses. Le seul petit bémol, la noix peut chez certaines personnes déclencher des aphtes.

NoisettesLa noisette

C’est un oléagineux très riche en oméga 3, idéal pour lutter contre le mauvais cholestérol, elle est également bourrée de vitamine E qui protège du vieillissement cellulaire. La noisette est également riche en vitamine du groupe B, elle est conseillée en cas de problèmes ORL. On trouve également dans sa composition du cuivre pour lutter contre les rhumatismes, du fer contre l’anémie, du magnésium contre le stress et du phosphore contre la fatigue intellectuelle.

Noix de CajouLa noix de cajou

C’est le fruit de l’anacardier, arbrisseau tropical, d’ailleurs l’autre nom de la noix de cajou est l’anacarde. On trouve l’anacardier en Amérique du sud, en Afrique et en Asie. La noix de cajou est source de potassium, de phosphore et de zinc, elle contient des vitamines du groupe B et de la vitamine E, elle est excellente pour le cœur. Les asiatiques la mélangent avec de l’eau pour profiter de ses nombreux nutriments depuis des temps ancestraux.

AmandesL’amande

C’est une excellente source végétale de calcium, elle pallie l’apport en calcium pour les personnes qui ne digèrent pas le lait et ses produits dérivés. Elle est également bourrée de protéines pour éviter aux végétariens les carences en acides animés essentiels. Elle est réputée renforcer les capacités intellectuelles ainsi que la fertilité.

ChataignesLa châtaigne

Riche en potassium, elle le renouvelle dans l’organisme après l’effort musculaire, c’est d’ailleurs un des fruits secs recommandés aux sportifs pour recharger leur batterie après une activité physique intense. Elle contient également du manganèse qui aide à lutter contre les radicaux libres, du cuivre pour lutter contre l’anémie et des glucides complexes excellents pour les sportifs car la pratique d’un sport entraîne une perte de ces éléments nécessaires.

Abricots secsL’abricot sec

Riche en bêta-carotène, excellent pour la vue, l’abricot sec possède aussi des vertus anti-oxydantes. Il est riche en potassium, en fer et en glucides qui font de l’abricot sec, un en-cas idéal après une activité physique soutenue. L’abricot sec est également utilisé pour traiter l’anémie et l’asthme.

Chiropratique, médecine des vertèbres

Chiropratique ou chiropraxieLa chiropratique ou chiropraxie, est une thérapeutique fondée sur la remise en position correcte des vertèbres. Grâce à des ajustements, le praticien remet en place des vertèbres déplacées, et soulage ainsi de nombreuses affections. Mondialement reconnue, cette médecine remonte à des centaines d’années de pratique.  La chiropratique fait partie des médecines naturelles, en France elle peine à s’installer alors qu’aux Etats-Unis, c’est une pratique courante. On compte en France, vingt fois moins de praticiens qu’aux Etats-Unis…

Médecine des vertèbresConsidérée comme la première profession de santé manuelle pratiquée dans le monde, devant la kinésithérapie et l’ostéopathie, près de 100 000 praticiens diplômés exercent la chiropratique. Pour obtenir un doctorat professionnel, il faut compter six années d’études après le baccalauréat. En France, cette pratique est peu répandue puisqu’on ne compte que 500 praticiens, contre 65 000 aux Etats-Unis.

Reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la chiropratique, du grec Kheir (main) et praktikos (mis en action), est une pratique qui n’est pas récente, puisqu’elle a vue le jour en 1895. Considérée comme une médecine douce, préventive et curative, la chiropratique vise à corriger les douleurs et les dysfonctionnements du corps grâce à des ajustements de la colonne vertébrale. Celle-ci effectue en effet en moyenne 2 500 mouvements de rotation dans une journée ! On comprend mieux, qu’au fil du temps, la colonne vertébrale se détériore et entraîne par conséquent certaines complications et diverses douleurs.

Praticien en chiropratiqueTout l’art du praticien, est de repérer le mauvais positionnement d’une vertèbre, et de corriger ce défaut. Un chiropraticien parle toujours d’ajustements et jamais de manipulations.
De nombreux sportifs ont recours à la chiropratique car c’est avant tout une médecine naturelle qui résout les douleurs dues à la pratique intensive d’un sport. Mais, cette méthode s’adresse à un large public pour soulager divers maux. Des enfants aux séniors, pour apaiser les douleurs de dos, mais on peut également consulter un chiropraticien pour des migraines, des vertiges, des bourdonnements d’oreilles ou des troubles du sommeil. En effet, les déplacements de vertèbres, entraînent parfois des lésions des nerfs alentours, susceptibles d’induire d’autres pathologies.

Le prix d’une consultation varie de 40 à 70 €, non remboursée par la sécurité sociale. Certaines mutuelles peuvent prendre partiellement en charge la consultation. Si vous désirez consulter un chiropracteur, l’association française de chiropratique vous indiquera l’adresse du professionnel le plus proche de votre domicile.

Le site officiel de l’association : www.chiropratique.org   

Huile essentielle d'arbre à thé 

Arbre à thé : feuilles et fleursOriginaire d’Australie, l’arbre à thé (connu sous le nom tea tree) mesure 3 à 4 mètres de haut. Ses feuilles ont toujours fait partie de la pharmacopée des aborigènes qui les utilisaient en cataplasme pour soigner leurs problèmes de peau et leurs blessures. L’huile essentielle d’arbre à thé est reconnue pour être un anti-infectieux aux multiples propriétés en aromathérapie ! En usage interne ou externe, découvrez ses nombreuses vertus…

Flacon d'huile essentielle d'arbre à théAnti-infectieux, antibactérien, antiviral, antiparasitaire, antiseptique, l’huile essentielle d’arbre à thé est également un stimulant pour les défenses immunitaires.

En usage interne

Affections hivernales : grippe, fièvre, rhinopharyngite, rhinite, bronchite, sinusite, 4 à 6 fois par jour, mettez une goutte d’huile essentielle d’arbre à thé sur un comprimé neutre

Mycose, candidose des voies respiratoires : 4 fois par jour sur un comprimé neutre, mettez 1 goutte d’huile essentielle d’arbre à thé et 1 goutte d’huile essentielle de cannelle.

En usage externe

Affections hivernales : Dans un diffuseur d’arômes quelques gouttes de cette huile essentielle purifieront l’atmosphère. Placez vous à quelques centimètres du diffuseur durant quelques minutes, plusieurs fois par jour.
En massage : Matin et soir, frictionnez le thorax, le haut du dos et l’abdomen du malade.

un puissant anti batérien et anti infectieux : H.E. arbre à théAffections cutanées : acné, herpès, mycoses, abcès, plaies, brûlures, verrues, piqûres d’insecte. Cette huile essentielle peut-être appliquée directement sur les lésions et convient aux peaux les plus fragiles.
Mycoses : Appliquez directement 1 goutte d’huile essentielle 2 fois par jour sur les zones atteintes  et renouvelez l’opération jusqu’à la guérison complète de la mycose.

Herpès : Appliquez directement  1 goutte d’huile essentielle d’arbre à thé sur le bouton et cela plusieurs fois par jour et si possible dès son apparition. Cela évitera que la lésion ne s’étende et la guérison interviendra plus rapidement.

Acné : Dans 10 cl d’huile de noisette ou de noyau d’abricot, ajoutez 100 ml d’huile essentielle d’arbre à thé. Chaque soir, appliquez cette huile sur votre visage et sur les zones infectées.

Contre le pied d’athlète : Très efficace sur ces mycoses situées entre les orteils et qui apparaissent souvent en été , après chaque bain ou douche, sur une peau bien sèche, appliquez 1 goutte d’huile essentielle sur les lésions.

Si vous avez un doute sur son utilisation, n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre pharmacien.
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 12:47
La boxe féminine, les femmes montent sur le ring 

 

 Boxe féminine, de plus en plus d'adeptesA l’image d’Hylary Swank dans le film « Million Dollar Baby » de et avec Clint Eastwood, la boxe, sport autrefois réservé aux hommes, séduit de plus en plus de femmes ! Le nombre d’adhérentes augmente et nombreuses sont celles qui ont décidé d’enfiler les gants afin de pratiquer la boxe ! Vous avez de l’énergie à revendre et besoin de vous défouler ? La boxe est la discipline qu’il vous faut ! Un détail à ne pas négliger, la boxe est un sport complet qui vous fera un corps de rêve…de quoi laisser ces messieurs complètement KO !

Tout d’abord, sachez que la boxe est un sport de combat qui regroupe plusieurs disciplines : la boxe anglaise la plus connue avec ses stars comme Mike Tyson, Mohamed Ali, Marcel Cerdan, la boxe française ou savate, une pratique où l’on utilise les poings et les pieds, la boxe chinoise qui est aussi appelée « kung-fu » et le kick-boxing, boxe avec coups de pieds.  De nombreux arts martiaux sont apparentés à la boxe comme la boxe thaï, l’aïkido. De toutes ces disciplines, la boxe française semble avoir séduite un bon nombre de femmes. Mais quelque soit la boxe, que vous la pratiquiez dans le cadre du loisir ou en compétition, les bienfaits tant sur le plan physique que psychique sont multiples.

Salle d'entrainement de boxe réservée aux femmes

Sur le plan psychologique

La boxe est un sport où il faut s’imposer aussi bien physiquement que mentalement. Face à un adversaire, l’esprit d’initiative est important, parer, esquiver, riposter, toutes ces manœuvres amène le boxeur à anticiper et acquérir une plus grande maîtrise de soi. Les timides gagneront en confiance, et les tempéraments volcaniques apprendront à canaliser leur énergie. Mais tous ceux qui pratiquent la boxe vous le diront, ce sport est un excellent moyen d’évacuer le stress. Au fil des séances, vous vous sentirez plus sûre de vous, plus forte mentalement et cela aura des répercussions positives sur votre vie de tous les jours. Ainsi, vous serez plus apte à prendre du recul face à certaines situations et à mieux gérer les évènements du quotidien.

Sur le plan physique

La boxe est un sport où  le corps est sans arrêt en mouvement. La diversité des mouvements et des positions lors d’un combat ou d’un entraînement font travailler tous les muscles du corps : biceps, triceps, abdominaux, jambes, fesses sont sans cesse sollicités. Résultat ?  De jolis bras musclés, des fesses et des jambes bien galbées , une taille affinée ! Ce sport est idéal pour celles qui ont quelques kilos à perdre car le corps sans cesse en action oblige à puiser dans les réserves de graisse. Des kilos en moins, mais un corps ferme et musclé ! Sport d’endurance et de résistance, la boxe renforce également le système cardio-vasculaire.

J Mary Moore championne américaine de boxe féminineLa boxe peut être pratiquée par un grand nombre, cependant il existe comme dans toute autre activité sportive des contre-indications. Elle est déconseillée aux personnes souffrant de problèmes cardiaques ou à ceux ayant des problèmes d’acuité visuelle. Bien sur, un équipement adapté est nécessaire : protège dents, coquilles, protège-tibias, protège poitrine pour les femmes, des protections conseillées pour la pratique de ce sport.

Renseignements sur www.ffboxe.com

 

Coach sportif trouvez le sur internet

 Coach sportif personnel : des programmes internet à la carteDes kilos superflus ? un petit ventre qui aurait bien besoin de quelques séances d’abdos ? C’est une évidence, il est temps de vous reprendre en main ! Oui mais voilà, les journées ne sont pas assez longues ! Entre le boulot ou les études, les enfants, les courses et tous les aléas de la vie, la séance gym dans un club s’avère mission impossible. Reste le week-end, mais avouez que lorsque vous enfilez votre survêtement, ce n’est pas pour faire du sport, c’est pour décompresser ! La solution ? Internet ! Des sites spécialisés s’occupent de vous comme si vous aviez votre coach personnel, avec des formules à la carte adaptées à vos besoins ! A raison d’une ou deux séances par semaine, quand bon vous semble, vous retrouverez votre silhouette et tous les bienfaits d’une activité physique de façon pratique et ludique en un clic !

Pour des exercices et un entrainement à la carte

Programme de sports de remise en forme sur les sites internet spécialisésSi vous faîtes partie de celles qui fuient les séances sportives trop rigides et contraignantes, vous avez la possibilité avec www.freetonic.com de personnaliser vos séances ! Freetonic, met à votre disposition différents programmes : minceur, tonique, remodelage du ventre, des fesses…avec des activités variées, step, méthode pilates, aérobic… A vous de choisir la formule la mieux adaptée ! Aucun accessoire n’est nécessaire ! L’avantage de ce site est que si vous êtes un peu perdue,  mise à disposition gratuite d’un entraînement sportif sur mesure adapté à vos objectifs ! Vous avez également la possibilité d’accéder à un espace relaxation  si vous avez besoin de calme et de détente. Un moyen simple, rapide  de (re) découvrir la gym à votre rythme ! Comptez environ 4 euros les 30 minutes, 15 euros les cinq séances…

Pour des exercices ciblés

Abdos fessiers, remodelage corporel, remise en forme, step et initiation à la salsa, www.frequence-fitness.fr met à votre disposition selon vos objectifs des cours vidéos. Ce club de gym virtuel, ouvert 24h/24, vous propose, selon votre motivation ou votre disponibilité 2 séances de 40 minutes qui changent tous les mois ! Ben & Jessy les coachs en 3 dimensions, que vous pouvez rejoindre à la fin de votre séance, vous propose en cliquant sur les parties de leur corps, des idées d’exercices de musculation ou d’étirement selon les zones choisies. Le prix ? Pour un mois, comptez environ 18 euros et 39 euros pour un trimestre. Pour toutes celles qui deviendraient accros au sport, des abonnements de 6 mois pour 83 euros ou d’un an pour 149 euros sont également proposés.

Pour un programme minceur personnalisé

Personnel training avec coach professionnelQuelques kilos à perdre ? quelques rondeurs à faire disparaître ? www.diet-avenue.com est le site qu’il vous faut ! Avec au programme, du cardio-training pour fondre rapidement, vous tonifier, et vous raffermir harmonieusement ! Votre coach, par téléphone, établit avec vous un programme sportif adapté à votre mode de vie . Les cours se visionnent sur DVD. Des conseils perso, des fiches détaillées, des mouvements, vos progrès, tout est dans votre dossier de suivi consultable sur le site ! Et si vous avez des questions, vous pouvez contacter à tout moment votre coach par chat ou par e-mail ! Il faut compter, 59 euros pour un programme de 5 semaines, et 147 euros pour un programme de 3 mois. Pour les programmes à long terme, il vous faudra débourser pour six mois 264 euros et pour un an 468 euros.

Stretching : une gymnastique douce 

 

Le stretching, pour un corps en pleine forme !A mi-chemin entre la gymnastique et le yoga, le stretching (étirement en anglais) est une discipline qui permet de chasser les tensions tout en tonifiant le corps. Praticable par tous et à tout âge, le stretching, associe la prise de conscience de la respiration à des exercices d’étirement de tous les muscles du corps. Si vous détestez les sports violents, le stretching vous apportera plaisir, apaisement, épanouissement, améliorera votre souplesse et votre silhouette sans forcer…

 

Véritable gymnastique d’étirement et d’assouplissement, le stretching consiste à réaliser des mouvements lents et simples : cercles de bras, pivotements du buste d’un côté puis de l’autre, etc… C’est un sport complet puisque vous sollicitez l’ensemble des groupes musculaires.
Pratiqué régulièrement, le stretching améliorera rapidement votre souplesse ! En effet, moins vous sollicitez vos muscles et plus ils se raccourcissent et se contractent. Résultat : les articulations sont rigides et vous vous sentez raide ! La pratique du stretching vous permettra de retrouver souplesse et tonus ! De plus, il assure une bonne prévention des maux de dos et favorise la mobilité des articulations, cette activité a également des bienfaits non négligeables sur la tension nerveuse.

Les bienfaits du stretching

StretchingLe travail d’étirements conjugué à la respiration permet de réguler toutes les fonctions de l’organisme, de favoriser l’oxygénation, de dynamiser la circulation et d’éliminer les toxines.
Les exercices doivent être adaptés à vos capacités physiques et à votre souplesse, si vous commencez cette gymnastique, le but n’est pas de toucher le sol ou vos pieds dès les premières séances mais de vous concentrer sur chacun de vos étirements ainsi que sur votre respiration, très importante pour évacuer les tensions !

Pour qui ?

Quel que soit votre âge, que vous soyez sportif ou non, le stretching est une gymnastique pour tous ! Cette activité est également conseillée aux femmes enceintes, ou aux personnes qui ont des problèmes de dos, d’articulation ou des lésions musculaires ainsi qu’à tous ceux qui pratiquent une activité sportive plus tonique.
 
Les aliments spécifiques qui prennent soin de votre peau

 

 Essensis riche en antioxydantsDanone, le numéro un Français de l’agroalimentaire a dévoilé son nouveau yaourt censé nourrir la peau de l’intérieur et la protéger à l'aide d'antioxydants ! Pot arrondi rose fuchsia, ce laitage là serait une révolution, une fusion entre cosmétique et alimentation ! La formule élaborée par 500 chercheurs permettrait d’entretenir une peau saine et de lutter contre le vieillissement de la peau…

Essensis de DanoneA raison de deux rations de 110g par jour, les résultats seraient perceptibles en six semaines ! A ce stade, la perte en eau de la peau, qui est un facteur inévitable, est réduite de 15% et jusqu’à 25% au bout de dix-huit semaines ! Grâce à Essensis, le nouveau yaourt de Danone, la peau, plus hydratée est donc plus belle ! De plus, mixés au laitage, les principes actifs anti-âge du yaourt seraient mieux absorbés. Selon le diététicien Jean-Paul Blanc, tous ces produits censés avoir des effets bénéfiques reposent beaucoup sur le marketing et peu sur la science…

Tropicana PremiumEn France, le marché des aliments santé est porteur, il croît de 13% par an. Après les omégas 3 l’an dernier, c’est au tour des antioxydants de se glisser sur nos tables. Tropicana vient ainsi de sortir un jus de raisin cassis cramberry qui contribue à lutter contre le vieillissement cellulaire, grâce à une formule où les fruits riches en antioxydants ont été sélectionnés. Même l’huile d’olive Lesieur a revu sa recette dans ce sens.

 

Lancé en France le 1er février, Essensis fera l’objet d’une campagne de pub à la fin du même mois pour convaincre la ménagère de débourser plus de 2 euros les 4 pots ! Dès mi-janvier, il sera en vitrine du Printemps où le client pourra le déguster. La marque n’exclut pas également de l’exposer dans les rayons cosmétiques.
Danone Essentis yaourt cosmetiqueSelon Béatrice de Reynal, nutritionniste, les antioxydants sont des aliments favorables à la santé car ils permettent de protéger l’organisme contre les agressions. Espérer que l’on puisse en tirer bénéfice pour la beauté est plus aléatoire, pour ce qui concerne leurs effets visibles sur le vieillissement, les études sont plus ténues. Sur ce point on manque de justificatifs scientifiques. Cela dit le consommateur peut tout aussi bien trouver son compte d’antioxydants en mangeant des légumes et des fruits, notamment des fruits rouges.

Pour les marques, les antioxydants sont un levier pour doper les ventes sur les marchés parfois endormis, à l’image du secteur des yaourts, qui en France est en recul de 2,8% en valeur en 2005. Il ne faudrait pas qu’en privilégiant ces produits industriels, on se dédouane de consommer des aliments naturels !

Le savon de Marseille

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savon de marseille en painDepuis la nuit des temps, Marseille est associée au savon. Après quelques années d’oubli, le savon de Marseille est à nouveau « tendance », sa recette, à base d’huile et de soude, en fait un produit naturel qui plait au plus grand nombre ! Il se décline en pains de différents poids, ou liquide. Quelle que soit sa présentation, sa fabrication est la même : immuable !

 

savons de marseilleA Marseille, rue Francis Davso, se trouve la boutique « Design » de la compagnie de Provence, on y vend du savon de Marseille sous toutes ses formes, « tendance », à l’ancienne, le choix est vaste mais le produit toujours fabriqué de façon traditionnelle, « à chaud ». Avec 72% d’acide gras, de la soude liquide, du sel et de l’eau, tels sont les ingrédients qui entrent dans la fabrication du vrai savon de marseille. Ses qualités sont nombreuses et reconnues, une grande résistance à l’eau, une efficacité incomparable comme détachant, des propriétés antiseptiques, et selon certaines croyances, des propriétés antirhumatismales et anti-crampes !
 
Le savon de Marseille s’exporte : récemment un entrepôt a ouvert à Dallas au Texas, mais également en Chine, au Japon, et dans les émirats du golfe. Le savon de Marseille vient de loin, son invention remonterait à 400 avant J.C, elle viendrait du moyen orient puis se serait propagée vers l’Afrique, l’Espagne, l’Italie, avant d’arriver à Marseille vers le XV ème siècle.
Son arrivée à Marseille est due au port qui engendrait des échanges commerciaux avec les voisins du bassin méditerranéen mais également aux oliveraies de l’arrière pays pour la production d’huile qui entre dans la fabrication du savon. Au tout début de la fabrication, l’huile d’olive est d’ailleurs la seule utilisée et ne reculera qu’à partir du XIX ème siècle au profit des huiles exotiques.

savons de marseille liquidesEn 1906, la savonnerie marseillaise est en situation de monopole, pour la fabrication et la diffusion du savon. La fabrication ou saponification, ou mélange des huiles et de la soude dans un chaudron chauffé à 100/120° prend une dizaine de jours. Il en résulte une pâte impure qui sera lavée plusieurs fois puis elle sera coulée dans des moules en ciment dans lesquelles elle va durcir pendant 48 heures. Encore souple, elle est ensuite découpée en bloc de 50 kg puis en barre et cube de 400, 500 ou 600g. Pour terminer le séchage à l’air libre dure quinze jours, 3 semaines.

Après un déclin de ses ventes, le savon de Marseille refait son apparition dans nos salles de bain, sa composition naturelle plait aux consommateurs à la recherche d’authenticité.

Anti-age caviar complex à la spiruline OcéAnge

 

Complexe anti rides au caviar et à la spirulineLe concept OcéAnge est né de deux préoccupations : la volonté des femmes de trouver LA crème parfaite en terme de parfum, de texture et d’efficacité, et la recherche de la perfection dans les matières premières et le design du produit. Aujourd’hui, le nouveau soin OcéAnge “anti-age caviar complex” aux extraits de caviar et de spiruline, répond aux besoins des femmes en terme de beauté et de bien-être. Cette crème de rêve offre le plaisir des sens du toucher, de l’odorat et de la vue. Il aura fallu deux ans à l’unité de Recherche et Développement OcéAnge, basée à Sophia-Antipolis, pour imaginer la crème la plus sophistiquée jamais mise au point à ce jour.

OcéAnge crème de jour

Crême de jour OcéangeLe caviar : met de luxe dans notre assiette et véritable festin pour notre peau. En effet, au-delà de son image luxueuse, le caviar est aussi l'ange gardien de votre beauté. Naturellement riche en acides aminés et acides gras essentiels, protéines, oligo-éléments, vitamines et anti-oxydants, sa composition est le secret d'un véritable élixir de jouvence. Un cocktail d'actifs indispensables pour lutter efficacement contre le vieillissement cutané. Le teint s'illumine, rides et ridules s'atténuent, la peau est plus ferme, plus lisse et parait visiblement plus jeune. C'est pourquoi Oceange intègre dans ses formules ce trésor de la nature et lance une ligne de soins haut de gamme alliant performance, luxe et délicatesse pour les femmes en quête de différence.

OcéAnge crème de nuit.

Crême de nuit OcéangeRenforcée par les principes actifs de la Spiruline, la crème de nuit restructure et fortifie l’épiderme en profondeur. La glycérine et le beurre de karité maintiennent l’hydratation de la peau. La spiruline, riche en protéines, acides aminés, vitamines et minéraux stimule les défenses immunitaires de la peau et agit comme anti-oxydant, anti-radicalaire et détoxifiant. L’association du caviar et de la spiruline assure à la peau résistance, fermeté et tonicité. La crème de nuit Océange apaise la peau et estompe rides et ridules en douceur. Ce soin convient à tous les types de peau.

Il vous faudra basculer en arrière la pyramide noire satinée, marquée d’un astre d’argent, pour découvrir, sur son socle, un élégant pot de métal griffé OCEANGE. Ensuite, et c’est là que la magie opère vraiment, vous tomberez sous le charme des senteurs océanes puis de la texture caressante d’un soin cosmétique très haut de gamme.

OCEANGE « Anti-age caviar complex » associe le pouvoir régénérant des protéines de CAVIAR à celui d’une micro algue bleue, reconnue pour être à l’origine de la vie sur Terre il y a 2 millions d’années : la SPIRULINE.

Résultat, des crèmes redensifiantes d’une infinie douceur qui conjuguent à merveille efficacité plus plaisir, la preuve dans votre miroir que la science est enfin parvenue à vaincre le temps.

Boutique en ligne et paiement sécurisé directement sur le site du laboratoire www.oceange.com

Botox, efficace mais loin d'être anodin

 

Btox traitement anti age efficaceLe botox ou toxine botulique et en particulier ses injections sur le visage est devenu très à la mode en traitement anti âge pour résorber les rides. Très souvent, ces injections se font chez des particuliers, au cours de soirées privées où l'on vous pique entre un cocktail et une coupe de champagne. Certes il est efficace, son effet dure jusqu'à six mois mais il faut savoir qu'il est utilisé depuis longtemps dans d'autres cadres de la médecine et qu'il est surveillé de près par les experts militaires en cas d'éventuelles conflits bactériologiques.
 
Avant et après une injection de BotoxLe botox est considéré comme le plus puissant poison naturel que l'on connaisse. Utilisé comme arme chimique, quelques grammes d'aérosol suffiraient à anéantir plusieurs millions de personnes, provoquant une paralysie des muscles moteurs et entrainant la mort. La substance est fabriquée par un microbe, et la maladie qui découle de son absorbtion s'appelle le botulisme.

De la même manière, utilisé en esthétique et injecté en très faible quantité, c'est le même principe actif qui est recherché afin de provoquer le relâchement des muscles du visage responsables des rides en diminuant la profondeur de leurs sillons. L'effet anti âge est là, on parait plus jeune, mais le haut du visage, ainsi paralysé, donne la sensation de manquer d'expression ou semble statique.

Piqure de toxine botuliquePas de quoi donc, condamner la technique car, par exemple, en ophtalmologie on l'utilise depuis longtemps pour les troubles de la mobilité des yeux, en neurologie pour ce qu'on appelle la crampe de l'écrivain et les problèmes de salivation chez des patients atteints de la maladie de Parkinson. Une étude est actuellement en cours sur son utilisation en injections intra articulaires dans des cas d'arthrose du genou. Elle diminuerait la raideur des articulations et soulagerait les douleurs pendant la nuit...
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